Le réseau routier actuel dépasse les 57 000 km, dont 72% est constitué de routes revêtues. Les deux programmes des routes rurales ont contribué significativement à son ectension.
230 milliards de DH. C’est ce que vaudrait actuellement le patrimoine routier national. Le chiffre a de quoi donner le tournis. A titre de comparaison, il représente l’équivalent de près d’un quart du PIB national. Ce niveau de développement de l’infrastructure routière a été atteint grâce à plusieurs programmes de construction de routes qui ont permis de faire passer le réseau national de 10 348 Km au lendemain de l’indépendance à plus de 57 000 km actuellement. En fait, selon l’Exécutif, «la politique adoptée pour le secteur routier a connu des développements importants afin de répondre à la demande croissante en matière de déplacements et de transport». Les objectifs de cette politique consistent à satisfaire les besoins de liaison entre les villes, à fluidifier le trafic, à aménager le territoire et à intégrer les régions dans la dynamique économique globale du pays. Ces objectifs sont partiellement atteints avec le réseau actuel, mais beaucoup reste à faire. De l’avis même des pouvoirs publics, des efforts supplémentaires sont indispensables pour atteindre un niveau de développement de ces infrastructures répondant aux ambitions du Royaume. Le ministère de tutelle en a semble-t-il bien conscience. Début 2015, il a en effet lancé une étude destinée à préparer un Schéma national des infrastructures routières (SNIR) à l’horizon 2035. Ce schéma est un prolongement du plan routier 2035 qui fixe les grandes lignes des besoins en infrastructures routières pour les deux prochaines décennies, récemment établi par la direction des routes. En plus de tracer la feuille de route des 20 prochaines années, cette étude a également le mérite d’explorer les différentes pistes possibles pour assurer un financement suffisant pour les projets qui seront programmés. A ce titre, il y a lieu de rappeler que le ministre de l’équipement et des transports est souvent interpellé au Parlement par des députés qui estiment que leurs régions ne bénéficient pas des investissements publics en matière de routes. A cette critique, la réponse de la tutelle a toujours renvoyé aux contraintes budgétaires qui imposent une priorisation des chantiers. Ainsi, des arbitrages sont faits de manière à privilégier les régions où le besoin en infrastructures routières est le plus pressant.
En attendant que le voile soit levé sur les principales conclusions de cette étude, il faut noter que le réseau routier actuel est composé à hauteur de 72,27% de routes revêtues, soit 41 431 Km. Celles-ci sont réparties en 10 185 km de routes nationales, 9 510 km de routes régionales et 21736 Km de routes provinciales. Par ailleurs, le patrimoine national en ouvrages d’art compte plus de 7 500 unités. Leur objectif est principalement d’assurer la liaison entre les différentes régions et provinces et accompagner le développement économique du pays.
L’intérêt porté par les pouvoirs publics ces dernières décennies pour le développement des routes rurales a contribué en grande partie à l’extension du réseau global des routes. Le deuxième programme national des routes rurales et qui est actuellement en cours, porte ainsi sur l’amélioration et la construction de 15 560 Km de routes rurales, dont la construction de 9 772 Km de routes et l’aménagement de 5 788 Km de pistes. Selon le bilan présenté par le ministère à l’occasion de la présentation du Budget 2016 devant le parlement, les différents chantiers programmés dans le cadre du PNRR2 ont mobilisé 14,95 milliards de DH sur les 15,14 milliards prévus. Cette enveloppe a permis la construction de 14 756 Km de routes rurales depuis le lancement du programme jusqu’à fin juin 2015, soit 95% du linéaire global prévu. Ces investissements ont également permis de connecter 78% des populations du monde rural au réseau routier national.
D’autres initiatives plus récentes sont également à noter, notamment dans le cadre du développement des réseaux urbains. A ce niveau, il y a lieu de préciser que l’Etat contribue au financement et à la réalisation des programmes intégrés de développement des villes. Elaborés conformément aux hautes orientations royales visant le développement du tissu urbain des différentes villes selon une vision cohérente et équilibrée, les pouvoirs publics ont contribué à plusieurs chantiers stratégiques. «Ces programmes tendent à redynamiser la base socioéconomique des villes et leurs régions, à consolider leur positionnement, à améliorer le cadre de vie de leurs habitants et à préserver leur environnement», souligne l’Exécutif. Ainsi, d’importants projets de renforcement des routes et voies internes et de dédoublement de voies sont en cours de réalisation au niveau des villes de Tanger, Marrakech, Tétouan, Casablanca, Rabat et Kénitra. A ce titre, six conventions de partenariat pour le renforcement des infrastructures routières de ces villes ont été signées récemment par l’Etat et les collectivités territoriales concernées pour un montant global de 21,7 milliards de DH, avec une participation de l’Etat qui s’élève à 3,67 milliards de DH.
