Tweet
Tournée royale en Afrique francophone : Business first !
LNT
C’est par le Mali que le Roi Mohammed VI a entamé mardi une large tournée en Afrique subsaharienne. Outre Bamako, le périple royal sera marqué par des étapes en Côte d’Ivoire, en Guinée Conakry et au Gabon où le Souverain et la forte délégation qui l’accompagne séjourneront successivement.
Cette « mission royale » en Afrique subsaharienne abordera des pays où le Maroc jouit déjà de solides amitiés et d’une influence réelle, mais il n’échappe à personne que les objectifs du Royaume sont cette fois-ci plus amples que la recherche du seul renforcement de nos positions diplomatiques dans le continent et particulièrement dans sa sphère francophone.
En effet, comme l’exprime la composition de la délégation accompagnant le Souverain, ce sont la volonté d’un engagement durable de l’Etat marocain et celle de la participation du Royaume à l’effort de développement des quatre pays africains visités qui est manifeste avec ce long déplacement hors de nos frontières.
Une brochette très étoffée
Cet engagement stratégique à long terme du Maroc, expressément voulu par le Roi, se décline par la présence des plusieurs ministres du gouvernement Benkirane, titulaires de portefeuilles « sensibles » comme Boussaïd (Economie et Finances), Akhannouch (Agriculture et Pêche maritime), Rabbah (Equipement, Transport et Logistique), El Ouardi (Santé), Alamy (Commerce, Industrie et Nouvelles Technologies), Amara (Energie, Mines et Eau), Haddad (Tourisme).
Bien évidemment, d’autres ministres plus « traditionnels » sont du périple, tels Salaheddine Mezouar, en charge des AE et de la Coopération ou Taoufiq, titulaire des Habous et des Affaires islamiques. On n’oubliera pas dans cette « short list », les noms des conseillers royaux Taieb El Fassi Fihri et Fouad Ali Himma, et Youssef El Amrani, chargé de mission au Cabinet royal.
Il est ainsi évident que les responsables gouvernementaux marocains auront l’occasion d’aborder et d’approfondir avec leurs homologues respectifs des quatre Etats visités les pistes de partenariat et d’une plus grande implication du Royaume dans leurs divers plans sectoriels de développement respectifs.
Aujourd’hui en effet, le Maroc, pleinement conscient que l’Afrique sera la zone majeure de croissance du 21è siècle, entend participer à cette dynamique, à la fois pour exprimer son engagement solidaire envers les pays de la sous-région visitée, mais également pour tirer un parti et un profit légitimes des formidables investissements et projets de développement que le contient africain accueillera dans les années et décennies à venir.
Alors que la Chine, le Brésil, la France, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis, la Turquie et bien d’autres marquent un intérêt croissant pour ce qui était jusqu’à peu de temps appelé « le continent oublié », il est parfaitement compréhensible que le Royaume du Maroc, « puissance régionale africaine », marque son ambition et sa présence avec son savoir-faire, ses larges ressources humaines et ses offres de partenariats dédiées aux Etats amis.
Les businessmen de la partie
Mais ce ne sont pas les seules ambitions marocaines puisque les perspectives d’externalisation sont aujourd’hui le cheval de bataille de la totalité des grands groupes nationaux, publics et privés.
C’est le sens qu’il faut donner à la présence dans la délégation royale d’une vingtaine des plus grandes figures du patronat, emmenés par Mme Bensalah-Chaqroun.
En effet, toutes les entreprises majeures du paysage économique marocain sont du voyage, ce qui donne, in fine, à ce périple royal, une connotation et une dimension de diplomatie économique rarement atteinte par le Royaume jusque-là. Et qui confirme que le Roi Mohammed VI, qui a fait de l’Afrique la grande priorité de l’action extérieure du Royaume, ne ménagera aucun effort pour appliquer et réussir cette stratégie.
Fahd YATA
LNT
C’est par le Mali que le Roi Mohammed VI a entamé mardi une large tournée en Afrique subsaharienne. Outre Bamako, le périple royal sera marqué par des étapes en Côte d’Ivoire, en Guinée Conakry et au Gabon où le Souverain et la forte délégation qui l’accompagne séjourneront successivement.
Cette « mission royale » en Afrique subsaharienne abordera des pays où le Maroc jouit déjà de solides amitiés et d’une influence réelle, mais il n’échappe à personne que les objectifs du Royaume sont cette fois-ci plus amples que la recherche du seul renforcement de nos positions diplomatiques dans le continent et particulièrement dans sa sphère francophone.
En effet, comme l’exprime la composition de la délégation accompagnant le Souverain, ce sont la volonté d’un engagement durable de l’Etat marocain et celle de la participation du Royaume à l’effort de développement des quatre pays africains visités qui est manifeste avec ce long déplacement hors de nos frontières.
Une brochette très étoffée
Cet engagement stratégique à long terme du Maroc, expressément voulu par le Roi, se décline par la présence des plusieurs ministres du gouvernement Benkirane, titulaires de portefeuilles « sensibles » comme Boussaïd (Economie et Finances), Akhannouch (Agriculture et Pêche maritime), Rabbah (Equipement, Transport et Logistique), El Ouardi (Santé), Alamy (Commerce, Industrie et Nouvelles Technologies), Amara (Energie, Mines et Eau), Haddad (Tourisme).
Bien évidemment, d’autres ministres plus « traditionnels » sont du périple, tels Salaheddine Mezouar, en charge des AE et de la Coopération ou Taoufiq, titulaire des Habous et des Affaires islamiques. On n’oubliera pas dans cette « short list », les noms des conseillers royaux Taieb El Fassi Fihri et Fouad Ali Himma, et Youssef El Amrani, chargé de mission au Cabinet royal.
Il est ainsi évident que les responsables gouvernementaux marocains auront l’occasion d’aborder et d’approfondir avec leurs homologues respectifs des quatre Etats visités les pistes de partenariat et d’une plus grande implication du Royaume dans leurs divers plans sectoriels de développement respectifs.
Aujourd’hui en effet, le Maroc, pleinement conscient que l’Afrique sera la zone majeure de croissance du 21è siècle, entend participer à cette dynamique, à la fois pour exprimer son engagement solidaire envers les pays de la sous-région visitée, mais également pour tirer un parti et un profit légitimes des formidables investissements et projets de développement que le contient africain accueillera dans les années et décennies à venir.
Alors que la Chine, le Brésil, la France, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis, la Turquie et bien d’autres marquent un intérêt croissant pour ce qui était jusqu’à peu de temps appelé « le continent oublié », il est parfaitement compréhensible que le Royaume du Maroc, « puissance régionale africaine », marque son ambition et sa présence avec son savoir-faire, ses larges ressources humaines et ses offres de partenariats dédiées aux Etats amis.
Les businessmen de la partie
Mais ce ne sont pas les seules ambitions marocaines puisque les perspectives d’externalisation sont aujourd’hui le cheval de bataille de la totalité des grands groupes nationaux, publics et privés.
C’est le sens qu’il faut donner à la présence dans la délégation royale d’une vingtaine des plus grandes figures du patronat, emmenés par Mme Bensalah-Chaqroun.
En effet, toutes les entreprises majeures du paysage économique marocain sont du voyage, ce qui donne, in fine, à ce périple royal, une connotation et une dimension de diplomatie économique rarement atteinte par le Royaume jusque-là. Et qui confirme que le Roi Mohammed VI, qui a fait de l’Afrique la grande priorité de l’action extérieure du Royaume, ne ménagera aucun effort pour appliquer et réussir cette stratégie.
Fahd YATA