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ns l'actualité, on ne cesse de parler d’entreprises qui baissent les rideaux, mais il y a aussi celles qui réussissent à lancer des activités, et qui pour cela, ont besoin de fonds. Les banques sont frileuses de nature, surtout lorsqu’il y a déficit de liquidités comme c’est le cas ces dernières années. C’est pourquoi les investisseurs privés sont tenus d’apporter des capitaux.
Cela constitue le noyau dur de l’activité du capital-investissement partout dans le monde. C’est-à-dire collecter l’épargne des entités nationales ou étrangères, et l’investir dans des entreprises qui ont des projets de croissance ambitieux.
Au Maroc, avec ses vingtaines d’années d’existence, l’activité du capital –investissement, relativement récente et qui est restée peu développée, a commencé à prendre de l’ampleur ces dernières années.
Les levées de fonds se sont chiffrées en 2013 à 1,29 MMDH, soit un cumul de 10,68 MMDH depuis le démarrage de cette industrie. Selon l’Association marocaine des investisseurs en capital (AMIC), les levées de fonds à l’international ont atteint les 431 MDH en 2013, soit un bond de 36% d’une année à l’autre et une croissance annuelle moyenne pondérée de 24% depuis 2010 (au lieu de 18% entre 2010-2012).
Le secteur a réussi à lever des fonds à hauteur de 3,2 milliards de dirhams (MMDH) depuis 2012 (dont 1,29 MMDH en 2013), soulignant que 65% des montants levés sont issus de fonds transrégionaux, alors que 35% sont d'origine marocaine, relève un rapport du cabinet Fidaroc Grant Thornton.
Ce rapport présenté mardi lors d’une conférence organisée par l'AMIC, précise que dix--sept entreprises nationales ont bénéficié, durant l'année 2013, d'injections en capital pour un montant global de 686 millions de dirhams (MDH). Ce qui atteste qu’une embellie se dessine donc pour les 19 sociétés de gestion de capital-investissement que compte le Royaume, dont les 21 membres de l’AMIC.
Les analystes dudit cabinet précise que la dynamique des capitaux levés indiquent qu’une augmentation graduelle de la présence d'investisseurs étrangers est en train de se dessiner. La participation de ces derniers ayant passé de 48% à fin 2010 à 58% à fin 2013, expliquent-ils en précisant que ces derniers proviennent essentiellement de l'Union européenne, de l'Arabie Saoudite, des Emirats arabes unis, du Koweït, de la Tunisie et des Etats-Unis. Et de préciser qu’une forte performance des investissements en capital a été observée, avec un taux de rendement interne (TRI) moyen pondéré de 15% à fin 2013, un point de moins qu'un an auparavant, avec une durée moyenne d'investissement de 5,8 années.
Malgré l’embellie encourageante de cette activité vitale pour le développement de l’investissement, cependant il y a lieu de noter que la part du capital-investissement dans l’économie marocaine reste encore marginale. Elle s’était établie à 0,10% du PIB en 2010 contre 0,38% au niveau mondial et 0,17% pour les marchés émergents. Pourtant, le potentiel de développement de cette industrie demeure très important
libé
Cela constitue le noyau dur de l’activité du capital-investissement partout dans le monde. C’est-à-dire collecter l’épargne des entités nationales ou étrangères, et l’investir dans des entreprises qui ont des projets de croissance ambitieux.
Au Maroc, avec ses vingtaines d’années d’existence, l’activité du capital –investissement, relativement récente et qui est restée peu développée, a commencé à prendre de l’ampleur ces dernières années.
Les levées de fonds se sont chiffrées en 2013 à 1,29 MMDH, soit un cumul de 10,68 MMDH depuis le démarrage de cette industrie. Selon l’Association marocaine des investisseurs en capital (AMIC), les levées de fonds à l’international ont atteint les 431 MDH en 2013, soit un bond de 36% d’une année à l’autre et une croissance annuelle moyenne pondérée de 24% depuis 2010 (au lieu de 18% entre 2010-2012).
Le secteur a réussi à lever des fonds à hauteur de 3,2 milliards de dirhams (MMDH) depuis 2012 (dont 1,29 MMDH en 2013), soulignant que 65% des montants levés sont issus de fonds transrégionaux, alors que 35% sont d'origine marocaine, relève un rapport du cabinet Fidaroc Grant Thornton.
Ce rapport présenté mardi lors d’une conférence organisée par l'AMIC, précise que dix--sept entreprises nationales ont bénéficié, durant l'année 2013, d'injections en capital pour un montant global de 686 millions de dirhams (MDH). Ce qui atteste qu’une embellie se dessine donc pour les 19 sociétés de gestion de capital-investissement que compte le Royaume, dont les 21 membres de l’AMIC.
Les analystes dudit cabinet précise que la dynamique des capitaux levés indiquent qu’une augmentation graduelle de la présence d'investisseurs étrangers est en train de se dessiner. La participation de ces derniers ayant passé de 48% à fin 2010 à 58% à fin 2013, expliquent-ils en précisant que ces derniers proviennent essentiellement de l'Union européenne, de l'Arabie Saoudite, des Emirats arabes unis, du Koweït, de la Tunisie et des Etats-Unis. Et de préciser qu’une forte performance des investissements en capital a été observée, avec un taux de rendement interne (TRI) moyen pondéré de 15% à fin 2013, un point de moins qu'un an auparavant, avec une durée moyenne d'investissement de 5,8 années.
Malgré l’embellie encourageante de cette activité vitale pour le développement de l’investissement, cependant il y a lieu de noter que la part du capital-investissement dans l’économie marocaine reste encore marginale. Elle s’était établie à 0,10% du PIB en 2010 contre 0,38% au niveau mondial et 0,17% pour les marchés émergents. Pourtant, le potentiel de développement de cette industrie demeure très important
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