Après avoir créé le fameux acronyme, Goldman Sachs a fermé son fonds d’investissement destiné aux Bric.
Créé en 2001 par l’économiste Jim O’Neill, l’acronyme Bric désignait les pays émergents de l’époque qui devaient devenir les géants de demain: le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine. L’économiste de la banque d’investissement Goldman Sachs avait d’ailleurs dû batailler avec son PDG, Lloyd Blankfein, qui préférait le terme Crib, étant donné la puissance de la Chine.
Mais pour la banque surnommée «la Firme», le terme de Bric a fait long feu. Quartz explique que cette dernière a fermé le fonds d’investissement qu’elle avait lancé dans les quatre pays. Alors qu’il avait presque atteint le milliard de dollars en 2010, il a ensuite perdu 88% de sa valeur. «Les investisseurs, et le reste du monde, y compris les leaders des nations du Brics, ont réalisé que le regroupement d’énormes nations, politiquement dissemblables et à des niveaux de développement et d’industrialisation différent n’est pas une formule magique pour des retours rapides, ou même garantis», écrit Quartz.
Les «cinq fragiles»
La fermeture de ce fonds représente également «la fin d’une ère», d’après Bloomberg. «L’acronyme Bric n’avait déjà aucun sens au départ car on avait regroupé au hasard quatre pays complètement différents, a déclaré Xavier Hovasse, de Carmignac Gestion. Si vous restreignez votre univers d’investissement, il est plus difficile d’obtenir des résultats. Je ne suis pas surpris que ces fonds se soient effondrés». En 2014, les cinq pays (l’Afrique du Sud ayant été adjointe entre temps au groupe) étaient surnommés les «cinq fragiles».
Pour Ted R. Bromund, un chercheur de la Heritage Foundation, l’idée que les Bric formaient un ensemble de puissances en devenir a toujours été un «rêve de marketeur»:
«Ce qu’ils ont en commun, avant tout, ce sont leurs problèmes.»
SLATE
Créé en 2001 par l’économiste Jim O’Neill, l’acronyme Bric désignait les pays émergents de l’époque qui devaient devenir les géants de demain: le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine. L’économiste de la banque d’investissement Goldman Sachs avait d’ailleurs dû batailler avec son PDG, Lloyd Blankfein, qui préférait le terme Crib, étant donné la puissance de la Chine.
Mais pour la banque surnommée «la Firme», le terme de Bric a fait long feu. Quartz explique que cette dernière a fermé le fonds d’investissement qu’elle avait lancé dans les quatre pays. Alors qu’il avait presque atteint le milliard de dollars en 2010, il a ensuite perdu 88% de sa valeur. «Les investisseurs, et le reste du monde, y compris les leaders des nations du Brics, ont réalisé que le regroupement d’énormes nations, politiquement dissemblables et à des niveaux de développement et d’industrialisation différent n’est pas une formule magique pour des retours rapides, ou même garantis», écrit Quartz.
Les «cinq fragiles»
La fermeture de ce fonds représente également «la fin d’une ère», d’après Bloomberg. «L’acronyme Bric n’avait déjà aucun sens au départ car on avait regroupé au hasard quatre pays complètement différents, a déclaré Xavier Hovasse, de Carmignac Gestion. Si vous restreignez votre univers d’investissement, il est plus difficile d’obtenir des résultats. Je ne suis pas surpris que ces fonds se soient effondrés». En 2014, les cinq pays (l’Afrique du Sud ayant été adjointe entre temps au groupe) étaient surnommés les «cinq fragiles».
Pour Ted R. Bromund, un chercheur de la Heritage Foundation, l’idée que les Bric formaient un ensemble de puissances en devenir a toujours été un «rêve de marketeur»:
«Ce qu’ils ont en commun, avant tout, ce sont leurs problèmes.»
SLATE
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