HELSINKI, 15 mai (Reuters) - L'économie finlandaise est retombée en récession au premier trimestre, le pays souffrant toujours de la faiblesse de la demande pour ses principaux produits d'exportation, dont le papier, et de l'atonie de la consommation des ménages.
Selon des données préliminaires publiées jeudi par l'office des statistiques finlandais, le produit intérieur brut (PIB) a baissé de 0,4% sur les trois premiers mois de l'année, après un recul de 0,3% au quatrième trimestre 2013.
Une récession se définit techniquement comme deux trimestres consécutifs de recul du PIB.
La Finlande est l'un des derniers pays de la zone euro à avoir conservé une note de crédit "triple A" mais la faiblesse de la demande chez ses partenaires européens a affecté ses exportations de papier, de machines et de navires.
A cela se sont rajoutées les difficultés de Nokia ces dernières années et, encore plus récemment, les tensions entre la Russie et l'Occident au sujet de l'Ukraine.
Un dixième des exportations de la Finlande vont vers la Russie, principal partenaire commercial du pays. Un renforcement des sanctions des Etats-Unis et de l'Union européenne à l'encontre de Moscou pourrait affecter encore davantage le commerce extérieur finlandais.
"Cela ne se présente pas bien. Une stagnation de l'économie pour l'ensemble de l'année commence déjà à ressembler à un exploit", a déclaré Jan Von Gerich, économiste chez Nordea.
"Si la situation se détériore en Russie, cela deviendra une année de contraction."
Le mois dernier, le gouvernement finlandais a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour cette année et pour 2015, ne tablant plus que sur une croissance de 0,5% et 1,4% respectivement.
Début avril, Standard & Poor's a abaissé de stable à négative sa perspective sur la note "AAA" attribuée à la Finlande, évoquant les freins persistants pesant sur la croissance et des incertitudes politiques.
Le Premier ministre finlandais, Jyrki Katainen, a annoncé le 5 avril lors d'une conférence de presse qu'il démissionnerait en juin prochain après le congrès de son Parti de la coalition nationale.
Depuis 2011, il est à la tête d'une coalition gouvernementale qui rassemble tant bien que mal six formations politiques. (Jussi Rosendahl, Benoît Van Overstraeten pour le service français, édité par Marc Angrand)
Selon des données préliminaires publiées jeudi par l'office des statistiques finlandais, le produit intérieur brut (PIB) a baissé de 0,4% sur les trois premiers mois de l'année, après un recul de 0,3% au quatrième trimestre 2013.
Une récession se définit techniquement comme deux trimestres consécutifs de recul du PIB.
La Finlande est l'un des derniers pays de la zone euro à avoir conservé une note de crédit "triple A" mais la faiblesse de la demande chez ses partenaires européens a affecté ses exportations de papier, de machines et de navires.
A cela se sont rajoutées les difficultés de Nokia ces dernières années et, encore plus récemment, les tensions entre la Russie et l'Occident au sujet de l'Ukraine.
Un dixième des exportations de la Finlande vont vers la Russie, principal partenaire commercial du pays. Un renforcement des sanctions des Etats-Unis et de l'Union européenne à l'encontre de Moscou pourrait affecter encore davantage le commerce extérieur finlandais.
"Cela ne se présente pas bien. Une stagnation de l'économie pour l'ensemble de l'année commence déjà à ressembler à un exploit", a déclaré Jan Von Gerich, économiste chez Nordea.
"Si la situation se détériore en Russie, cela deviendra une année de contraction."
Le mois dernier, le gouvernement finlandais a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour cette année et pour 2015, ne tablant plus que sur une croissance de 0,5% et 1,4% respectivement.
Début avril, Standard & Poor's a abaissé de stable à négative sa perspective sur la note "AAA" attribuée à la Finlande, évoquant les freins persistants pesant sur la croissance et des incertitudes politiques.
Le Premier ministre finlandais, Jyrki Katainen, a annoncé le 5 avril lors d'une conférence de presse qu'il démissionnerait en juin prochain après le congrès de son Parti de la coalition nationale.
Depuis 2011, il est à la tête d'une coalition gouvernementale qui rassemble tant bien que mal six formations politiques. (Jussi Rosendahl, Benoît Van Overstraeten pour le service français, édité par Marc Angrand)
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