En Algérie, l’Etat a investi dans le monde rural en 2005 près de 4 milliards de dollars.
C’est ce qu’a indiqué, hier, au Forum d’ El Moudjahid, le ministre délégué au Développement rural, le Dr. Rachid Benaïssa. «Tous secteurs confondus, 4 milliards de dollars ont été investis dans le monde rural. Ce chiffre englobe également les deux fonds spéciaux dans les Hauts- Plateaux et au sud», a-t-il expliqué. Durant l’exercice précédent, soit en 2004, 3 milliards de dollars ont été injectés dans ces espaces ruraux où près de 40% de la population nationale y vit. Au fait, selon des estimations faites à fin 2005, le poids de la population rurale, à fin 2005, est en progression, en comparaison avec 1998. 13,3 millions d’Algériens à la fin 2005 y résident et 70 % de cette population rurale a moins de 30 ans.
«Selon l’évaluation des mouvements, il a été démontré que moins de 47 des communes leur population a chuté», a affirmé le ministre délégué au Développement rural. Cette tendance est, d’après les explications de l’invité du forum, «positive et démontre la stabilité de la population».
Le ministre a relevé que 979 communes, sur les 1541 que compte le pays, sont considérées comme totalement rurales. Elles se répartissent comme suit : 622 communes sur 1071, soit 58 % dans les wilayas du Nord, 246 communes sur 360, soit 68 % dans les wilayas des Hauts-plateaux, et 111 communes sur 164, soit 67 % dans celles du Sud. «De surcroît, les autres communes ont une partie rurale», a noté Rachid Benaïssa. Ce dernier a indiqué que dans le cadre de la stratégie du secteur, 1 743 projets ont été lancés et concernent 200 000 ménages pour 9 100 emplois.
Concernant l’indice de développement rural durable (IDRD), le ministre a estimé qu’il progresse. L'indice moyen national de développement rural durable a progressé substantiellement ces 7 dernières années, il est passé de 0,31 en 1998 à 0,58 en 2005. Interrogé sur le financement des projets dans les espaces ruraux, l’invité du forum a rappelé que la banque de développement rural a été instruite de ne fiancer que des projets de ce secteur. «La banque s’attelle maintenant à développer et à mettre en place des produits adaptés au monde rural», a-t-il affirmé.
Il est à noter que deux fonds de financement ont été créés récemment. Il s’agit, en premier, du Fonds de développement rural et de la mise en valeur des terres par la concession (FDRMVTC) qui a financé une part substantielle du coût des projets de développement rural. En second, le Fonds de la lutte contre la désertification et de développement du pastoralisme et de la steppe
Par Le soir
C’est ce qu’a indiqué, hier, au Forum d’ El Moudjahid, le ministre délégué au Développement rural, le Dr. Rachid Benaïssa. «Tous secteurs confondus, 4 milliards de dollars ont été investis dans le monde rural. Ce chiffre englobe également les deux fonds spéciaux dans les Hauts- Plateaux et au sud», a-t-il expliqué. Durant l’exercice précédent, soit en 2004, 3 milliards de dollars ont été injectés dans ces espaces ruraux où près de 40% de la population nationale y vit. Au fait, selon des estimations faites à fin 2005, le poids de la population rurale, à fin 2005, est en progression, en comparaison avec 1998. 13,3 millions d’Algériens à la fin 2005 y résident et 70 % de cette population rurale a moins de 30 ans.
«Selon l’évaluation des mouvements, il a été démontré que moins de 47 des communes leur population a chuté», a affirmé le ministre délégué au Développement rural. Cette tendance est, d’après les explications de l’invité du forum, «positive et démontre la stabilité de la population».
Le ministre a relevé que 979 communes, sur les 1541 que compte le pays, sont considérées comme totalement rurales. Elles se répartissent comme suit : 622 communes sur 1071, soit 58 % dans les wilayas du Nord, 246 communes sur 360, soit 68 % dans les wilayas des Hauts-plateaux, et 111 communes sur 164, soit 67 % dans celles du Sud. «De surcroît, les autres communes ont une partie rurale», a noté Rachid Benaïssa. Ce dernier a indiqué que dans le cadre de la stratégie du secteur, 1 743 projets ont été lancés et concernent 200 000 ménages pour 9 100 emplois.
Concernant l’indice de développement rural durable (IDRD), le ministre a estimé qu’il progresse. L'indice moyen national de développement rural durable a progressé substantiellement ces 7 dernières années, il est passé de 0,31 en 1998 à 0,58 en 2005. Interrogé sur le financement des projets dans les espaces ruraux, l’invité du forum a rappelé que la banque de développement rural a été instruite de ne fiancer que des projets de ce secteur. «La banque s’attelle maintenant à développer et à mettre en place des produits adaptés au monde rural», a-t-il affirmé.
Il est à noter que deux fonds de financement ont été créés récemment. Il s’agit, en premier, du Fonds de développement rural et de la mise en valeur des terres par la concession (FDRMVTC) qui a financé une part substantielle du coût des projets de développement rural. En second, le Fonds de la lutte contre la désertification et de développement du pastoralisme et de la steppe
Par Le soir
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