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Algérie : Budget/ Le gouvernement gèle des projets d’équipements

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  • Algérie : Budget/ Le gouvernement gèle des projets d’équipements

    Pour tenter de maîtriser le budget de l’Etat, les autorités tentent de freiner un maximum de projets. Ainsi, en plus des grands projets non encore entamés et qui sont à l’arrêt, le gouvernement a adressé, le 25 juin dernier et via la direction générale du budget, une correspondance aux responsables locaux au niveau des communes, wilayas ainsi que les divers ministères et institutions publiques afin de leur demander de « geler » toute opération d’équipement public en cours.
    Le document, signé de Farid Baka, directeur général du budget, enjoint les responsables locaux de son département de geler « tout projet non lancé (…) sauf autorisation express du premier ministre (…) qui dans tous les cas reste subordonnée aux priorités annoncées par le gouvernement ainsi qu’à la maturation totale des projets (…) ». En énoncé, le document précise qu’il se réfère aux instructions « de monsieur le premier ministre (…) relatives au gel d’opérations d’équipements publics ».
    Budget
    La correspondance du Directeur général du budget intervient quelques mois après un courrier similaire adressé par Abdelmalek Sellal aux administrations et ministères leur demandant de geler tous les projets qui ne sont pas encore lancés. Cette mesure s’inscrit dans le but d’économiser quelques dinars suite à la chute des prix du pétrole. Par conséquent, un peu partout à travers l’Algérie, les projets de construction de lycées, écoles, logements, sièges de daïra ou de tribunaux et de cours de Justice seront suspendus. Décidément, l’Algérie a connu des vaches grasses, mais il est venu le temps des vaches maigres.
    Essaïd Wakli
    *************

  • #2
    C'est une décision sage parce que le prix du baril, contrairement à toutes les prévisions ne décolle toujours pas. Au contraire.

    Pour aujourd'hui à 12h 59 (GMT)

    Baril à Londres: 49,31 USD
    Baril à NY: 56,11 USD

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    • #3
      quelque chose m'echappe.

      deja fin 2014 sellal instaure l'austerité

      Une Instruction d’Abdelmalek Sellal a été signée jeudi

      Austérité budgétaire : les mesures concrètes tombent
      Le gouvernement a pris des décisions fermes pour faire face à la baisse des prix du pétrole. ©Yahia/Liberté

      Gel des recrutements dans la Fonction publique, maîtrise et réduction des dépenses notamment à travers la limitation des déplacements officiels à l’étranger, limitation de création d’entreprises et établissements à caractère administratif, report des projets non prioritaires et non encore lancés, voilà, entre autres, les mesures d’urgence prises par le gouvernement en vue d’amortir des effets de la crise des prix du pétrole.

      Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a, une fois n’est pas coutume, mis un entrain et une célérité notables à prolonger par un acte concret sa déclaration de mercredi dernier au Palais des expositions dans lequel il a annoncé l’ère de l’austérité budgétaire. Jeudi, en effet, soit au lendemain de sa déclaration, il a émis, à l’adresse des membres du gouvernement, des walis et du directeur général de la Fonction publique et de la réforme administrative, une instruction dans laquelle il a détaillé les mesures à prendre de toute urgence afin de réduire la dépense publique. En tête de ces mesures, qui traduiront désormais l’austérité budgétaire, le gel de l’emploi dans la Fonction publique.
      Le Premier ministre a recommandé “de geler tout nouveau recrutement, sauf dans la limite des postes budgétaires disponibles, en recourant, et après accord du Premier ministre, à l’organisation des concours et examens nécessaires”. Quinze jours avant cette instruction, le Premier ministre avait déjà réactivé, pour la troisième année de suite, l’instruction relative à l’obligation de départ à la retraite pour les personnes âgées de 60 ans. L’instruction de Abdelmalek Sellal a disposé aussi “de privilégier le recours, chaque fois que c’est possible, la réaffectation des postes budgétaires disponibles, de maîtriser les dépenses de fonctionnement liées aux autres postes, notamment à travers la limitation des déplacements officiels à l’étranger et s’astreindre à la stricte représentation”, ainsi que “de réduire le coût des prises en charge des délégations étrangères, dans le cadre des échanges bilatéraux et des manifestations”. Toujours en matière de budget de fonctionnement, le Premier ministre a instruit ministres, walis et DG de la Fonction publique de “soumettre l’organisation de rencontres et autres manifestations à des règles strictes” mais aussi de “limiter la création d’entreprises publiques à caractère administratif” et de “s’astreindre aux infrastructures sociales et éducatives et veiller à leur saine gestion”.

      Les coupes dans le budget
      d’équipement
      L’instruction du Premier ministre a recommandé de reporter les projets qui ne sont pas encore lancés et donner la priorité au parachèvement des projets engagés dans les délais et dont les coûts sont arrêtés. Elle a disposé aussi de “ne pas autoriser les projets, sauf ceux à caractère social et à condition que soient réunies les conditions pour leur lancement effectif”. S’agissant des projets inscrits dans le programme en cours et qui ne sont pas encore lancés, le Premier ministre a instruit de les hiérarchiser en vue de les recapitaliser selon la priorité. Par ailleurs, le Premier ministre a recommandé de faire sortir du budget de l’État les projets à caractère commercial non encore engagés et les orienter vers un financement total ou partiel par le marché des capitaux. Il a recommandé, en outre, de “faire obligation aux détenteurs de projets de recourir obligatoirement, dans le cadre des marchés publics, aux produits nationaux” ainsi que “de faire participer les entreprises nationales publiques et privées dans la réalisation”. Le Premier ministre a rappelé également le caractère exceptionnel du gré à gré dans la passation des marchés publics.

