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Le Credit Agricole a déposé une offre sur la filiale du fonds de pension Oyak. Le Crédit agricole est en concurrence avec un établissement britannique Standard Chartered.
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Le Crédit Agricole agricole a du mal à freiner son appétit. La Banque verte a déposé une offre de rachat de la banque Oyak, filiale du gestionnaire des retraites de l'armée turque. Selon cette information révélée par Les Échos, la banque française est en concurrence avec l'établissement britannique Standard Chartered. Oyak devrait sélectionner le repreneur de sa filiale la semaine prochaine.
Un réseau de 307 agences
Le fonds de pension avait précisé le mois dernier qu'il recherchait pour la banque Oyak soit un partenaire de long terme, soit un acquéreur de la totalité du capital. Valorisée de 1 à 2,5 milliards d'euros selon les sources, la huitième banque privée turque compte 307 agences. Elle a dégagé un bénéfice net de 248 millions de livres turques (137 millions d'euros) en 2005.
L'intérêt du Crédit agricole pour cette banque a de quoi surprendre. Le groupe a annoncé il y a quinze jours son intention de faire une pause. « Il est clair que de grandes opérations ne sont pas envisagées dans l'immédiat », a expliqué Jean-Marie Sander, président de la Fédération nationale du Crédit agricole. En moins d'un an, la Banque verte a déjà investi 9 milliards d'euros à l'international. Outre de petites acquisitions en Égypte, en Ukraine et en Italie, elle a mis la main sur la quatrième banque grecque, Emporiki (2 milliards d'euros), et sur une partie du réseau italien de Banca Intesa (6 milliards).
Focalisé comme il l'est sur son expansion internationale, le Crédit agricole peut difficilement négliger une occasion de grossir en Turquie. D'autant moins qu'un rapprochement avec le puissant fonds de pension de l'armée turque est une garantie de part de marché. D'autres entreprises françaises l'ont bien compris. Renault, Total et Axa ont déjà conclu des partenariats avec le gestionnaire des retraites des centaines de milliers de soldats turcs.
Par le figaro
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Le Crédit Agricole agricole a du mal à freiner son appétit. La Banque verte a déposé une offre de rachat de la banque Oyak, filiale du gestionnaire des retraites de l'armée turque. Selon cette information révélée par Les Échos, la banque française est en concurrence avec l'établissement britannique Standard Chartered. Oyak devrait sélectionner le repreneur de sa filiale la semaine prochaine.
Un réseau de 307 agences
Le fonds de pension avait précisé le mois dernier qu'il recherchait pour la banque Oyak soit un partenaire de long terme, soit un acquéreur de la totalité du capital. Valorisée de 1 à 2,5 milliards d'euros selon les sources, la huitième banque privée turque compte 307 agences. Elle a dégagé un bénéfice net de 248 millions de livres turques (137 millions d'euros) en 2005.
L'intérêt du Crédit agricole pour cette banque a de quoi surprendre. Le groupe a annoncé il y a quinze jours son intention de faire une pause. « Il est clair que de grandes opérations ne sont pas envisagées dans l'immédiat », a expliqué Jean-Marie Sander, président de la Fédération nationale du Crédit agricole. En moins d'un an, la Banque verte a déjà investi 9 milliards d'euros à l'international. Outre de petites acquisitions en Égypte, en Ukraine et en Italie, elle a mis la main sur la quatrième banque grecque, Emporiki (2 milliards d'euros), et sur une partie du réseau italien de Banca Intesa (6 milliards).
Focalisé comme il l'est sur son expansion internationale, le Crédit agricole peut difficilement négliger une occasion de grossir en Turquie. D'autant moins qu'un rapprochement avec le puissant fonds de pension de l'armée turque est une garantie de part de marché. D'autres entreprises françaises l'ont bien compris. Renault, Total et Axa ont déjà conclu des partenariats avec le gestionnaire des retraites des centaines de milliers de soldats turcs.
Par le figaro