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Industrie automobile : Moteur de coopération algéro-américaine

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  • Industrie automobile : Moteur de coopération algéro-américaine

    30 NOVEMBRE

    Après les Français et les Italiens, le ministère de l'Industrie va chercher des partenariats dans le domaine de la construction automobile dans le pays de l'Oncle Sam. C'est à la tête d'une délégation composée d'une soixantaine d'officiels et d'hommes d'affaires que le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, est attendu aux Etats-Unis en ce début du mois de décembre.

    Objectif de la mission : dénicher, entre autres, des partenariats avec des constructeurs américains pour lancer l'industrie automobile en Algérie.
    Organisé par la Chambre de commerce arabo-américaine, en collaboration avec le Conseil d'affaires algéro-américain, la délégation algérienne séjournera à Dearborn, au Michigan, à Washington D.-C. et à San Francisco, a rapporté le quotidien «Detroit Free Press».

    Le choix de faire escale au Michigan serait sans doute motivé par le fait que l'industrie automobile américaine soit principalement basée dans cet Etat.
    Parmi ces firmes, il y a évidemment General Motors basé à Détroit dans le Michigan, mais Dearborn est aussi la ville natale de Henry Ford, où sont hébergés aujourd'hui les bureaux de la direction internationale de l'entreprise Ford (Ford Motor Company). C'est également dans cette ville que se trouve l'usine de River Rouge où était produite la Ford V8, la première Mercury, la Ford Thunderbird et pendant près de quarante ans la Ford Mustang. L'usine produit actuellement des pick-up de la série Ford F150.

    Outre son statut industriel, Dearborn accueille l'une des plus grandes communautés arabe et musulmane d'Amérique du Nord, laquelle consiste en une population de 40 000 personnes, ce qui représente près de 45% de la population de la ville. La plus grande mosquée d'Amérique du Nord, l'Islamic Center of America, ainsi que le Musée national arabo-américain sont situés dans la ville.

    Ce regain d'intérêt des Américains pour le marché et les investissements en Algérie est motivé, selon les responsables la Chambre de commerce arabo-américaine et le Conseil d'affaires algéro-américain, par la stabilité que connaît le pays et sa volonté de diversifier son économie après la chute du prix du baril. «Traditionnellement, le domaine des affaires entre les deux pays se focalise autour de l'industrie et des exportations des hydrocarbures. Mais depuis quelques années, les relations économiques sont devenues plus variées pour inclure en particulier les domaines de la santé et de l'agriculture», a indiqué Smaïl Chikhoune.

    De son côté, la présidente de la Chambre de commerce arabo-américaine, Fay Beydoun, a estimé que l'Algérie est un marché pratiquement inexploité pour les entreprises américaines, et cette visite offrira des opportunités d'affaires pour les entreprises américaines. «Avec une population de 39 millions d'habitants, une stabilité politique et une croissance économique, l'Algérie est d'un des marchés les plus attractifs dans le monde pour le commerce et les investissements américains», a déclaré Mme Beydoun, dans une déclaration rapportée par le journal américain.

    Hafid Mesbah

  • #2
    Objectif de la mission : dénicher, entre autres, des partenariats avec des constructeurs américains pour lancer l'industrie automobile en Algérie.
    En fait, le vrai objectif est de donner de l'Algérie une autre image que celle que se font les investisseurs américains.

    En juin dernier à l'occasion de la 48e édition de la Foire internationale d'Alger (FIA), Christopher Wilken, responsable par intérim de la section commerciale de l'ambassade US à Alger, dans son blog publié sur le site de cette dernière, n'avait pas manqué de rappeler à l'Algérie les règles commerciales qui devront être siennes pour envoyer des signaux forts en direction des investisseurs étrangers surtout américains.

    Le message énumèrera les griefs américains retenus contre le climat actuel des affaires en Algérie, affirmant que seules des mesures «concrètes» peuvent «augmenter l'intérêt commercial des entreprises américaines en Algérie, l'investissement et les échanges commerciaux avec l'Algérie».

    M. Wilken évoquera, à ce propos, la mise en place «de façon soudaine, sans aucune période progressive de mise en œuvre» des dernières restrictions sur l'importation des véhicules suite à l'arrêté Bouchouareb ainsi que de certains produits alimentaires et pharmaceutiques. Des décisions, selon l'Américain, qui portent «atteinte à la prévisibilité du climat des affaires dont les investisseurs ont besoin pour prendre des décisions à long terme».

    Quant aux griefs classiques occidentaux, ils se résument dans «les restrictions de placement, les interdictions d'importation» qui ont tendance à dissuader principalement «les entreprises américaines de venir investir en Algérie». La fameuse règle du 51/49 sur l'investissement reste «un obstacle majeur à l'investissement étranger en Algérie», précisera-t-il encore. (Source: Le Quotidien d'Oran)

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    • #3
      Dans la continuité ...

