L'Algérie occupe la meilleure place au Maghreb en matière de développement humain

[Faceless]

La progression de 10 places (par rapport au dernier classement) s'est effectuée dans une conjoncture très baissière des cours de pétrole. C'est dire que tu as (comme d'habitude) tout faux.

D'autre part, l'IDH ne calcule pas les richesses mais l'impact des performances économiques sur le développement humain.

Je crois que c'est toi qui as tout faux. Et lui a bien raison.

L'IDH est basé, entre autres, sur le pib/hab.

Dans une économie comme en Algerie qui dépend entièrement du prix du baril, on peut s'attendre à tout.

Le prix du baril descend, le gouvernement gèlera une partie de ses investissements ça touchera automatiquement au PIB.

Autres variables : le taux de change d'un dinar qui coule vers les abysses, et l'inflation qui prendra de l'ampleur.

Conclusion : pour l'Algerie, l'IDH est intimement lié au prix du baril dans sa composante pib/hab.

L'IDH de 2015/2016/2017 sera bien moins reluisant que celui-là.

[jawzia]

Selon la (débile) logique qui voudrait que l'indice du PNUD soit lié aux prix du pétrole, il est alors encore plus lié à la pluviométrie qui fait faire à la croissance un affolant YOYO.

[Bachi]

C'est peut-être le seul indice oû l'Algérie devance les autres et c'est un indice important car il tient compte de facteurs essentiels à l'individu, sa scolarisation, son espérance de vie, son revenu etc...

Je pense que c'est dû au fait que l'Algérie, malgré toutes ses tares économiques, a toujours été socialiste.

Elle aurait pu faire fichtrement mieux si elle était libérale à la fois et démocratique surtout.

[Faceless]

Et pourtant c'est simple. Un IDH qui accorde une grande importance au pib/hab. Lequel dépend étroitement du prix du baril dans les économies ultra-dépendantes (Algerie, Venezuela... etc).

Maintenant ramener la pluviométrie au sujet est la vraie débilité jawzia. Et je vais te dire également pourquoi. Si on prend le cas du Maroc, la pluviométrie peut ralentir sa croissance en cas de dure sécheresse après une année abondante, ce qui est typiquement le cas ces dernières années suite aux effets du changement climatique, mais ca ne remet pas en cause ses finances publiques, et les équilibres macro-économiques. Ca ne plonge pas sa monnaie dans une descente aux enfers. Ca n’enclenche pas une spirale inflationniste conséquente. Ça ne menace pas sa paix sociale.

Le degré de dépendance et surtout l'impact de cette dernière sur toute la structure économique (dont notre pib du depart) entre le prix du baril en Algerie et la pluviométrie au Maroc ne sont du tout les mêmes.


A bon entendeur.

[AARROU]

Fas

Le degré de dépendance et surtout l'impact de cette dernière sur toute la structure économique (dont notre pib du depart) entre le prix du baril en Algerie et la pluviométrie au Maroc ne sont du tout les mêmes.


A bon entendeur.

Exactement .
Au Maroc 50% des Marocains sont des paysans et 75% vivent de l'agriculture
En Algérie c'est 30% pour le gaz et le pétrole !!

En parlant de pétrole les FA traders attitrés du pétrole sont en vacances ??? Plus personne ne poste le prix du Baril !!!

[Serpico]

C'est peut-être le seul indice oû l'Algérie devance les autres et c'est un indice important car il tient compte de facteurs essentiels à l'individu, sa scolarisation, son espérance de vie, son revenu etc...
Bachi

Il ne s'agit pas , parce qu'on a une rente pétrolière , de construire des écoles , de recruter en masse des enseignants , pour parler de scolarisation surtout si on ne produit ni savants , ni chercheurs.

Il ne s'agit pas de construire ,toujours parce qu'on a une rente pétrolière , le plus grand nombre d'hôpitaux tous mal gérés et qui sont zappés par l'oligarchie algérienne qui va se soigner en France pour parler de santé et d’espérance de vie.

Quant au revenu , il est le plus bas au Maghreb...Seules les subventions permettent de sauver les meubles.Qu'en sera t'il demain ?

Le plus important est de savoir si la junte pourra continuer à faire dans la quantité (au dépend de la qualité) maintenant que le prix du baril est au plus bas..

Le Maroc et la Tunisie (ne serait ce qu'avec la moitié des réserves de change engrangées par l’Algérie à ce jour) seraient déjà sortis du sous développement dans lequel se débat toujours l’Algérie malgré ses richesses purement naturelles.

