LE MONDE | 05.08.2014 à 11h23 • Mis à jour le 05.08.2014 à 19h21 | Par Dominique Gallois
La bataille de l'espace est engagée. Emmenés par les Français, les Européens sont passés à l'offensive pour contrer la société américaine SpaceX. Il est vrai qu'avec sa fusée Falcon 9 et ses lancements à prix cassés, le milliardaire Elon Musk, cofondateur de cette entreprise, est bien décidé à bouleverser le secteur spatial.
Cette « réaction » européenne comprend la conception d'un nouveau lanceur Ariane 6 à l'horizon 2019, mais aussi la fabrication de satellites plus légers et plus performants grâce à une propulsion tout-électrique.
Grâce à des batteries embarquées, cette technologie se substitue à la propulsion chimique pour permettre au satellite de gagner son orbite géostationnaire après s'être détaché de la fusée et pour ensuite y évoluer au cours de sa mission. L'américain Boeing avait pris de l'avance, Airbus vient de combler le retard.
Annoncée le 31 juillet, cette mobilisation a valeur de symbole. L'opérateur français de satellites Eutelsat, numéro trois mondial du secteur, a signé avec Airbus Defence and Space l'acquisition d'un satellite tout-électrique de 3,5 tonnes et a sélectionné Arianespace pour son lancement, en 2017, sur Ariane 5.
Ce contrat est d'autant plus « tricolore » que la filière électrique – développée par Airbus, Thales Alenia Space et Safran – est soutenue par les pouvoirs publics par le biais du Centre national d'études spatiales (CNES) et des programmes d'investissements d'avenir. Son développement fait partie des trente-quatre plans du gouvernement au titre de la « Nouvelle France industrielle » présenté...
La bataille de l'espace est engagée. Emmenés par les Français, les Européens sont passés à l'offensive pour contrer la société américaine SpaceX. Il est vrai qu'avec sa fusée Falcon 9 et ses lancements à prix cassés, le milliardaire Elon Musk, cofondateur de cette entreprise, est bien décidé à bouleverser le secteur spatial.
Cette « réaction » européenne comprend la conception d'un nouveau lanceur Ariane 6 à l'horizon 2019, mais aussi la fabrication de satellites plus légers et plus performants grâce à une propulsion tout-électrique.
Grâce à des batteries embarquées, cette technologie se substitue à la propulsion chimique pour permettre au satellite de gagner son orbite géostationnaire après s'être détaché de la fusée et pour ensuite y évoluer au cours de sa mission. L'américain Boeing avait pris de l'avance, Airbus vient de combler le retard.
Annoncée le 31 juillet, cette mobilisation a valeur de symbole. L'opérateur français de satellites Eutelsat, numéro trois mondial du secteur, a signé avec Airbus Defence and Space l'acquisition d'un satellite tout-électrique de 3,5 tonnes et a sélectionné Arianespace pour son lancement, en 2017, sur Ariane 5.
Ce contrat est d'autant plus « tricolore » que la filière électrique – développée par Airbus, Thales Alenia Space et Safran – est soutenue par les pouvoirs publics par le biais du Centre national d'études spatiales (CNES) et des programmes d'investissements d'avenir. Son développement fait partie des trente-quatre plans du gouvernement au titre de la « Nouvelle France industrielle » présenté...
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