la vie éco
230 milliards de DH. C’est ce que vaudrait actuellement le patrimoine routier national. Le chiffre a de quoi donner le tournis. A titre de comparaison, il représente l’équivalent de près d’un quart du PIB national. Ce niveau de développement de l’infrastructure routière a été atteint grâce à plusieurs programmes de construction de routes qui ont permis de faire passer le réseau national de 10 348 Km au lendemain de l’indépendance à plus de 57 000 km actuellement. En fait, selon l’Exécutif, «la politique adoptée pour le secteur routier a connu des développements importants afin de répondre à la demande croissante en matière de déplacements et de transport». Les objectifs de cette politique consistent à satisfaire les besoins de liaison entre les villes, à fluidifier le trafic, à aménager le territoire et à intégrer les régions dans la dynamique économique globale du pays. Ces objectifs sont partiellement atteints avec le réseau actuel, mais beaucoup reste à faire. De l’avis même des pouvoirs publics, des efforts supplémentaires sont indispensables pour atteindre un niveau de développement de ces infrastructures répondant aux ambitions du Royaume. Le ministère de tutelle en a semble-t-il bien conscience. Début 2015, il a en effet lancé une étude destinée à préparer un Schéma national des infrastructures routières (SNIR) à l’horizon 2035. Ce schéma est un prolongement du plan routier 2035 qui fixe les grandes lignes des besoins en infrastructures routières pour les deux prochaines décennies, récemment établi par la direction des routes. En plus de tracer la feuille de route des 20 prochaines années, cette étude a également le mérite d’explorer les différentes pistes possibles pour assurer un financement suffisant pour les projets qui seront programmés. A ce titre, il y a lieu de rappeler que le ministre de l’équipement et des transports est souvent interpellé au Parlement par des députés qui estiment que leurs régions ne bénéficient pas des investissements publics en matière de routes. A cette critique, la réponse de la tutelle a toujours renvoyé aux contraintes budgétaires qui imposent une priorisation des chantiers. Ainsi, des arbitrages sont faits de manière à privilégier les régions où le besoin en infrastructures routières est le plus pressant.
En attendant que le voile soit levé sur les principales conclusions de cette étude, il faut noter que le réseau routier actuel est composé à hauteur de 72,27% de routes revêtues, soit 41 431 Km. Celles-ci sont réparties en 10 185 km de routes nationales, 9 510 km de routes régionales et 21736 Km de routes provinciales. Par ailleurs, le patrimoine national en ouvrages d’art compte plus de 7 500 unités. Leur objectif est principalement d’assurer la liaison entre les différentes régions et provinces et accompagner le développement économique du pays.
L’intérêt porté par les pouvoirs publics ces dernières décennies pour le développement des routes rurales a contribué en grande partie à l’extension du réseau global des routes. Le deuxième programme national des routes rurales et qui est actuellement en cours, porte ainsi sur l’amélioration et la construction de 15 560 Km de routes rurales, dont la construction de 9 772 Km de routes et l’aménagement de 5 788 Km de pistes. Selon le bilan présenté par le ministère à l’occasion de la présentation du Budget 2016 devant le parlement, les différents chantiers programmés dans le cadre du PNRR2 ont mobilisé 14,95 milliards de DH sur les 15,14 milliards prévus. Cette enveloppe a permis la construction de 14 756 Km de routes rurales depuis le lancement du programme jusqu’à fin juin 2015, soit 95% du linéaire global prévu. Ces investissements ont également permis de connecter 78% des populations du monde rural au réseau routier national.
D’autres initiatives plus récentes sont également à noter, notamment dans le cadre du développement des réseaux urbains. A ce niveau, il y a lieu de préciser que l’Etat contribue au financement et à la réalisation des programmes intégrés de développement des villes. Elaborés conformément aux hautes orientations royales visant le développement du tissu urbain des différentes villes selon une vision cohérente et équilibrée, les pouvoirs publics ont contribué à plusieurs chantiers stratégiques. «Ces programmes tendent à redynamiser la base socioéconomique des villes et leurs régions, à consolider leur positionnement, à améliorer le cadre de vie de leurs habitants et à préserver leur environnement», souligne l’Exécutif. Ainsi, d’importants projets de renforcement des routes et voies internes et de dédoublement de voies sont en cours de réalisation au niveau des villes de Tanger, Marrakech, Tétouan, Casablanca, Rabat et Kénitra. A ce titre, six conventions de partenariat pour le renforcement des infrastructures routières de ces villes ont été signées récemment par l’Etat et les collectivités territoriales concernées pour un montant global de 21,7 milliards de DH, avec une participation de l’Etat qui s’élève à 3,67 milliards de DH.
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