Une soixantaine d’entreprises ont décidé d’investir simultanément dans les provinces du Sud. Parmi elles: McDonald’s ou encore, Holmarcom. Pour cette région, il s’agit d’une véritable révolution.
Sinistré, souvent considéré comme une «zone inutile» du Maroc, le Sud pourrait vivre une véritable révolution économique. En effet, selon L’Economiste, dans son édition du 26 mars, une soixantaine d’hommes d’affaires ont décidé d’investir simultanément trois milliards de dirhams à Guelmim, Tan-Tan, Laâyoune, Boujdour et Dakhla. Et c’est bien évidemment la CGEM, à travers son premier forum régional d’investissement prévu le 28 mars prochain à Laâyoune, qui officialise l’évènement. Pour l’occasion, le syndicat des patrons a affrété un avion spécial qui décollera de Casablanca avec à son bord, une horde d’entrepreneurs et d’investisseurs désireux de mener des projets au Sahara dans les secteurs du textile, de la pêche, de la restauration et de la grande distribution. Au cours de ce forum, présidé par Meriem Bensalah Chakroun (patronne des patrons) et Mohamed Hassad (ministre de l’Intérieur), les hommes d’affaires devraient signer plusieurs conventions d’investissements et s’engager à s’implanter sur place. La CGEM mise sur la participation de 250 chefs d’entreprises, dont une centaine déjà présente au Sud. Leur mot d’ordre? Enclencher une dynamique sectorielle et transversale afin de créer l’environnement adéquat pour attirer encore plus d’investisseurs dans l’avenir.
Des majors qui montrent la voie
Plus concrètement, la cimenterie du groupe Anouar à Laâyoune a d’ores et déjà annoncé un investissement de 250 millions de dirhams tandis que le holding Holmarcom s’est engagé à construire une unité industrielle spécialisée dans les eaux minérales. Dans la région de Bir Guendouz, à Mhiriz, une plateforme destinée à améliorer les échanges commerciaux entre les régions du Sud et les partenaires d’Afrique subsaharienne devraient également voir le jour. Et à Guelmim, une unité industrielle de textile sera construite. D’autres projets prévus dans le domaine de la transformation des fruits, de l’emballage et de la biscuiterie devraient également éclore.
Afin d’améliorer l’attractivité de l’environnement-principal frein pour les investisseurs, plusieurs enseignes de restauration et de franchises spécialisées dans la parfumerie ou l’habillement ont décidé de s’implanter. Laâyoune sera désormais dotée des plus grandes enseignes de fast-food: McDonald’s et Pizza Hut, mais également d’un hypermarché Marjane. En plus de l’absence d’un cadre incitatif, la région manque aussi cruellement de main d’œuvre qualifiée. Pour y remédier, l’OFPPT sera mis à contribution afin de dispenser plusieurs formations professionnelles.
Autant d’annonces qui ne devraient pas en rester au stade de vœux pieux. La participation du ministre de l’Intérieur est déjà un signal positif et indique que le gouvernement souhaite accélérer la réalisation de tous ces projets. En effet, les Walis joueront un rôle vital dans la simplification des procédures et l’accès au foncier des domaines de l’Etat. Les banques, quant à elles, ont déjà été appelées à ouvrir les vannes du crédit. Preuve en est avec la participation de la Banque Populaire au forum de Laâyoune, qui compte animer un atelier B2B avec les chefs d’entreprises présents à l’évènement. A suivre
360 ma
Sinistré, souvent considéré comme une «zone inutile» du Maroc, le Sud pourrait vivre une véritable révolution économique. En effet, selon L’Economiste, dans son édition du 26 mars, une soixantaine d’hommes d’affaires ont décidé d’investir simultanément trois milliards de dirhams à Guelmim, Tan-Tan, Laâyoune, Boujdour et Dakhla. Et c’est bien évidemment la CGEM, à travers son premier forum régional d’investissement prévu le 28 mars prochain à Laâyoune, qui officialise l’évènement. Pour l’occasion, le syndicat des patrons a affrété un avion spécial qui décollera de Casablanca avec à son bord, une horde d’entrepreneurs et d’investisseurs désireux de mener des projets au Sahara dans les secteurs du textile, de la pêche, de la restauration et de la grande distribution. Au cours de ce forum, présidé par Meriem Bensalah Chakroun (patronne des patrons) et Mohamed Hassad (ministre de l’Intérieur), les hommes d’affaires devraient signer plusieurs conventions d’investissements et s’engager à s’implanter sur place. La CGEM mise sur la participation de 250 chefs d’entreprises, dont une centaine déjà présente au Sud. Leur mot d’ordre? Enclencher une dynamique sectorielle et transversale afin de créer l’environnement adéquat pour attirer encore plus d’investisseurs dans l’avenir.
Des majors qui montrent la voie
Plus concrètement, la cimenterie du groupe Anouar à Laâyoune a d’ores et déjà annoncé un investissement de 250 millions de dirhams tandis que le holding Holmarcom s’est engagé à construire une unité industrielle spécialisée dans les eaux minérales. Dans la région de Bir Guendouz, à Mhiriz, une plateforme destinée à améliorer les échanges commerciaux entre les régions du Sud et les partenaires d’Afrique subsaharienne devraient également voir le jour. Et à Guelmim, une unité industrielle de textile sera construite. D’autres projets prévus dans le domaine de la transformation des fruits, de l’emballage et de la biscuiterie devraient également éclore.
Afin d’améliorer l’attractivité de l’environnement-principal frein pour les investisseurs, plusieurs enseignes de restauration et de franchises spécialisées dans la parfumerie ou l’habillement ont décidé de s’implanter. Laâyoune sera désormais dotée des plus grandes enseignes de fast-food: McDonald’s et Pizza Hut, mais également d’un hypermarché Marjane. En plus de l’absence d’un cadre incitatif, la région manque aussi cruellement de main d’œuvre qualifiée. Pour y remédier, l’OFPPT sera mis à contribution afin de dispenser plusieurs formations professionnelles.
Autant d’annonces qui ne devraient pas en rester au stade de vœux pieux. La participation du ministre de l’Intérieur est déjà un signal positif et indique que le gouvernement souhaite accélérer la réalisation de tous ces projets. En effet, les Walis joueront un rôle vital dans la simplification des procédures et l’accès au foncier des domaines de l’Etat. Les banques, quant à elles, ont déjà été appelées à ouvrir les vannes du crédit. Preuve en est avec la participation de la Banque Populaire au forum de Laâyoune, qui compte animer un atelier B2B avec les chefs d’entreprises présents à l’évènement. A suivre
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