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Échanges commerciaux:Le Maroc plus compétitif sur le marché espagnol

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  • Échanges commerciaux:Le Maroc plus compétitif sur le marché espagnol

    Les échanges commerciaux du Maroc avec l’Espagne progressent plus vite qu’avec ses autres principaux partenaires. Ils se sont accrus d’environ 11% en moyenne annuelle sur les dix dernières années (2004-2014), soit un rythme supérieur à celui des échanges globaux du Maroc (9%), selon une note publiée par la Direction des études et des prévisions financières (DEPF). Ils se sont élevés à 95,6 milliards de DH en 2014, faisant de l’Espagne le premier partenaire commercial du Maroc, avec une part de 16,3% des échanges commerciaux en 2014, dépassant pour la première fois la France (15,8%).

    Le poids de l’Espagne dans les échanges commerciaux totaux du Maroc a nettement progressé au fil de la dernière décennie, gagnant 2,2 points, contrairement à la forte tendance baissière de la part relative de la France (-8,2 points). L’accroissement des exportations marocaines à destination de l’Espagne (+11% en moyenne par an) est plus rapide que celle des importations (+10%). De ce fait, le déficit commercial du Maroc avec son voisin du Nord s’est nettement allégé pour s’établir à 7,7 milliards en 2014 contre 16,5 milliards en 2013 et 20,6 milliards en 2012. De même, le taux de couverture s’est nettement amélioré pour atteindre 85% en 2014, contre 68% en 2013 et 60% en 2012, se rapprochant des niveaux enregistrés au début des années 2000 (environ 90% en moyenne pour la période 2001-2007).

    En 2014, les exportations marocaines vers l’Espagne ont rebondi de 25% par rapport à 2013, s’élevant à 43,9 milliards, après une reprise de 15,5% en 2013. Leur part dans les exportations globales du Maroc est ainsi passée à 22% contre 19% en 2013, dépassant ainsi celle de la France (20,5%). Ce qui a permis au Maroc d’améliorer sa part sur le marché espagnol pour en devenir le quinzième fournisseur en 2014, avançant de 10 rangs par rapport à 2001, «malgré une forte concurrence des pays émergents», note la DEPF. La part des exportations totales marocaines sur le marché espagnol est, en effet, passée à 1,5% en 2014 contre 0,7% en 2001.

    Les principaux produits exportés sont constitués des vêtements confectionnés (avec une part de 24% en 2014), des fils et câbles pour l'électricité (19%), des crustacés, mollusques et coquillages (8%), de voitures de tourisme (6%), des appareils pour la coupure ou la connexion des circuits électriques et résistances (5%). La nette progression des exportations en 2014 s’explique, notamment, par la forte augmentation des ventes des appareils pour la coupure ou la connexion des circuits électriques et résistances (+321%) et de voitures de tourisme (+156%). Par contre, la note de la DEPF relève une baisse des exportations pour l’acide phosphorique (-23% en 2014 après -28% en 2013), des tomates fraîches (-46% après +40%) et des parties et pièces pour voitures et véhicules de tourisme (-16% après -2,5%).

    Par groupes d’utilisation, les exportations sont composées essentiellement de produits finis de consommation (43% en 2014), de produits finis d'équipement industriel (25%), de produits alimentaires, boissons et tabacs (16%) et de demi-produits (9%). En ce qui concerne les exportations de vêtements confectionnés, le Maroc est le deuxième fournisseur de l’Espagne avec une part de 14,3% en 2014, loin derrière la Chine (23,6%).

    -S’agissant des importations marocaines en provenance de l'Espagne, elles ont totalisé 51,7 milliards en 2014, quasiment stables par rapport à 2013, mais en hausse de 64% depuis 2010. Elles ont représenté 13,4% du total des importations marocaines, maintenant l’Espagne au rang de premier fournisseur du Maroc pour la troisième année consécutive, juste devant la France (13,3% en 2014). Ces importations sont caractérisées par leur grande diversité. En 2014, elles sont composées principalement de demi-produits (avec une part de 34%), d’énergie et lubrifiants (24%), de produits finis d'équipement industriel (19%) et de produits finis de consommation (17%). -

    le matin

  • #2
    L'exportation des véhicules de tourisme a permis de reduire le déficit.

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