A l'occasion de la visite du roi du Maroc au Sénégal, a été lancé le lundi 25 mai le Groupe d'impulsion économique maroco-sénégalais. Réunissant les patronats des deux pays, il vise à accroitre les liens d'affaires. Une quinzaine de conventions d'ordre économique ont par ailleurs été signées dans l'agro-alimentaire, les énergies vertes, l'immobilier ou la finance.
Coopération renforcée... A Dakar lundi 25 mai a été lancé le Groupe d'impulsion économique entre le Maroc et le Sénégal par Miriem Bensalah-Chaqroun, présidente de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et Baïdy Agne, président du Conseil national du patronat sénégalais (CNP). Ce en présence des deux chefs d'Etat Mohammed VI et Macky Sall qui ont présidé au lancement de la nouvelle structure.
UN GROUPE D’IMPULSION ÉCONOMIQUE
Lors de la cérémonie de mise en place du groupe d’impulsion économique, quinze accords de partenariat économique public-privé et privé-privé ont également été signés (voir ci dessous), lundi 25 mai au palais présidentiel à Dakar, devant Mohammed VI et Macky Sall, L'impact économique réel de ces accords, souvent non chiffrés et qui sont pour pour la plupart des conventions non engageantes n'est toutefois guère possible à évaluer.
Quant au Groupe d'impulsion économique maroco-sénégalais, il doit promouvoir les relations d'affaires et partenariat public-privé des deux pays. Il sera co-présidée par les ministres des Affaires étrangères et les présidents des patronats. Et doit se réunir tous les six mois.
Maroc et Sénégal ont identifiés une dizaine de secteurs d'activités jugés comme prioritaires, à savoir notamment l'agroalimentaire, la pêche, la finance, l’industrie, l’immobilier, la logistique, l’économie numérique ou la formation.
Pour rappel, le PIB par habitant au Maroc est de l'ordre de 3 000 dollars par an contre 1 000 dollars par an au Sénégal (27 000 dollars en moyenne pour l'UE-28). Les deux pays sont peuplés respectivement de 34 et 14 millions d'habitants.
CO-DÉVELOPPEMENT SUD-SUD
Pour Miriem Bensalah-Chaqroun : "Nous avons l'ambition d'être, ensemble, des acteurs économiques régionaux forts, au service du co-développement Sud-Sud (...)", Par ailleurs, un Forum économique sénégalo-marocain devrait se tenir sur une base annuelle.
Ces annonces s'inscrivent dans le cadre de la tournée actuelle du roi du Maroc dans quatre pays africains (Sénégal, Gabon,Côte d'Ivoire, Guinée Bissau). Une série de visites à vocation économique mais aussi diplomatique, le Maroc cherchant à resserrer ses liens avec les pays du continent alors qu'il n'est pas membre de l'Union africaine du fait de la question disputée du Sahara occidental. En 2014, Mohammed VI avait déjà réalisé un grand périple de plusieurs semaines en Afrique subsaharienne.
Ces dernières années, la moitié des investissements directs étrangers du Maroc ont été dirigés vers l'Afrique subsaharienne. Le patronat et les autorités du royaume ont déjà créé plusieurs groupements d'affaires avec des pays comme la Côte d'Ivoire, le Gabon ou le Mali.
Mais, cette semaine les milieux d'affaires marocains auront aussi les yeux tournés vers la France. A l'occasion de la "Rencontre de haut niveau" entre les autorités françaises et marocaines et la visite à Paris du chef de gouvernement Abdelilah Benkirane, un important forum économique Maroc France réunissant le Medef et la CGEM se tient ce jeudi 28 mai.
Quant au roi du maroc, il poursuit sa tournée africaine avec la Guinée Bissau, une première pour un souverain marocain. Il doit y arriver ce mercredi 27 mai pour trois jours, avec, selon la presse marocaine, une vingtaine d'accords de coopération en vue avec ce pays lusophone de 1,7 million d'habitants sorti en 2014 d'une période politique très troublée.
usine nouvelle
Coopération renforcée... A Dakar lundi 25 mai a été lancé le Groupe d'impulsion économique entre le Maroc et le Sénégal par Miriem Bensalah-Chaqroun, présidente de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et Baïdy Agne, président du Conseil national du patronat sénégalais (CNP). Ce en présence des deux chefs d'Etat Mohammed VI et Macky Sall qui ont présidé au lancement de la nouvelle structure.
UN GROUPE D’IMPULSION ÉCONOMIQUE
Lors de la cérémonie de mise en place du groupe d’impulsion économique, quinze accords de partenariat économique public-privé et privé-privé ont également été signés (voir ci dessous), lundi 25 mai au palais présidentiel à Dakar, devant Mohammed VI et Macky Sall, L'impact économique réel de ces accords, souvent non chiffrés et qui sont pour pour la plupart des conventions non engageantes n'est toutefois guère possible à évaluer.
Quant au Groupe d'impulsion économique maroco-sénégalais, il doit promouvoir les relations d'affaires et partenariat public-privé des deux pays. Il sera co-présidée par les ministres des Affaires étrangères et les présidents des patronats. Et doit se réunir tous les six mois.
Maroc et Sénégal ont identifiés une dizaine de secteurs d'activités jugés comme prioritaires, à savoir notamment l'agroalimentaire, la pêche, la finance, l’industrie, l’immobilier, la logistique, l’économie numérique ou la formation.
Pour rappel, le PIB par habitant au Maroc est de l'ordre de 3 000 dollars par an contre 1 000 dollars par an au Sénégal (27 000 dollars en moyenne pour l'UE-28). Les deux pays sont peuplés respectivement de 34 et 14 millions d'habitants.
CO-DÉVELOPPEMENT SUD-SUD
Pour Miriem Bensalah-Chaqroun : "Nous avons l'ambition d'être, ensemble, des acteurs économiques régionaux forts, au service du co-développement Sud-Sud (...)", Par ailleurs, un Forum économique sénégalo-marocain devrait se tenir sur une base annuelle.
Ces annonces s'inscrivent dans le cadre de la tournée actuelle du roi du Maroc dans quatre pays africains (Sénégal, Gabon,Côte d'Ivoire, Guinée Bissau). Une série de visites à vocation économique mais aussi diplomatique, le Maroc cherchant à resserrer ses liens avec les pays du continent alors qu'il n'est pas membre de l'Union africaine du fait de la question disputée du Sahara occidental. En 2014, Mohammed VI avait déjà réalisé un grand périple de plusieurs semaines en Afrique subsaharienne.
Ces dernières années, la moitié des investissements directs étrangers du Maroc ont été dirigés vers l'Afrique subsaharienne. Le patronat et les autorités du royaume ont déjà créé plusieurs groupements d'affaires avec des pays comme la Côte d'Ivoire, le Gabon ou le Mali.
Mais, cette semaine les milieux d'affaires marocains auront aussi les yeux tournés vers la France. A l'occasion de la "Rencontre de haut niveau" entre les autorités françaises et marocaines et la visite à Paris du chef de gouvernement Abdelilah Benkirane, un important forum économique Maroc France réunissant le Medef et la CGEM se tient ce jeudi 28 mai.
Quant au roi du maroc, il poursuit sa tournée africaine avec la Guinée Bissau, une première pour un souverain marocain. Il doit y arriver ce mercredi 27 mai pour trois jours, avec, selon la presse marocaine, une vingtaine d'accords de coopération en vue avec ce pays lusophone de 1,7 million d'habitants sorti en 2014 d'une période politique très troublée.
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