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Pour sa sécurité, l’UE se tourne vers l’Algérie

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  • Pour sa sécurité, l’UE se tourne vers l’Algérie

    Pour assurer sa sécurité énergétique et conforter sa position politique et économique, l’UE se tourne vers l’Algérie, à partir de l’année 2016, afin de diversifier ses sources d’approvisionnement en énergie et réduire ainsi sa forte dépendance de la Russie, selon un rapport du Parlement européen.

    Dans le même contexte de sécurité, la Commission européenne organisera en Algérie, un Forum Commercial au début de l’année 2016 pour renforcer ainsi la coopération bilatérale et examiner les offres d’investissements européens dans le secteur des hydrocarbures.

    La plupart des pays de l’Union restent tributaires du marché russe, ce qui entraine des coûts élevés pour les citoyens, les entreprises et les budgets publics. Cette situation entrave aussi la croissance économique, la prospérité et la sécurité de l’Union, précise le même rapport.

    En ajoutant que la Fédération de Russie est leur principal exportateur de pétrole avec 35%, du gaz avec 26%, de charbon à hauteur de 30% et 25%d’uranium. La dépendance d’un unique fournisseur a rendu le marché de l’énergie en Europe très vulnérable surtout en situation de crise, telle que l’expérience de 2006 et 2009 où la Russie a interrompu l’approvisionnement du gaz de L’Ukraine pour certains pays de l’Europe centrale et orientale.

    Cette situation a contraint l’UE à prendre des nouvelles dispositions, entre autres de diversifier ses sources et renforcer des relations de partenariat avec les pays de l’Afrique du Nord, notamment, l’Algérie.

    D’autre part, le Parlement européen appelle à la mise en place d’un nœud gazier méditerranéen doté de capacités renforcées en GNL et incite l’UE à exploiter les possibilités offertes par les importantes réserves de gaz dans les pays de l’Afrique du Nord et estime que les récentes découvertes dans l’est de la Méditerranée offrent à la région l’occasion de se profiler comme le centre dynamique d’un réseau de gazoduc assurant l transport de gaz naturel vers l’Europe.

    Pour rappel des rencontres algéro-européennes s’inscrivant dans le cadre de partenariat stratégique de sécurité énergétique, tel qu’établi par le Mémorandum d’entente signé à Alger en juillet 2013, ont été lancées depuis le 5 mai dernier, à l’occasion de la visite du commissaire européen à l’énergie, Miguel Arias Canete.


    L'econews

  • #2
    L’Algérie dans le Top 10 des plus grands producteurs de gaz au monde
    Par Béchir Lakani
    30/12/2015 à 11h00

    Selon le dernier rapport World Oil Outlook (Woo) de l’OPEP, qui s’est penché sur l’évolution de la production de gaz des douze pays de l’organisation dont l’Algérie, « d’ici 2020, l’Algérie pourrait augmenter ses capacités de raffinage à l’échelle nationale de 50% et gardera ainsi sa position de plus important producteur de gaz dans la région Mena et Afrique, notamment, du gaz Naphta et Propane ».

    Cette augmentation, souligne l’Eco news algérie, sera soutenue surtout par le projet en cours du gazoduc trans-saharien qui reliera l’Algérie au Nigeria, prochainement. Un secteur qui peut s’arroger, grâce à ses potentialités, une plus grande part des marchés magrébin, africain et européen, particulièrement en cette situation de crise économique.

    Avec une capacité de production de 1,4 million de barils équivalent pétrole (bep) par jour, l’Algérie est classée en tant que quatrième grand producteur au sein de l’organisation OPEP, après l’Iran (3,7 Mbep/j), le Qatar (3 Mbep/j) et l’Arabie Saoudite (1,8 Mbep/j) et figure selon ce rapport parmi les dix grands producteurs de gaz dans le monde, et ce, grâce aux différents projets d’investissement lancés par le gouvernement algérien pour le développement de la recherche et l’exploitation du gaz.

    L’Algérie n’a pas, par ailleurs, renoncé à l’exploitation de ses ressources de gaz de schiste, et ce, en dépit de la polémique entourant ce sujet et la colère des habitants du sud du pays. Selon cette expertise de l’OPEP, l’Algérie se classe également parmi les dix premiers pays qui ont d’importantes réserves de gaz de schiste. Elle estime les réserves de l’Algérie en ce gaz non conventionnel à 10 %, avec un potentiel de ressource importante de gaz conventionnel.

    En dépit de la crise pétrolière qui secoue tous les secteurs économiques, notamment énergétique, l’Algérie prévoit la hausse de sa production en gaz d’ici 2016. Ceci pourrait constituer une alternative au pétrole qui est en chute durable depuis plusieurs années, mais surtout un atout pour l’économie nationale en voie de diversification.

    leconomistemaghrebin

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