Bonsoir, la syrie petit mais costaud.
Tourisme elle espère empocher dix milliards de dollars en 2010...
Exportation vers les pays arabes (dont l’Algérie) de 3 millions de tonnes de blé et de l’huile tirée des 9 millions d’oliviers.
Elle produit 525 000 barils de pétrole par jour.
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La célébration de la route de la soie, qui remonte au premier siècle de notre ère, constitue pour les Syriens une occasion pour évoquer leur présent et envisager leur avenir. Dans une région géopolitique tendue, la Syrie espère s’ouvrir à une économie de marché sociale en misant sur son passé multimillénaire.
Lorsque que l’on a pour voisins l’Irak, le Liban, la Palestine et Israël, étant constamment soumis à une tension de voisinage décuplée par les menaces d’attaque armée et d’embargo des lointains Américains, le Festival de la route de la soie, qui a eu lieu du 26 au 29 septembre, devient une autre voie qu’emprunte la politique de Biled Acham pour clamer au monde les axes de sa politique extérieure et rassurer sa population sur ses projets de développement intérieur.
S’agissant de la Syrie, toutes les encyclopédies du monde s’accordent à dire que les premières civilisations humaines y ont vu le jour : l’alphabet y a été inventé, la transcription musicale, le savon, la métallurgie, l’agriculture...
Les temples d’avant les religions monothéistes, les monastères des premiers chrétiens, les mosquées où sont enterrées les plus illustres figures de l’islam se partagent le temps et l’espace. À Damas, capitale de la première dynastie de l’histoire de l’islam, la mosquée des Omeyyade, bâtie en 715 sur l’emplacement d’une église du VIe siècle, fait face à un temple qui était voué au culte de Jupiter.
Mais les siècles n’ont pu venir à bout de ces tensions. Des croisades à l’invasion de l’Irak voisin. Ainsi, le premier ministre syrien, Mohamed Naji Al Otri, a déclaré dans son allocution liminaire le 30 septembre, à Damas, devant la presse internationale venue couvrir le Festival de la route de la soie que “le refus d’Israël de se conformer à la légalité internationale fait que la région vit sous une tension permanente, ce qui nous oblige à être constamment sur nos gardes. Ceux qui veulent imposer un blocus à la Syrie s’isoleront eux-mêmes”.
Celui dont le nom est toujours précédé du titre d’“el mouhandesse” dira également que les priorités de son pays sont la libération des territoires occupés, le développement et la consolidation de la démocratie. Par libération, le Premier ministre syrien fait allusion évidemment au plateau du Golan, occupé par Israël, suite à la guerre des Six Jours en 1967.
Si actuellement, il n’y a qu’une certaine presse israélienne qui parle de la possibilité d’une attaque armée syrienne contre Israël comme le révèle le journal israélien Maariv, qui a écrit récemment que “les renseignements militaires israéliens estiment qu’une attaque contre Israël est une option envisageable pour Damas”.
Le président Bachar Al Assad a, quant à lui, promulgué un décret présidentiel dont le très populaire journal Techrine s’est fait l’écho dans son édition du 27 septembre. Ce décret prévoit que tout fonctionnaire syrien qui s’installe au Golan de manière permanente sera considéré toujours comme étant en poste, et percevra son salaire.
Il serait bien entendu prématuré de parler des résultats d’une telle démarche, mais en attendant, les fonctionnaires syriens se sont vu attribuer une prime de équivalente à 50% de leur salaire à l’occasion du Ramadhan par décision présidentielle, écrit encore Techrine. Le salaire minimum garanti est de 5 500 livres syriennes (1 euro = 65,5 livres).
La suite...
Tourisme elle espère empocher dix milliards de dollars en 2010...
Exportation vers les pays arabes (dont l’Algérie) de 3 millions de tonnes de blé et de l’huile tirée des 9 millions d’oliviers.
Elle produit 525 000 barils de pétrole par jour.
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La célébration de la route de la soie, qui remonte au premier siècle de notre ère, constitue pour les Syriens une occasion pour évoquer leur présent et envisager leur avenir. Dans une région géopolitique tendue, la Syrie espère s’ouvrir à une économie de marché sociale en misant sur son passé multimillénaire.
Lorsque que l’on a pour voisins l’Irak, le Liban, la Palestine et Israël, étant constamment soumis à une tension de voisinage décuplée par les menaces d’attaque armée et d’embargo des lointains Américains, le Festival de la route de la soie, qui a eu lieu du 26 au 29 septembre, devient une autre voie qu’emprunte la politique de Biled Acham pour clamer au monde les axes de sa politique extérieure et rassurer sa population sur ses projets de développement intérieur.
S’agissant de la Syrie, toutes les encyclopédies du monde s’accordent à dire que les premières civilisations humaines y ont vu le jour : l’alphabet y a été inventé, la transcription musicale, le savon, la métallurgie, l’agriculture...
Les temples d’avant les religions monothéistes, les monastères des premiers chrétiens, les mosquées où sont enterrées les plus illustres figures de l’islam se partagent le temps et l’espace. À Damas, capitale de la première dynastie de l’histoire de l’islam, la mosquée des Omeyyade, bâtie en 715 sur l’emplacement d’une église du VIe siècle, fait face à un temple qui était voué au culte de Jupiter.
Mais les siècles n’ont pu venir à bout de ces tensions. Des croisades à l’invasion de l’Irak voisin. Ainsi, le premier ministre syrien, Mohamed Naji Al Otri, a déclaré dans son allocution liminaire le 30 septembre, à Damas, devant la presse internationale venue couvrir le Festival de la route de la soie que “le refus d’Israël de se conformer à la légalité internationale fait que la région vit sous une tension permanente, ce qui nous oblige à être constamment sur nos gardes. Ceux qui veulent imposer un blocus à la Syrie s’isoleront eux-mêmes”.
Celui dont le nom est toujours précédé du titre d’“el mouhandesse” dira également que les priorités de son pays sont la libération des territoires occupés, le développement et la consolidation de la démocratie. Par libération, le Premier ministre syrien fait allusion évidemment au plateau du Golan, occupé par Israël, suite à la guerre des Six Jours en 1967.
Si actuellement, il n’y a qu’une certaine presse israélienne qui parle de la possibilité d’une attaque armée syrienne contre Israël comme le révèle le journal israélien Maariv, qui a écrit récemment que “les renseignements militaires israéliens estiment qu’une attaque contre Israël est une option envisageable pour Damas”.
Le président Bachar Al Assad a, quant à lui, promulgué un décret présidentiel dont le très populaire journal Techrine s’est fait l’écho dans son édition du 27 septembre. Ce décret prévoit que tout fonctionnaire syrien qui s’installe au Golan de manière permanente sera considéré toujours comme étant en poste, et percevra son salaire.
Il serait bien entendu prématuré de parler des résultats d’une telle démarche, mais en attendant, les fonctionnaires syriens se sont vu attribuer une prime de équivalente à 50% de leur salaire à l’occasion du Ramadhan par décision présidentielle, écrit encore Techrine. Le salaire minimum garanti est de 5 500 livres syriennes (1 euro = 65,5 livres).
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