      Le FCE ouvre des bureaux de représentation aux États-Unis
      15:54 lundi 30 novembre 2015 | Par Tewfik Abdelbari

      Une délégation de 43 patrons du FCE est actuellement aux États-Unis pour un « road show » (mission d’affaires), du 30 novembre au 5 décembre, indique un communiqué de l’organisation patronale. La délégation est menée par le Président du FCE, Ali Haddad, en présence du ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb.


      Un bureau à New-York et à Los Angeles

      Le but de la visite, organisée en collaboration avec le Conseil d’affaires algéro-américain (USABC), est de tenir des rencontres d’affaires à Washington et à Détroit, dans les domaines de l’industrie agroalimentaire, l’automobile, la haute technologie et la construction, notamment. Le ministre Bouchouareb ainsi que l’Ambassadeur d’Algérie aux États-Unis, Madjid Bouguerra, prendront part à ces rencontres. Par ailleurs, une réception à l’honneur des entrepreneurs algériens a eu lieu à l’Ambassade d’Algérie.

      Le déplacement du FCE verra également l’installation de « deux membres honoraires » à New-York et à Los Angeles, sur la côte Est et Ouest respectivement, précise la même source. Ces derniers mois, l’organisation patronale a déjà ouvert des bureaux à l’étranger, comme à Paris, à Madrid et à Dubaï, en plus des représentations régionales dans plusieurs wilayas en Algérie.

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      • #4
        Que s’est-il passé à Détroit, aux États-Unis, durant la visite de Bouchouareb et du FCE ?

        Une délégation algérienne, menée par le président du Forum des Chefs d’Entreprises (FCE) Ali Haddad et le ministre de l’Industrie Abdeslam Bouchouareb, est depuis le 30 novembre en déplacement aux États-Unis pour un « roadshow » (une mission d’affaires).
        La mission semblait avoir pour objectif d’organiser des rencontres d’affaires dans plusieurs villes américaines, et d’installer « deux membres honoraires » du FCE à New York et Los Angeles.

        Cependant, les médias américains révèlent que le gouvernement algérien a promis d’investir 260 milliards de dollars aux États-Unis d’ici 2019.
        C’est ce qu’a rapporté, mardi, la chaîne américaine WXYZ Detroit, lors de l’escale de deux jours effectuée par la délégation algérienne dans la ville de Détroit (État du Michigan).

        L’annonce laisse pantois. Le chiffre de 260 milliards correspond en effet exactement à celui du fameux plan quinquennal d’investissements publics en Algérie pour la période 2015/2019.

        Que s’est-il donc passé pour que les Américains considèrent que les 260 milliards seront dédiés aux investissements algériens aux USA ? S’agit-il d’un glorieux malentendu causé par des errements dans la traduction ? Ou pire, la délégation algérienne se serait-elle laissée emporter par un désir d’impressionner ses interlocuteurs américains ?

        Peu importe ce qui en a été la cause : le mal est fait, et la crédibilité de l’Algérie aura du mal à s’en remettre, surtout que l’annonce n’a pas été faite nulle part. Abdeslam Bouchouareb expliquait le choix de l’escale à Détroit « spécialement car la ville est la capitale de l’automobile ». Cette affirmation n’est pourtant plus vraie depuis des décennies. Le ministre semble ignorer le statut actuel de Détroit. Le déclin de la ville a été longuement documenté, elle est aujourd’hui pratiquement en ruines.

        Ville-fantôme minée par la corruption, étouffée par des dettes colossales, Détroit est devenue en 2013, la première ville américaine à se déclarer en faillite. Ses habitants et ses dirigeants politiques continuent à se battre bec et ongles dans l’espoir de redonner vie à leur ville. Il est donc compréhensible que l’optimisme ait été de mise à l’arrivée de la délégation algérienne, un pays présenté comme une « puissance industrielle ».

        Le maire de Détroit, Mike Duggan, affichait lui-même une mine optimiste à l’aube de sa rencontre avec le ministre de l’Industrie algérien. Il semblait apparemment convaincu que sa ville pouvait bénéficier d’investissements algériens permettant de créer de l’emploi. La désillusion de Détroit risque d’être grande, et son opinion de l’Algérie sera probablement bien peu reluisante après la visite de la délégation algérienne.

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        • #5

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          • #6
            Je vois bien un fond souverain de quelques 10 aines de milliards de $ investit dans l'industrie automobile au Détroit et en Algérie, ça permettrait de relancer l'industrie auto au Détroit et de la lancer en Algérie à travers un réel transfert de technologie ..
            Dernière modification par Cicino, 04 décembre 2015, 17h12.

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            • #7
              A Detroit, la ville de Detroit, pas au Detroit...

              et de la lancer en Algérie à travers un réel transfert de technologie ..
              Naïf...
              Dernière modification par iridium, 04 décembre 2015, 18h39.

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