L’augmentation du Snmg décidée par la tripartite est déjà incluse dans la loi de finances 2007. Le relèvement du Snmg à 12.000 dinars, coûtera au Trésor public une bagatelle de 40 milliards de dinars, soit l’équivalent de 2 milliards de dollars. C’est ce qu’a annoncé le grand argentier du pays, M.Mourad Medelci. Ce budget vient s’ajouter à l’enveloppe de 98 milliards de dinars accordée par le président de la République, pour l’augmentation des salaires de la fonction publique appliquée en juillet dernier. Ce qui fait un total de 138 milliards de dinars qui ont été déboursés pour l’amélioration du pouvoir d’achat des citoyens. Même si ce budget paraît très conséquent, il n’en demeure pas moins qu’il revient deux fois moins coûteux pour le Trésor public.
Comparativement au budget que nécessite la révision de l’article 87 bis, estimé à 450 milliards de dinars, le gouvernement se retrouve gagnant dans cette affaire. Ce dernier a réussi réellement à satisfaire les revendications salariales d’une part et de préserver l’équilibre du Trésor public d’autre part. Afin d’apaiser la tension au sein du front social, le gouvernement a préféré, donc, consacrer quelques recettes pétrolières pour la revalorisation des salaires.
En plus des salaires, le président de la République a même décidé la revalorisation des pensions des retraités, les portants à 10.000DA. Au sujet des retraités, le ministre des Finances a fait savoir que les augmentations ont concerné toutes les catégories des retraités. Contrairement aux déclarations du représentant de la Fntr, Medelci signe et persiste: «personne n’a été exclu des augmentations». Plus affirmatif, Medelci affirme que la loi de finances complémentaire de 2006 a pris en charge toute les catégories.
Il faut reconnaître qu’il y a une grande confusion autour du dossier des retraités. La Fédération nationale des travailleurs retraités a dénoncé, récemment, la discrimination dans l’application des décisions du président Bouteflika et les retards accusés dans la revalorisation annuelle légale.
Par ailleurs, l’année 2007 verra le lancement de plusieurs projets d’investissement. S’expliquant sur ce chapitre, le ministre dira que l’année 2007 sera distinguée par le démarrage des grands projets concernant les chemins de fer et le réseau routier. Un budget de 2048 milliards de dinars a été programmé dans la loi de finances de 2007 pour couvrir justement les dépenses de financement.
Selon lui, 65% des dépenses proviennent des recettes pétrolières. Medelci explique que même si la loi de finances a été élaborée sur un prix de référence de 19 dollars le baril, cela n’empêche pas le gouvernement de dépenser plus. Preuve en est, les budgets dépenses sont basés sur une moyenne de 55 dollars le baril. Evoquant les mesures fiscales entreprises, le ministre a écarté la baisse de l’IRG.
Cependant, poursuit-il, une mesure de baisse des impôts, qui touchera les petits commerçants, est prévue. La loi de finances 2007 offre des avantages fiscaux aux entreprises qui contribuent à la création des postes d’emploi. Or, la nouvelle dans cette loi, porte sur l’augmentation de la taxe d’habitation. Estimée à 300DA pour les foyers, elle sera relevée de 60DA. Cette augmentation concernera également les habitations à usage professionnel.
Par L'expression
Comparativement au budget que nécessite la révision de l’article 87 bis, estimé à 450 milliards de dinars, le gouvernement se retrouve gagnant dans cette affaire. Ce dernier a réussi réellement à satisfaire les revendications salariales d’une part et de préserver l’équilibre du Trésor public d’autre part. Afin d’apaiser la tension au sein du front social, le gouvernement a préféré, donc, consacrer quelques recettes pétrolières pour la revalorisation des salaires.
En plus des salaires, le président de la République a même décidé la revalorisation des pensions des retraités, les portants à 10.000DA. Au sujet des retraités, le ministre des Finances a fait savoir que les augmentations ont concerné toutes les catégories des retraités. Contrairement aux déclarations du représentant de la Fntr, Medelci signe et persiste: «personne n’a été exclu des augmentations». Plus affirmatif, Medelci affirme que la loi de finances complémentaire de 2006 a pris en charge toute les catégories.
Il faut reconnaître qu’il y a une grande confusion autour du dossier des retraités. La Fédération nationale des travailleurs retraités a dénoncé, récemment, la discrimination dans l’application des décisions du président Bouteflika et les retards accusés dans la revalorisation annuelle légale.
Par ailleurs, l’année 2007 verra le lancement de plusieurs projets d’investissement. S’expliquant sur ce chapitre, le ministre dira que l’année 2007 sera distinguée par le démarrage des grands projets concernant les chemins de fer et le réseau routier. Un budget de 2048 milliards de dinars a été programmé dans la loi de finances de 2007 pour couvrir justement les dépenses de financement.
Selon lui, 65% des dépenses proviennent des recettes pétrolières. Medelci explique que même si la loi de finances a été élaborée sur un prix de référence de 19 dollars le baril, cela n’empêche pas le gouvernement de dépenser plus. Preuve en est, les budgets dépenses sont basés sur une moyenne de 55 dollars le baril. Evoquant les mesures fiscales entreprises, le ministre a écarté la baisse de l’IRG.
Cependant, poursuit-il, une mesure de baisse des impôts, qui touchera les petits commerçants, est prévue. La loi de finances 2007 offre des avantages fiscaux aux entreprises qui contribuent à la création des postes d’emploi. Or, la nouvelle dans cette loi, porte sur l’augmentation de la taxe d’habitation. Estimée à 300DA pour les foyers, elle sera relevée de 60DA. Cette augmentation concernera également les habitations à usage professionnel.
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