Madrid : ‘‘Le développement économique du Maroc est positif pour l’économie espagnole’’
Ainsi affirme, Gonzalo Escribano, chercheur à l’Institut Royal Elcano de Madrid.
Ayant signé, une tribune à ce sujet, sur le portail officiel du Real Instituto Elcano, intitulée ‘Un nuevo discurso para las relaciones económicas entre Marruecos y España’, Gonzalo Escribano a indiqué qu’au fur et à mesure que se développe, économiquement, le Maroc, sa perception par l’Espagne, comme concurrent disparaît au profit, d’un statut de partenaire, interdépendant industriellement avec sa voisine du nord.
Il s’agit d’une petite révolution dans la perception espagnole du Maroc, qui s’affranchit petit à petit, des stéréotypes historico-imaginaires, dépeignant le Maroc comme une source à problèmes sécuritaro-militaro-géopolitique, concurrent de l’Espagne sur les marchés des produits à faibles valeurs ajoutées comme les tomates.
Gonzalo Escribano en dit :
‘‘Peu d’Espagnols savent que la principale exportation du Maroc n’est pas la tomate (elle ne l’a jamais été) mais des produits des secteurs automobile et électronique intégrés dans des réseaux industriels européens à participation espagnole.’’
L’expert espagnol a plaidé que les discours politiques traitant des relations entre les deux pays, dans l’une et l’autre capitale, doivent intelligemment intégrer ces nouvelles donnes, afin d’en maximiser les effets.
Il a ainsi indiqué :
‘‘Passer de la perception traditionnelle de concurrent dans des secteurs de faibles valeurs ajoutée à devenir un partenaire intégré dans la chaîne de valeur est un exercice qui devrait commencer à se dessiner’’.
Gonzalo Escribano qui a rappelé que le Maroc et l’Espagne réussissent exemplairement leurs coopérations sécuritaires intérieures contre le terrorisme au Maroc et en Espagne et extérieures, en Afrique du Nord, au Sahel et jusqu’au Golfe de Guinée, a souligné qu’économiquement les deux pays deviennent également indispensables l’un à l’autre.
Il a ainsi rappelé :
‘‘L’Espagne est devenue le premier partenaire commercial du Maroc, où domine le commerce intra-industriel et intrafirme. Le Maroc, de son côté, est devenu le neuvième marché mondial espagnol, deuxième hors de l’UE, seulement derrière les USA, et bien sûr premier marché africain pour l’Espagne’’.
Cela pour conclure que Rabat et Madrid sont complémentaires, des partenaires économiques naturels et cette “nature” de la relation, appelle-t-il :
‘‘Requiert un discours cohérent avec ce fait. Il serait souhaitable que ce nouveau discours puisse s’étrenner, et si possible s’affiner’’.
Lemag
Ainsi affirme, Gonzalo Escribano, chercheur à l’Institut Royal Elcano de Madrid.
Ayant signé, une tribune à ce sujet, sur le portail officiel du Real Instituto Elcano, intitulée ‘Un nuevo discurso para las relaciones económicas entre Marruecos y España’, Gonzalo Escribano a indiqué qu’au fur et à mesure que se développe, économiquement, le Maroc, sa perception par l’Espagne, comme concurrent disparaît au profit, d’un statut de partenaire, interdépendant industriellement avec sa voisine du nord.
Il s’agit d’une petite révolution dans la perception espagnole du Maroc, qui s’affranchit petit à petit, des stéréotypes historico-imaginaires, dépeignant le Maroc comme une source à problèmes sécuritaro-militaro-géopolitique, concurrent de l’Espagne sur les marchés des produits à faibles valeurs ajoutées comme les tomates.
Gonzalo Escribano en dit :
‘‘Peu d’Espagnols savent que la principale exportation du Maroc n’est pas la tomate (elle ne l’a jamais été) mais des produits des secteurs automobile et électronique intégrés dans des réseaux industriels européens à participation espagnole.’’
L’expert espagnol a plaidé que les discours politiques traitant des relations entre les deux pays, dans l’une et l’autre capitale, doivent intelligemment intégrer ces nouvelles donnes, afin d’en maximiser les effets.
Il a ainsi indiqué :
‘‘Passer de la perception traditionnelle de concurrent dans des secteurs de faibles valeurs ajoutée à devenir un partenaire intégré dans la chaîne de valeur est un exercice qui devrait commencer à se dessiner’’.
Gonzalo Escribano qui a rappelé que le Maroc et l’Espagne réussissent exemplairement leurs coopérations sécuritaires intérieures contre le terrorisme au Maroc et en Espagne et extérieures, en Afrique du Nord, au Sahel et jusqu’au Golfe de Guinée, a souligné qu’économiquement les deux pays deviennent également indispensables l’un à l’autre.
Il a ainsi rappelé :
‘‘L’Espagne est devenue le premier partenaire commercial du Maroc, où domine le commerce intra-industriel et intrafirme. Le Maroc, de son côté, est devenu le neuvième marché mondial espagnol, deuxième hors de l’UE, seulement derrière les USA, et bien sûr premier marché africain pour l’Espagne’’.
Cela pour conclure que Rabat et Madrid sont complémentaires, des partenaires économiques naturels et cette “nature” de la relation, appelle-t-il :
‘‘Requiert un discours cohérent avec ce fait. Il serait souhaitable que ce nouveau discours puisse s’étrenner, et si possible s’affiner’’.
Lemag
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