(Agence Ecofin) - Le Nigérian Stock Exchange, le marché financier du Nigéria, la première économie d'Afrique en termes de Produit Intérieur Brut, a achevé la semaine du 16 au 20 mars sur un nouveau recul de son indice global (Nigeria All Share Index), qui a cédé 4,5%, portant son recul global depuis le début de l'année, à 15,4%. Dans un contexte marqué par l'attente d'une élection présidentielle dangereuse, les investisseurs se montrent prudents et ont effectué à vue, des ventes massives de titres, ce qui se traduit techniquement par une baisse de la capitalisation boursière qui est désormais de 49,7 milliards $.
Désormais le marché financier nigérian se classe ainsi à la quatrième place africaine, derrière la bourse de Casablanca, troisième, avec une capitalisation boursière qui s'affichait au 20 mars 2015 à 50,7 milliards $ et l'Egyptian Exchange, deuxième, avec une capitalisation boursière de 68,8 milliards $ au 17 mars 2015. La première place financière d'Afrique, sans contestation, demeure l'Afrique du sud, avec une capitalisation boursière de 376 milliards $ au 20 mars 2015.
De passage sur la bourse de Lagos, le président sortant et candidat à sa propre succession Goodluck Jonathan, a promis qu'il proposera toutes les mesures incitatives, visant à faire arriver des grands groupes opérant au Nigéria sur le marché financier local, s’il est réélu à son poste.
Lamido Sanusi, l'ancien gouverneur déchu de la banque centrale du Nigéria a exprimé son pessimisme général. Il a affirmé dans une interview accordée à un média nigérian cette semaine, que la morosité que connait le marché financier nigérian à l'instar de toute l'économie du pays, est la conséquence du refus du gouvernement actuel de lire les signaux avant-coureurs et d'avoir poursuivi une politique économique qui ne prenait pas suffisamment en compte, le besoin d'une inclusion plus efficace des secteurs non pétroliers
Désormais le marché financier nigérian se classe ainsi à la quatrième place africaine, derrière la bourse de Casablanca, troisième, avec une capitalisation boursière qui s'affichait au 20 mars 2015 à 50,7 milliards $ et l'Egyptian Exchange, deuxième, avec une capitalisation boursière de 68,8 milliards $ au 17 mars 2015. La première place financière d'Afrique, sans contestation, demeure l'Afrique du sud, avec une capitalisation boursière de 376 milliards $ au 20 mars 2015.
De passage sur la bourse de Lagos, le président sortant et candidat à sa propre succession Goodluck Jonathan, a promis qu'il proposera toutes les mesures incitatives, visant à faire arriver des grands groupes opérant au Nigéria sur le marché financier local, s’il est réélu à son poste.
Lamido Sanusi, l'ancien gouverneur déchu de la banque centrale du Nigéria a exprimé son pessimisme général. Il a affirmé dans une interview accordée à un média nigérian cette semaine, que la morosité que connait le marché financier nigérian à l'instar de toute l'économie du pays, est la conséquence du refus du gouvernement actuel de lire les signaux avant-coureurs et d'avoir poursuivi une politique économique qui ne prenait pas suffisamment en compte, le besoin d'une inclusion plus efficace des secteurs non pétroliers