[Serpico]

Le degré de dépendance et surtout l'impact de cette dernière sur toute la structure économique (dont notre pib du depart) entre le prix du baril en Algerie et la pluviométrie au Maroc ne sont du tout les mêmes.
Faceless

On a beau lui dire depuis une bonne décennie que l'agriculture ne pèse au Maroc que 15% de la richesse nationale , rien faire !!

[Serpico]

En parlant de pétrole les FA traders attitrés du pétrole sont en vacances ??? Plus personne ne poste le prix du Baril !!!

AARROU

Visionne plutôt cette vidéo , ça te fera moins marrer !!

[Faceless]

+1 Serpico.

[jawzia]

Et pourtant c'est simple. Un IDH qui accorde une grande importance au pib/hab.

Ni grande, ni petite. Il est aussi important que le niveau d'éducation ou d'espérance de vie qui eux même se calculent à partir de sous-indices tel la scolarisation, l'alphabétisation ...

Pour ce qui est de la corrélation entre la croissance du PIB et la pluviométrie (qui fait ou défait la croissance agricole), je me permet de vous reproduire une démonstration empruntée à un ancien forumiste marocain : (StrangeMistake). C'est juste de l'arithmétique :

pourtant c'est très simple à comprendre : le PIB non-agricole, qui croit en moyenne de 6 à 7 % l'an, représente les 9/10e du pays PIB. le PIB agricole variant nettement plus (entre année sècheresse et année exceptionnellement abondante, c'est plus de 100% de croissance), le 1/10e qu'il représente dans le PIB est susceptible de contribuer très largement à la croissance... ou de la plomber fortement.


petit calcul pour illustrer ça :

traduisons les parts "non-agricole" et "agricole" en points, sur un pib d'indice 100 à l'année 1. mettons que la croissance du pib non-agricole (donc de 88.8 pts de l'année 1) soit de 3% (hypothèse pessimiste) au lieu des 6 ou 7 d'une année sans crise. à l'année 2, on aura donc 88.8*1.03 = 91.5 points de PIB non agricole (soit une croissance de 2.7 points).

maintenant passons au PIB agricole qui comme je te l'ai peu plus que doubler d'une année catastrophique à une année exceptionnelle, donc croitre de plus de 100%. appliquons "seulement" une croissance de 40% (entre une année "moyenne" et une année "très bonne"). tes 11.2 points de l'année 1 passent à 11.2*1,4 = 15.7 à l'année 2 pour l'agricole (soit + 4.5 points).

donc à l'année 2 on se retrouve avec 107.2 points de PIB indice 100, année 1. donc une croissance de 7.2 % ou 7.2 points, de l'année 1 à l'année 2. sur ces 7.2 points, 4.5 points sont liés à la croissance agricole, et 2.7 à la croissance non-agricole. dans un tel scénario (ralentissement de la croissance hors-agriculture et forte croissance agricole), l'agriculture participerait à auteur de 62.5%, soit presque les deux tiers, à la croissance globale, contre seulement un peu plus d'un tiers aux autres secteurs.

j'espère que je me suis fait comprendre (je suis pas très doué pour les explications...)

[Serpico]

Pour ceux qui ne veulent toujours pas comprendre

[Faceless]

Ni grande, ni petite. Il est aussi important que le niveau d'éducation ou d'espérance de vie

Le PIB rentre pour un tiers dans la composition de l'IDH. Il est important. Aussi important que les deux autres.

Belle petite demo de StrangeMistake. Cependant tu as omis le plus important de mon intervention ici.

Si on prend le cas du Maroc, la pluviométrie peut ralentir sa croissance en cas de dure sécheresse après une année abondante, ce qui est typiquement le cas ces dernières années suite aux effets du changement climatique, mais ca ne remet pas en cause ses finances publiques, et les équilibres macro-économiques. Ca ne plonge pas sa monnaie dans une descente aux enfers. Ca n’enclenche pas une spirale inflationniste conséquente. Ça ne menace pas sa paix sociale.

Conclusion :

Le degré de dépendance et surtout l'impact de cette dernière sur toute la structure économique (dont notre pib du depart) entre le prix du baril en Algerie et la pluviométrie au Maroc ne sont du tout les mêmes.

[asdecoeur]

en Algerie il n'y a plus ni vaches maigres ni vaches grasses_ elles ont toutes rejoint la boucherie

[Masha]

Merci Jawzia, de nous faire plaisir avec tes topics positifs et encourageants comme d'habitude
saha mouloudak