et ce n'est pas un cas isolé ![sad](https://www.algerie-dz.com/forums/core/images/smilies/sad.gif)
Peut être une spécificité marocaine
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Peut être une spécificité marocaine
Affaire Med Paper : Sanctions contre la famille Sefrioui
La Bourse de Casablanca et le CDVM défrayent encore la chronique. Sur fonds de volumes et de transactions douteuses, le cours de Med Paper a vu une hausse spectaculaire du cours en 2014. Il retourne actuellement vers ses profondeurs avec cette fois-ci, et à la clé, des soupçons de transactions douteuses et de ventes frauduleuses d'actions par les actionnaires majoritaires sur le marché central en bourse.
Aujourd'hui, les actionnaires majoritaires sont passibles de " sanctions " aprés que le CDVM ait leur a demandé de " régulariser leurs situations ".
Contacté par Bourse-Maroc.org, Mohsine Sefrioui PDG de Med Paper dit ne pas être au courant de l'affaire et que le CDVM peut faire ce qu'il veut en vertu des lois. Par ailleurs, il ne veut pas être dérangé un samedi matin. A priori, ça importe peu pour le dérangement que cela peut causer aux petits porteurs de tout perdre !
Une entreprise en faillite, mais cotée à la bourse de Casablanca
La situation comptable et financière de Med Paper est chaotique. Sans augmentation de capital pour résorber les déficits, l'entreprise est en faillite depuis plusieurs années, ...mais elle continue d’être cotée ! Les reports à nouveau déficitaires dépassent les 400 Mdhs pour un capital social de 258 Mdhs. Par ailleurs, les comptes arrêtés depuis fin 2013 font apparaître une situation nette inférieur au quart du capital, d'ou l'obligation de se prononcer sur la continuité de l'activité de l'entreprise ou sa mise en redressement judiciaire. Or, et le selon le dernier rapport du commissaires au comptes, les actionnaires majoritaires entendent " apporter leurs soutien à l'entreprise " et considèrent " que la continuité de l'exploitation de l'entreprise n'est pas compromise ". Sans parler des autres communiqués du management parfaitement confiants dans l'avenir de l'entreprise ( Voir en bas ), alors que ces mêmes actionnaires submergent le marché par des dizaines de milliers d'actions. Une course effrénée à la vente opérée par les Sefriouis qui s'apparente à un sauve qui peut.
D'autres cas, et toujours pas d'enseignements
Cette situation n'est pas sans rappeler les épisodes d'autres sociétés comme Mediaco ou Diac Salaf ou tous les niveaux de la protection et de l'information juridique, financière ont été bafoués. Ces situations qui ne font pas bouger le CDVM et la BVC qu’après que la maladie est suffisamment rongé l'entreprise pour qu'il n'y'est plus rien à sauver. La crise économique que vit le Maroc, à l'image des nombreux profit warnings publiés, a dévoilé l’extrême précarité des systèmes de contrôles de gouvernance des entreprises cotées et surtout de leurs relations avec la place financière. Aujourd'hui, plus rien ne garantit que des entreprises cotées respectent les lois, et pire, le CDVM, pour le moins que l'on puisse dire, ferme les yeux.
Le CDVM, à son tour, communique tard
Le CDVM diffuse un communiqué, tard le vendredi 13/03/2015 ou il nous " informe " de l'affaire et des sanctions qui seront engagés. Les actionnaires fautifs ont procédé au dépôt de leurs déclarations de franchissement de seuil le 6 Mars. Le CDVM a attendu jusqu'au 13/03 pour " éclairer " le marché. Le cours entre temps a perdu plus de 18% Nous pensons que devant des soupçons de manipulation de cours, de transactions douteuses il s'agit plutôt d'une affaire d'ordre pénale.
Les petits porteurs pris au piège devant la défaillance du systéme
Les parents pauvres et les derniers informés ce sont les actionnaires minoritaires et en particuliers les petits porteurs à la bourse dont certains s'exclament :
"Les associés concernés sont pris la main dans le sac. Ils n’avaient pas satisfaits individuellement à l’obligation de déclaration de franchissement à la baisse. Iles encourent alors les sanctions prévues par la circulaire du CDVM, sanctions non dissuasives certes. Mais ce n’est pas le plus important. Le plus important, c’est le délit relatif aux votes sciemment falsifiés de toutes les assemblées générales des associés qui avaient eu lieu dans l’intervalle de temps des cessions des actions opérées. Et là c’est du FAUX sanctionné pénalement par l’emprisonnement selon la loi sur les SA. Par ailleurs, dans cette situation , le lien avec le délit de manipulation du cours est facile à démontrer…..
ou se posent des questions :
" Qui a acheté ces paquets d’actions en douce ? Pourquoi ce gros porteur n’a pas déclaré le franchissement à la hausse ? Pourquoi se tait il ? "
"La CDG DEV qui est présente dans le conseil d’administration de MDP était elle au courant au moment de la tenue des assemblées?"
" Pourquoi divulguer cette affaire maintenant en pré-publication des résultats 2014"
"CDG dev qui est maintenant l‘actionnaire de référence va-t-il prendre le contrôle de la boite et évincer les actuels dirigeants ? Quel serait l’impact sur le business ? "
"Pourquoi le CDVM n’a pas suspendu la cotation au moment des contrôles qu’il a effectués ? Ces contrôles datent de quand ?"
" Pourquoi le CDVM n’a pas porté cette information à la connaissance du public dans les deux (2) jours qui suivent la date de leur réception ( dernière déclaration reçue le 06 mars selon le communiqué) ?"
