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«Doing Business» classe l'Algérie à la 116e place

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  • «Doing Business» classe l'Algérie à la 116e place

    L’amélioration du climat des affaires en Algérie durant ces deux dernières années n’a pas bénéficié de la notation qui lui siérait au niveau des institutions internationales, selon l’estimation du ministre des Finances. L’Algérie a, certes, gagné quelques places entre 2005 et 2006 et c’est un bon signe, a déclaré le ministre des Finances, M. Mourad Medelci, avant d’insister pour dire : «Nous aurions dû en gagner beaucoup plus.» Intervenant à la veille d’un atelier de formation «Doing Business» [faire des affaires, NDLR], animé hier à Tunis par des experts de la Banque mondiale (BM) et de la Société financière internationale (SFI), M. Medelci a encore expliqué aux nombreux participants que «l’Algérie œuvre de façon à obtenir, en termes d’amélioration du climat des affaires, des places sur l’échiquier international qui correspondent le mieux à la situation du pays».

    D’après «Doing Business», qui classe les pays selon des paramètres de facilitation du climat des affaires, l’Algérie a gagné 7 points entre 2005 et 2006, passant de la 123e place à la 116e sur un total de 175 pays. Le pays reste donc mal classé en matière d’attrait des opérateurs économiques.

    C’est pourquoi le ministre des Finances ne se suffit pas de plaider pour une meilleure classification, mais argumente que le pays devrait être classé à «des places qui reflètent mieux sa situation, son potentiel, mais aussi les avancées enregistrées globalement sur le plan de la stabilité macroéconomique, de la stabilité financière et, plus encore, sur le plan des réformes juridiques ou des réformes financières».

    Abordant ce qui a été réalisé par le pays durant cette année, M. Medelci a ajouté que «2006 a permis d’enregistrer des avancées importantes […] nous sommes conscients de la nécessité de [les] poursuivre tout au long de 2007». Une année que «nous allons justement aborder avec un complément d’éclairage de ce qui résultera de cet atelier dédié aux fonctionnaires directement en charge de ces questions».

    M. Medelci a conduit la délégation algérienne à cette réunion, à laquelle ont pris part des responsables marocains et tunisiens ainsi que des experts de la BM, notamment son vice-président en charge du développement du secteur privé et du secteur financier, M. Michael Klein.

    La rencontre de Tunis a été axée sur le développement de l’investissement, l’amélioration du climat des affaires et les politiques industrielles menées en Algérie, en Tunisie et au Maroc. Le but de la rencontre est de pouvoir échanger les expériences dans le domaine du développement de l’investissement et des questions d’actualité, a déclaré M. Medelci avant de préciser que les questions d’actualité abordées sont «la maîtrise de l’information dans l’espace euro-maghrébin, les synergies à renforcer pour accéder, dans de meilleures positions, à des marchés extérieurs, l’encouragement réciproque au développement de la coopération entre les pays du Maghreb et les pays qui sont traditionnellement partenaires de nos pays».

    Les expériences des trois pays maghrébins ont été passées en revue, notamment en matière de développement de l’investissement et du climat des affaires, ainsi que les rôles que pourraient avoir leurs Etats en termes de développements sectoriels, d’appuis sélectifs et de stratégies industrielles.

    La rencontre a été ponctuée par la tenue, hier, d’un atelier de formation sur l’amélioration du climat des affaires tel que mesuré par les indicateurs «Doing Business».

    Par le Jeune Indépendant

  • #2
    Si l’Algérie avait suivi les recommandations de la banque mondiale en matière d’investissements, l’Algérie aurait gagné plusieurs points. Les problèmes sont connus : bureaucratie, problème de foncier, système bancaire, faible communication etc… mais les traitements tardent à venir.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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    • #3
      Un cas concret, 5 années pour ouvrir son restaurant à Alger par un franco algérien, qui vend de simple frite et des steaks, sous franchise Hippopotamus, le parcours du combattant, entre la pratique et le discours théorique, la fracture est grande, un étranger aurait laissé tomber au bout de 3 mois.
      Dernière modification par zek, 02 décembre 2006, 19h26.
      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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