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L'Algérie veut vendre plus de gaz à la France

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  • L'Algérie veut vendre plus de gaz à la France

    Bonjour

    Par La Tribune

    Le gouvernement algérien veut pérenniser une part de 15 % à 16 % des importations françaises. Une stratégie qui vise à conforter sa position de premier fournisseur du sud de l'Europe.
    Alors que l'hiver approche et que la question de la pérennité des approvisionnements gaziers russes se pose de façon récurrente, la France entend importer plus de gaz algérien. En cours depuis plusieurs mois, les négociations pour la reconduction des contrats gaziers à long terme entre la Sonatrach et Gaz de France se poursuivent toujours. " Des discussions sont en cours pour l'augmentation de nos exportations de gaz vers la France ", confirme le ministre algérien de la Participation et de la Promotion des investissements, Hamid Temmar. Nous sommes déjà le premier fournisseur en gaz de l'Italie avec 40 % et de l'Espagne avec 20 % de ses besoins, nous voulons maintenant renforcer notre position en France. "

    Accord retardé. Au cours des dernières années, l'Algérie a fourni 12 % des importations de gaz en France avec une pointe à 16 % en 2005, grâce aux achats ponctuels. Les deux pays veulent désormais que cette part de 15 % à 16 % devienne durable, indépendamment des achats sur le marché spot. Pour l'heure, le retard dans la conclusion d'un accord serait dû au projet de fusion entre Gaz de Franc et Suez (lire page 13) et à la décision de l'Algérie de renoncer à la libéralisation totale de son pétrole.

    Sécuriser les sources. " Il est dans l'intérêt des pays producteurs et des pays consommateurs de conclure des accords gaziers à long terme. Actuellement, les prix élevés favorisent le marché du spot, qui n'est toutefois pas dominant. L'Union européenne veut sécuriser ses sources d'approvisionnement en énergie avec des contrats à long terme avec les pays producteurs ", explique Abdelouahab Mebtoul, conseiller au ministère de l'Énergie et des Mines.

    De fait, au moment où l'Europe cherche à diversifier ses approvisionnements en sources d'énergie, l'Algérie tente de conforter sa position de premier fournisseur du marché sud-européen du gaz. Deux nouveaux gazoducs relieront directement à partir de 2008 l'Algérie à l'Europe ; le premier à travers l'Espagne et le second par l'Italie. La Sonatrach s'inquiète toutefois de la concurrence du gaz égyptien, qatarien et celui qui proviendra à partir de 2015 du reste de l'Afrique, notamment par le biais d'un gazoduc en provenance du Nigeria et d'une capacité de 20 à 30 milliards de mètres cubes par an.

    Mais la Sonatrach s'est entendue avec le russe Gazprom pour ne pas se livrer à une concurrence mutuelle sur le marché européen. Elle a aussi acquis des méthaniers géants pour approvisionner en GNL la côte Est des États-Unis et atteindre les marchés asiatiques.

  • #2
    si on pouvait diversifier les exportations !

    J'ai rêvé que mon pays exportait des machines outils , des avions , .......

    En France on n'a pas de pétrole ,mais on a des idées .

    En Algérie on a du pétrole, et ? .

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