Le triste épisode de la Samir ne semble plus échauder l’Etat marocain, ni le faire renoncer à une option prise depuis des années, à savoir de disposer d’une raffinerie sur le sol national.
Et cette raffinerie ne serait pas forcément la Samir dont la « déconfiture » semble définitivement actée, dixit Abdelkader Aamara, ministre de l’énergie et des mines, lors du dîner débat sur « les enjeux de la libéralisation », organisé par l’hebdomadaire économique La Vie Eco, le 26 novembre. Aussi, les pouvoirs publics envisagent sérieusement l’option d’une nouvelle raffinerie qui serait vraisemblablement basée à Jorf Lasfar.
Par conséquent, la question se pose d’elle-même : que fera-t-on alors de la Samir ? Autre question sous-jacente : pourquoi construire une nouvelle raffinerie alors qu’un outil existe déjà ? Si l’on en croit le ministre, la Samir, société privée en difficulté, n’est plus une option envisageable sur le plan technique et financier.
En effet, la raffinerie est aujourd’hui valorisée à 10 milliards de DH, tout actif confondu, alors même qu’elle est endettée à hauteur d’au moins 43 milliards de DH.
Ainsi, plutôt que d’injecter cette somme colossale dans le sauvetage d’une infrastructure dont la validité technique reste à prouver, l’Etat envisage une nouvelle installation qui sera certainement plus performante et moins coûteuse. Dossier à suivre dans l’édition du vendredi 4 décembre de La Vie éco…
La Vie éco
Et cette raffinerie ne serait pas forcément la Samir dont la « déconfiture » semble définitivement actée, dixit Abdelkader Aamara, ministre de l’énergie et des mines, lors du dîner débat sur « les enjeux de la libéralisation », organisé par l’hebdomadaire économique La Vie Eco, le 26 novembre. Aussi, les pouvoirs publics envisagent sérieusement l’option d’une nouvelle raffinerie qui serait vraisemblablement basée à Jorf Lasfar.
Par conséquent, la question se pose d’elle-même : que fera-t-on alors de la Samir ? Autre question sous-jacente : pourquoi construire une nouvelle raffinerie alors qu’un outil existe déjà ? Si l’on en croit le ministre, la Samir, société privée en difficulté, n’est plus une option envisageable sur le plan technique et financier.
En effet, la raffinerie est aujourd’hui valorisée à 10 milliards de DH, tout actif confondu, alors même qu’elle est endettée à hauteur d’au moins 43 milliards de DH.
Ainsi, plutôt que d’injecter cette somme colossale dans le sauvetage d’une infrastructure dont la validité technique reste à prouver, l’Etat envisage une nouvelle installation qui sera certainement plus performante et moins coûteuse. Dossier à suivre dans l’édition du vendredi 4 décembre de La Vie éco…
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