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Lenovo boucle le rachat des serveurs d'IBM

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  • Lenovo boucle le rachat des serveurs d'IBM

    Le groupe chinois annonce la finalisation de l'acquisition des serveurs x86 d'IBM, pour 2,1 milliards de dollars. Une opération qui va permettre à Lenovo de concurrencer les Américains dans ce domaine.

    Annoncée en début d'année, le rachat de la division serveurs x86 d'IBM par Lenovo pour 2,1 milliards de dollars sera bouclé mercredi 1er octobre. Le prix initialement fixé de 2,3 milliards de dollars a été revu à la baisse après évaluation des stocks. Avec cette nouvelle acquisition, le groupe chinois devient numéro un mondial pour cette catégorie de serveurs, dits «légers». Ce segment représente un marché de 42 milliards de dollars.

    Cette acquisition devrait permettre à Lenovo de générer 5 milliards de dollars de chiffre d'affaires annuel supplémentaires (pour son année fiscale 2013/2014, Lenovo a dégagé 38,7 milliards de dollars de revenus). En outre, les serveurs x86 dégage une marge supérieure à 4 %, qui est celle de Lenovo PC.

    Lenovo continue de diversifier son offre et poursuit sa stratégie baptisée «PC Plus». Le groupe, qui a déjà racheté la division ordinateurs personnels d'IBM en 2005, est devenu le numéro un mondial des PC en 2013, détrônant HP. Face au recul des ventes mondiales de PC, Lenovo a décidé de diversifier son offre y ajoutant des tablettes, des smartphones et des serveurs. Il dispose désormais d'une gamme qui lui permet de couvrir une grande partie des besoins des entreprises. Parallèlement, le groupe poursuit son offensive dans le grand public. Cela fait un peu plus de dix-huit mois que Lenovo commercialise des PC et des tablettes auprès des consommateurs et non plus dans les seules entreprises.

    «Nous avons déjà prouvé notre capacité à intégrer de nouvelles équipes», a souligné Yang Yuanqing, le PDG de Lenovo, qui s'est dit «confiant» quant à l'exécution de la fusion. Un point d'autant plus important qu'une autre opération devrait bientôt être bouclée: le rachat de Motorola . Là encore, cette acquisition permettra au groupe chinois d'accéder directement à la troisième marche du podiumddu marché des smartphones.

    Elsa Bembaron
    Le Figaro
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    après leurs pc vendu avec un mouchard, qui se risquerait à mettre ses données dans des serveurs lenovo?

    rue89
    Y a un mouchard dans l’ordi ! Lenovo prêt « à tout » pour se faire pardonner
    Lenovo, premier constructeur de PC au monde, traverse une phase très délicate.

    Un adware – ce petit logiciel que l’on chope habituellement sur des sites bizarres et qui inonde notre ordinateur de publicités – était intentionnellement installé d’office dans certains ordinateurs portables du constructeur pour pouvoir proposer des publicités personnalisées en fonction des habitudes des utilisateurs.

    Pire : ce publiciel, dénommé Superfish, pouvait accéder aux connexions sécurisées de l’utilisateur, laissant ainsi la porte ouverte à des hackers ou des logiciels espions.

    Cette faille a de nombreux précédents ; mais qu’un constructeur en soit à l’origine est plus inhabituel. Avec des conséquences qui risquent d’être durables sur le « contrat de confiance » qui unissait la marque et ses clients.

    Superfish, au service des utilisateurs ?

    En effet, Lenovo a commencé par ignorer les premiers signalements de la présence de cet adware, donnés dès septembre 2014 par des utilisateurs sur le forum du constructeur.

    Il a fallu attendre la fin du mois de janvier pour qu’un administrateur annonce finalement que ce logiciel allait être mis hors-service, tout en restant le plus vague possible :

    « Nous avons temporairement fait cesser l’activité de Superfish de nos systèmes d’utilisateurs. Pour être clair, Superfish [...] aide les utilisateurs à découvrir de nouveaux produits. La technologie analyse les images du Web et présente des produits similaires à des prix inférieurs.

    Cette technologie est strictement basée sur les images et non sur les comportements d’utilisateurs. A la première utilisation, les conditions d’utilisation sont présentées et l’utilisateur peut choisir de ne pas les accepter, Superfish sera alors désactivé. »

    Ce n’était que le début de la crise. Le 19 février, le site Ars Technica révèle que le logiciel ne pose pas seulement des problèmes pour les publicités, mais présente des risques d’intrusion dans des connexions sécurisées.

    « On s’est plantés. On assume »

    Ce même jour, l’entreprise publie un communiqué officiel, s’excusant de la situation et annonçant qu’elle a coupé les serveurs alimentant le logiciel. Lenovo propose à ses clients un guide pour supprimer l’adware de la liste des ordinateurs affectés.

    Une étape nécessaire pour Didier Heiderich, président de l’Observatoire international des crises :

    « Pour ses intérêts, l’entreprise ne doit pas prêter le flan aux attaques en n’y répondant pas tout de suite. Elle doit aussi délimiter le périmètre des produits affectés. Ce qui n’est pas évident dans ce cas. Une très grande partie de la gamme n’est pas concernée, mais la perte de confiance risque d’être généralisée à tout Lenovo. »

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    • #3
      Je dirais que la Chine rentre dans le patrimoine américain mais qui veut acheter du patrimoine chinois, Personne.
      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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