      Élargissement de l’assiette
      de la fiscalité
      Comme autre mesure prise pour faire face à la crise du pétrole, le gouvernement a instruit d’améliorer la fiscalité ordinaire par l’élargissement graduelle de l’assiette de la fiscalité, de “redoubler l’effort pour intégrer l’activité informelle dans le marché formel, de renforcer le recouvrement des redevances de l’eau et de l’électricité”. Le Premier ministre a instruit aussi d’explorer et d’exploiter les hydrocarbures, y compris les non conventionnels.
      Impliquer les banques dans
      le financement de l’économie
      L’instruction du Premier ministre a recommandé de “mobiliser les banques et autres institutions financières pour participer au financement de l’économie nationale” et de prendre les mesures nécessaires pour plus d’implication des banques et institutions financières privées. Abdelmalek Sellal a instruit le ministre des Finances “d’améliorer graduellement le marché des capitaux pour remplacer le budget de l’État dans le financement de l’économie” ainsi que d’améliorer le réseau bancaire et renforcer l’épargne nationale. Le Premier ministre a recommandé aussi de “renforcer le contrôle sur le commerce extérieur et de lutter contre le transfert illicite des devises” et “d’édicter des normes pour réduire des importations”, cela à travers l’élaboration d’une nomenklatura des produits de consommation nationaux.

      liberté algerie
      3 mois plus tard, lle déficit budgétaire croit de 10%, on installe une austerité pour voir l'effet contraire, càd reduction du deficit

      Le déficit budgétaire se creuse, la balance des paiements enregistre un désiquilibre record
      Depuis le 2ème semestre 2014, les capacités de financement du Trésor se sont réduites de 571, 6 milliards de dinars. Les exportations hors–hydrocarbures se déclinent en quasi-nullité et on a forcément et copieusement puisé dans le Fonds de Réserves (FFR) pour couvrir le déficit budgétaire qui passe à 476 mds de dinars au 1er trimestre 2015 contre 432, 3 mds de dinars au 1er trimestre 2014.

      La note de la Banque d’Algérie indique qu’au 1er trimestre 2015 le solde total de la balance des paiements marque un déficit record de 10,72 mds de dollars contre à peine 98 millions de dollars pour la même période en 2014.
      mediaterranee.com

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      • #4
        et c 'est quand l arret de l import de ces voitures poubelles , et le retour aux moins de trois ans ,pourtant c est tout benef pour l etat , mais là on touche à la Mafia de l import import qui gere ce pays .
        Faute de grives , nous mangeons des Merles

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        • #5
          Aujourd'hui à 12h 59 (GMT)

          Baril à Londres: 49,31 USD
          Baril à NY: 56,11 USD
          A 16h 10 (GMT)

          Baril à Londres: 48,86 USD
          Baril à NY: 55,99 USD

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          • #6
            je vois que le Gouvernement Sellal est tétanisé devant les décisions salutaires à prendre

            Il essai de gagner du temps
            mais cela réduit sa marge de manœuvre future

            Ce qui arrive a l'Algérie aujourd'hui et ce qu'il y a de mieux pour elle
            Rien de mieux qu'une crise qui mettra le gouvernement dans l'obligation de faire les reformes indispensables qui mettrons l'Algérie dans le chemin d'une prospérité réelle.
            .
            .
            ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
            Napoléon III

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            • #7
              je suis entièrement d'accord avec avec vous, certes, il reste le risque social et ou politique, mais rien de mieux qu'une bonne crise pour mettre les pendules à l'heure, je trouve que le gouvernement tarde encore trop à prendre les mesures qui s'imposent: comme l'augmentation du prix de l'essence vers 30 da le litre et 20 da pour le gasoil ce qui est un minimum et pour commencer, ce ne sera pas la ruine pour la majorité des algériens.

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              • #8
                Toutes les importations ont baissé( y compris les produits alimentaires)..à l'exception des équipements agricoles.(bilan premier semestre 2015)

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                • #9
                  Envoyé par ecalir
                  ...je trouve que le gouvernement tarde encore trop à prendre les mesures qui s'imposent: comme l'augmentation du prix de l'essence vers 30 da le litre et 20 da pour le gasoil ce qui est un minimum et pour commencer, ce ne sera pas la ruine pour la majorité des algériens.
                  22/07/2015

                  Emirats arabes unis


                  Le ministère de l'Energie des Emirats arabes unis a annoncé mercredi que le prix des carburants ne serait désormais plus subventionné mais s'alignerait sur les cours mondiaux à compter du 1er août prochain, rapporte l'agence WAM

                  ----------------------------------
                  - Population : 1 million d’habitants nationaux

                  - Production: 2,8 millions de barils par jours

                  - Réserves de pétrole: 98 milliards de barils

                  - 7ème réserves mondiales de gaz


                  .

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