Un commerce d'un nouveau genre, qui propose de faire ses courses en échange de services, va bientôt voir le jour à Toulouse. Les modalités d'implantation de ce supermarché coopératif sont en cours de finalisation.
Pas encore sorti de terre qu'il suscite déjà l'engouement. Depuis quelques jours, le projet de supermarché coopératif de La Louve connaît un vif succès à Toulouse : sur les réseaux sociaux, la page Facebook enregistre 771 mentions "j'aime" et mardi, la réunion organisée dans les locaux de la Serre a rassemblé près de 80 personnes.
Un concept qui fait ses preuves à New York depuis 40 ans
Le principe: les clients peuvent faire leurs courses, essentiellement des produits bio et à moindre coût, en contrepartie de trois heures mensuelles d'aide à la gestion de la grande surface. Ménage, comptabilité, mise en rayon, livraison de courses à domicile sont acceptés. "Grâce à une centrale d'achat on assure les prix 20 à 30% moins chers pour le client tout en achetant au prix juste au producteur", explique Céline Laporte, une des porteurs du projet.
Depuis 40 ans, un concept similaire rassemble près de 16.000 personnes dans le quartier de Brooklyn à New-York et à Paris, l'enseigne La Louve devrait ouvrir ses portes d'ici fin 2015. Si dans l'assemblée, essentiellement des étudiants ou de jeunes salariés, la pertinence du projet fait l'unanimité, les avis divergent sur certaines modalités. Notamment le fait de réserver le lieu aux seuls membres de la coopérative.
Une ouverture prévue dans 18 mois
"Il ne faut pas que cela devienne un 'ghetto bobo!'", lance une participante. "Si on ne l'ouvre pas à d'autres personnes, ils ne pourront pas connaître son existence et ses avantages", martèle Michelle. A l'autre bout de la salle, Andréa, conquise par l'idée leur répond : "C'est avant tout un projet coopératif, le principe est que je donne de mon temps pour acheter des produits moins cher et de qualité".
Les questions de double étiquetage et de l'emplacement de la future grande surface ont également été débattues. Autant de pistes de réflexions qui seront abordées lors des deux réunions supplémentaires programmées en mars. Le commerce pourrait voir le jour d'ici un an et demi.
metronews
Pas encore sorti de terre qu'il suscite déjà l'engouement. Depuis quelques jours, le projet de supermarché coopératif de La Louve connaît un vif succès à Toulouse : sur les réseaux sociaux, la page Facebook enregistre 771 mentions "j'aime" et mardi, la réunion organisée dans les locaux de la Serre a rassemblé près de 80 personnes.
Un concept qui fait ses preuves à New York depuis 40 ans
Le principe: les clients peuvent faire leurs courses, essentiellement des produits bio et à moindre coût, en contrepartie de trois heures mensuelles d'aide à la gestion de la grande surface. Ménage, comptabilité, mise en rayon, livraison de courses à domicile sont acceptés. "Grâce à une centrale d'achat on assure les prix 20 à 30% moins chers pour le client tout en achetant au prix juste au producteur", explique Céline Laporte, une des porteurs du projet.
Depuis 40 ans, un concept similaire rassemble près de 16.000 personnes dans le quartier de Brooklyn à New-York et à Paris, l'enseigne La Louve devrait ouvrir ses portes d'ici fin 2015. Si dans l'assemblée, essentiellement des étudiants ou de jeunes salariés, la pertinence du projet fait l'unanimité, les avis divergent sur certaines modalités. Notamment le fait de réserver le lieu aux seuls membres de la coopérative.
Une ouverture prévue dans 18 mois
"Il ne faut pas que cela devienne un 'ghetto bobo!'", lance une participante. "Si on ne l'ouvre pas à d'autres personnes, ils ne pourront pas connaître son existence et ses avantages", martèle Michelle. A l'autre bout de la salle, Andréa, conquise par l'idée leur répond : "C'est avant tout un projet coopératif, le principe est que je donne de mon temps pour acheter des produits moins cher et de qualité".
Les questions de double étiquetage et de l'emplacement de la future grande surface ont également été débattues. Autant de pistes de réflexions qui seront abordées lors des deux réunions supplémentaires programmées en mars. Le commerce pourrait voir le jour d'ici un an et demi.
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