Le directeur général de la Bourse de Casablanca, Karim Hajji, a annoncé que la place financière marocaine compte « démarcher » des entreprises d'Afrique du Nord et d'Afrique de l'Ouest dans le cadre de sa volonté de rayonner sur l’Afrique.
« Casablanca a vocation à rayonner sur l'Afrique. Nous avons désormais la volonté de démarcher des entreprises d'Afrique du Nord et d'Afrique de l'Ouest. Cela pourrait se faire dans le cadre de doubles cotations avec d'autres bourses comme celle d'Abidjan par exemple. Nous travaillons au cadre légal », a-t-il déclaré dans un entretien publié le 7 avril par le site d’informations L’Usine Nouvelle.
«On peut parfaitement imaginer que des entreprises importantes d’Afrique de l’Ouest ne parviennent pas à lever les fonds dont elles ont besoin, à Abidjan notamment, dont la taille du marché reste limitée, et qu'elles les trouvent à Casablanca. Elles pourraient ainsi assurer une part de leurs besoins de financement via des doubles cotations entre Abidjan et Casablanca. Il faut le voir comme une opportunité pour améliorer la liquidité des deux places», a-t-il ajouté, rappelant qu’une seule entreprise étrangère est cotée à Casablanca (la société Tunisienne Ennakl, NDLR).
M. Hajji a, d’autre part, précisé que la Bourse de Casablanca attend cette année «au moins deux introductions assez importantes», en l’occurrence l’opérateur portuaire public Marsa Maroc et une société privée qu’il a refusé de nommer.
Sur un autre plan, le directeur général de la Bourse de Casablanca a révélé que la place travaille avec le gouvernement à la mise en place d’un cadre légal créant de nouveaux mécanismes pour améliorer la liquidité du marché, citant notamment le pré-emprunt de titres. «Ce mécanisme offre la possibilité pour un investisseur institutionnel de prêter ou d'emprunter des actions ou des obligations et de pouvoir les céder immédiatement sur le marché. Si un investisseur pense, par exemple, qu'une valeur est survalorisée, il pourra emprunter le titre, le céder au comptant et espérer le racheter 3 mois plus tard moins cher. Il gagnera ainsi de l'argent en anticipant la baisse. Aujourd'hui, notre marché ne fonctionne que sur une seule jambe: à la hausse. Si vous êtes en bourse, à Casablanca, vous ne pouvez pas anticiper la baisse», a-t-il expliqué
Ecofin
« Casablanca a vocation à rayonner sur l'Afrique. Nous avons désormais la volonté de démarcher des entreprises d'Afrique du Nord et d'Afrique de l'Ouest. Cela pourrait se faire dans le cadre de doubles cotations avec d'autres bourses comme celle d'Abidjan par exemple. Nous travaillons au cadre légal », a-t-il déclaré dans un entretien publié le 7 avril par le site d’informations L’Usine Nouvelle.
«On peut parfaitement imaginer que des entreprises importantes d’Afrique de l’Ouest ne parviennent pas à lever les fonds dont elles ont besoin, à Abidjan notamment, dont la taille du marché reste limitée, et qu'elles les trouvent à Casablanca. Elles pourraient ainsi assurer une part de leurs besoins de financement via des doubles cotations entre Abidjan et Casablanca. Il faut le voir comme une opportunité pour améliorer la liquidité des deux places», a-t-il ajouté, rappelant qu’une seule entreprise étrangère est cotée à Casablanca (la société Tunisienne Ennakl, NDLR).
M. Hajji a, d’autre part, précisé que la Bourse de Casablanca attend cette année «au moins deux introductions assez importantes», en l’occurrence l’opérateur portuaire public Marsa Maroc et une société privée qu’il a refusé de nommer.
Sur un autre plan, le directeur général de la Bourse de Casablanca a révélé que la place travaille avec le gouvernement à la mise en place d’un cadre légal créant de nouveaux mécanismes pour améliorer la liquidité du marché, citant notamment le pré-emprunt de titres. «Ce mécanisme offre la possibilité pour un investisseur institutionnel de prêter ou d'emprunter des actions ou des obligations et de pouvoir les céder immédiatement sur le marché. Si un investisseur pense, par exemple, qu'une valeur est survalorisée, il pourra emprunter le titre, le céder au comptant et espérer le racheter 3 mois plus tard moins cher. Il gagnera ainsi de l'argent en anticipant la baisse. Aujourd'hui, notre marché ne fonctionne que sur une seule jambe: à la hausse. Si vous êtes en bourse, à Casablanca, vous ne pouvez pas anticiper la baisse», a-t-il expliqué
Ecofin
Commentaire