Un investissement de 2 mrds € pour le futur port du centre algérien
ALGÉRIE. Le futur port commercial de la région centre, prévu entre les villes de Cherchell et de Ténès à l'ouest d'Alger, nécessite un investissement de près de 200 mrds de dinars (2 mrds€ ) a indiqué le ministre des Transports, Boudjema Talai, à l'agence de presse APS.
Les financements pour la réalisation de cette infrastructure d'envergure, qui devra être réalisée en trois étapes dans un délai de dix ans, ne seront pas supportés par l'Etat, a ajouté le ministre en précisant que la finalisation des études de réalisation est toujours en cours. "Concernant le financement des travaux, nous étudions d'autres modes compte tenu du caractère économique de l'activité portuaire largement créatrice de croissance. Mon département ministériel écarte, pour le moment, d'aller vers les financements publics", a-t-il déclaré.
Boudjema Talai considère la réalisation de ce port comme une "urgence" pour augmenter les capacités portuaires actuelles de la région centre.
Selon les prévisions du secteur, le volume du trafic dans cette région du pays devrait atteindre, à cet horizon, 35 millions de tonnes de marchandises/an et deux millions de conteneurs de vingt pieds annuellement contre 30% de ce volume traité actuellement par les ports d'Alger et de Ténès, soit près de 10,5 millions de tonnes actuellement.
Le nouveau port du centre, qui devrait s'étendre sur une superficie de plus de 1 000 hectares, sera accompagné d'une zone logistique s'étalant sur 300 hectares pour traiter les activités maritimes. Une fois ce port réalisé, il est prévu de transférer progressivement certaines activités du port d’Alger vers cette nouvelle place portuaire.
Acia Kaci, à ALGER
ALGÉRIE. Le futur port commercial de la région centre, prévu entre les villes de Cherchell et de Ténès à l'ouest d'Alger, nécessite un investissement de près de 200 mrds de dinars (2 mrds€ ) a indiqué le ministre des Transports, Boudjema Talai, à l'agence de presse APS.
Les financements pour la réalisation de cette infrastructure d'envergure, qui devra être réalisée en trois étapes dans un délai de dix ans, ne seront pas supportés par l'Etat, a ajouté le ministre en précisant que la finalisation des études de réalisation est toujours en cours. "Concernant le financement des travaux, nous étudions d'autres modes compte tenu du caractère économique de l'activité portuaire largement créatrice de croissance. Mon département ministériel écarte, pour le moment, d'aller vers les financements publics", a-t-il déclaré.
Boudjema Talai considère la réalisation de ce port comme une "urgence" pour augmenter les capacités portuaires actuelles de la région centre.
Selon les prévisions du secteur, le volume du trafic dans cette région du pays devrait atteindre, à cet horizon, 35 millions de tonnes de marchandises/an et deux millions de conteneurs de vingt pieds annuellement contre 30% de ce volume traité actuellement par les ports d'Alger et de Ténès, soit près de 10,5 millions de tonnes actuellement.
Le nouveau port du centre, qui devrait s'étendre sur une superficie de plus de 1 000 hectares, sera accompagné d'une zone logistique s'étalant sur 300 hectares pour traiter les activités maritimes. Une fois ce port réalisé, il est prévu de transférer progressivement certaines activités du port d’Alger vers cette nouvelle place portuaire.
Acia Kaci, à ALGER
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