"Le cdvm va-t-il limiter les dégâts lundi prochain pour suspendre l’action ( ce qu’il devrait faire en attendant de dévoiler en toute transparence l’identité des gros acheteurs ) et éviter plus de manipulation du cours ? "
La Bourse de Casablanca et le CDVM défrayent encore la chronique. Sur fonds de volumes et de transactions douteuses, le cours de Med Paper a vu une hausse spectaculaire du cours en 2014. Il retourne actuellement vers ses profondeurs avec cette fois-ci, et à la clé, des soupçons de transactions douteuses et de ventes frauduleuses d'actions par les actionnaires majoritaires sur le marché central en bourse.
Aujourd'hui, les actionnaires majoritaires sont passibles de " sanctions " aprés que le CDVM ait leur a demandé de " régulariser leurs situations ".
Contacté par Bourse-Maroc.org, Mohsine Sefrioui PDG de Med Paper dit ne pas être au courant de l'affaire et que le CDVM peut faire ce qu'il veut en vertu des lois. Par ailleurs, il ne veut pas être dérangé un samedi matin. A priori, ça importe peu pour le dérangement que cela peut causer aux petits porteurs de tout perdre !
Une entreprise en faillite, mais cotée à la bourse de Casablanca
La situation comptable et financière de Med Paper est chaotique. Sans augmentation de capital pour résorber les déficits, l'entreprise est en faillite depuis plusieurs années, ...mais elle continue d’être cotée ! Les reports à nouveau déficitaires dépassent les 400 Mdhs pour un capital social de 258 Mdhs. Par ailleurs, les comptes arrêtés depuis fin 2013 font apparaître une situation nette inférieur au quart du capital, d'ou l'obligation de se prononcer sur la continuité de l'activité de l'entreprise ou sa mise en redressement judiciaire. Or, et le selon le dernier rapport du commissaires au comptes, les actionnaires majoritaires entendent " apporter leurs soutien à l'entreprise " et considèrent " que la continuité de l'exploitation de l'entreprise n'est pas compromise ". Sans parler des autres communiqués du management parfaitement confiants dans l'avenir de l'entreprise ( Voir en bas ), alors que ces mêmes actionnaires submergent le marché par des dizaines de milliers d'actions. Une course effrénée à la vente opérée par les Sefriouis qui s'apparente à un sauve qui peut.
D'autres cas, et toujours pas d'enseignements
Cette situation n'est pas sans rappeler les épisodes d'autres sociétés comme Mediaco ou Diac Salaf ou tous les niveaux de la protection et de l'information juridique, financière ont été bafoués. Ces situations qui ne font pas bouger le CDVM et la BVC qu’après que la maladie est suffisamment rongé l'entreprise pour qu'il n'y'est plus rien à sauver. La crise économique que vit le Maroc, à l'image des nombreux profit warnings publiés, a dévoilé l’extrême précarité des systèmes de contrôles de gouvernance des entreprises cotées et surtout de leurs relations avec la place financière. Aujourd'hui, plus rien ne garantit que des entreprises cotées respectent les lois, et pire, le CDVM, pour le moins que l'on puisse dire, ferme les yeux.
Le CDVM, à son tour, communique tard
Le CDVM diffuse un communiqué, tard le vendredi 13/03/2015 ou il nous " informe " de l'affaire et des sanctions qui seront engagés. Les actionnaires fautifs ont procédé au dépôt de leurs déclarations de franchissement de seuil le 6 Mars. Le CDVM a attendu jusqu'au 13/03 pour " éclairer " le marché. Le cours entre temps a perdu plus de 18% Nous pensons que devant des soupçons de manipulation de cours, de transactions douteuses il s'agit plutôt d'une affaire d'ordre pénale.
Les petits porteurs pris au piège devant la défaillance du systéme
Les parents pauvres et les derniers informés ce sont les actionnaires minoritaires et en particuliers les petits porteurs à la bourse dont certains s'exclament :
"Les associés concernés sont pris la main dans le sac. Ils n’avaient pas satisfaits individuellement à l’obligation de déclaration de franchissement à la baisse. Iles encourent alors les sanctions prévues par la circulaire du CDVM, sanctions non dissuasives certes. Mais ce n’est pas le plus important. Le plus important, c’est le délit relatif aux votes sciemment falsifiés de toutes les assemblées générales des associés qui avaient eu lieu dans l’intervalle de temps des cessions des actions opérées. Et là c’est du FAUX sanctionné pénalement par l’emprisonnement selon la loi sur les SA. Par ailleurs, dans cette situation , le lien avec le délit de manipulation du cours est facile à démontrer…..
ou se posent des questions :
" Qui a acheté ces paquets d’actions en douce ? Pourquoi ce gros porteur n’a pas déclaré le franchissement à la hausse ? Pourquoi se tait il ? "
"La CDG DEV qui est présente dans le conseil d’administration de MDP était elle au courant au moment de la tenue des assemblées?"
" Pourquoi divulguer cette affaire maintenant en pré-publication des résultats 2014"
"CDG dev qui est maintenant l‘actionnaire de référence va-t-il prendre le contrôle de la boite et évincer les actuels dirigeants ? Quel serait l’impact sur le business ? "
"Pourquoi le CDVM n’a pas suspendu la cotation au moment des contrôles qu’il a effectués ? Ces contrôles datent de quand ?"
" Pourquoi le CDVM n’a pas porté cette information à la connaissance du public dans les deux (2) jours qui suivent la date de leur réception ( dernière déclaration reçue le 06 mars selon le communiqué) ?"
"Le cdvm va-t-il limiter les dégâts lundi prochain pour suspendre l’action ( ce qu’il devrait faire en attendant de dévoiler en toute transparence l’identité des gros acheteurs ) et éviter plus de manipulation du cours ? "
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