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Compétitivité industrielle Une nouvelle carte mondiale se dessine -

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  • Compétitivité industrielle Une nouvelle carte mondiale se dessine -

    L'Asie perd du terrain, la France décroche, selon le cabinet BCG
    Le Brésil a les coûts de production les plus élevés


    En 10 ans, l'avantage compétitif de la Chine, en particulier par rapport aux Etats-Unis, s'est réduit considérablement. C’est là un constat de l'étude «The Shifting Economics of Global Manufacturing», publiée par le Boston Consulting Group (BCG). Celle-ci analyse l’évolution de la compétitivité des 25 plus gros pays exportateurs dans le monde, entre 2004 et 2014.
    D’après les résultats de l’étude, les coûts de production chinois sont inférieurs de 4 points seulement aux coûts américains (hors coût de transport). Le phénomène de relocalisation industrielle aux Etats-Unis pourrait ainsi s'accentuer dans les prochaines années, selon les experts. «Beaucoup d’entreprises raisonnent encore avec des schémas dépassés, estimant encore qu’il est plus cher de produire en Europe de l’Ouest ou en Amérique du Nord et que les pays aux coûts de production les plus faibles sont en Amérique latine, en Asie, en particulier en Chine, et en Europe de l'Est. En réalité, il y a maintenant des pays à bas coûts de production dans toutes les régions du monde», comme l’explique Olivier Scalabre, directeur associé au BCG à Paris et responsable du centre d'expertise Opérations. Il est par exemple moins cher de produire au Mexique qu’en Chine. En Europe, la Pologne qui a longtemps été l'un des pays les plus compétitifs de la régions, voit son avantage se réduire notamment par rapport à l'Espagne et au Royaume-Uni!
    Le Brésil perd aussi de son poids. Figurant parmi les pays à fort potentiel il y a 10 ans, le pays qui se prépare à la Coupe du monde, était 9e sur les 25 plus gros exportateurs mondiaux en matière de compétitivité en 2004. Aujourd'hui, classé 23e, le pays le plus vaste et le plus peuplé d'Amérique latine fait face à un véritable défi puisqu'il est l'un des pays les plus chers au monde, ex æquo avec la France.
    Plus compétitive que l’Allemagne il y a dix ans (indice 115 vs 117), l’Hexagone a aujourd'hui perdu tout avantage compétitif (indice 124 vs 121), selon le classement du BCG . L'écart continue par ailleurs de se creuser avec le Royaume-Uni et l’Espagne. Si le pays est en milieu de tableau pour le coût du travail, la compétitivité française souffre principalement d’une faible croissance de sa productivité: «5% sur 2010-14 alors que l’Allemagne enregistre une croissance de 14%, le Royaume-Uni de 20% et l’Espagne de 23%».
    Selon les projections du BCG, la Chine pourrait même passer, en 2018, derrière les Etats-Unis en matière de compétitivité. La France, elle, se maintiendrait en bas du classement. -
    l'économiste

  • #2
    c'est faux comme analyse qui se base sur l'exportation.
    la chine a un marché interieur..
    elle n'a pas besoins d'exporter sauf dans un cas de conquette planetaire

    les americains produisent en asie pour éviter le retour des dollars chez eux.
    il prend le gaz te donne des billet papier et te dit drouille toi avec.
    c'est pourquoi les algeriens que la khourda..

    il faut redynamiser le marcher interieur algeriens...
    pas comme le fait sidi selllal sidi boubarita tout l'argent est mis dans le goudronnage

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    • #3
      la chine a un marché interieur..
      elle n'a pas besoins d'exporter sauf dans un cas de conquette planetaire


      Mème si le marché intérieur est important , la chine importe aussi ses besoins en énergie , technologie mais pour équilibrer ses finances , il est obligé d'exporter pour l'équilibre budgétaire et surtout pour avoir des devises qui sont indispensables pour ses investissements dans le monde pour ses débouchés

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      • #4
        bonjour

        La chine sans le dollars ne se serait sans doute pas autant enrichit.

        C'est grâce au papier toilette américain que les pays du monde entier lui achète ses produits.

        Et donc grâce aux guerres, à l'influence américaines (des politiques, des industriels et financiers) et aux outils de la finance mondiale (FMI, BM) qui ont imposé l'ouverture de tous ces marchés au commerce mondial. Même si je suis d'accord qu'il ne reste plus grand chose comme marché à ouvrir, quoiqu'il reste un gros potentiel en Afrique. Ceux-ci ne posent pratiquement aucun problème.

        La chine saura t-elle garder cet acquis (un tapis déroulé par américains et leurs alliés) et pourra t-elle continuer l'ouverture des autres marchés ?

        Pourra t-elle, seule, comme le font les américains, continuer à nourrir la bête immonde (le capitalisme vorace) et au même temps empêcher la naissance d'économies et de politiques alternatives ?

        Ces questions n'ont réellement pas de de sens car le véritable pouvoir ce ne sont pas les états mais les grandes banques et l'hyper classe capitaliste internationale. Les états ne sont que les outils et les bras de l'oligarchie capitaliste internationale.
        Rebbi yerrahmek ya djamel.
        "Tu es, donc je suis"
        Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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