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Climat des affaires: L’Algérie à la traîne

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  • Climat des affaires: L’Algérie à la traîne

    L’Algérie est classée à la 169e place, sur un total de 175, dans le chapitre des impôts et taxes qu’une entreprise de taille moyenne doit régler ou retenir chaque année, ainsi que les démarches administratives exigées pour le paiement des taxes.

    La Tunisie se classe, sur ce chapitre, à la 139e place, le Maroc au 128e rang. Le rapport de la Banque mondiale pour 2006, qui a été rendu public en début de semaine, montre que la pression fiscale atteint 76,4 % en Algérie contre 40,8 % dans les pays de la région et 47,8 % pour les pays de l’OCDE.

    Une entreprise algérienne consacre en outre, toujours selon le rapport de la BM, 504 heures pour effectuer 61 payements par an contre 236,6 heures pour la région (29,6 payements) et 202,9 heures pour les pays de l’OCDE (15,3 payements).

    Le rapport intitulé Doing Business 2007, qui s’intéresse aux climats des réformes et des indices en fonction de la facilité de faire des affaires, indique que, durant l’année 2006, l’Algérie a mis en œuvre quelques mesures favorisant la promotion du climat des affaires, notamment dans les secteurs des finances et des impôts avec l’amélioration des procédures d’emprunt et la réduction de l’impôt sur le bénéfice des sociétés de 30 à 25 %.

    En matière de facilités accordées pour la création d’entreprise, l’Algérie occupe la 120e place, le Maroc la 47e et la Tunisie la 59e. L’étude montre qu’il faut vingt-quatre jours pour créer une SARL en Algérie et 14 procédures contre 10,3 pour la région et 6,2 pour les pays de l’OCDE.

    Le chapitre examine les conditions de création d’entreprise, le nombre d’étapes, la durée et les coûts requis d’une société à responsabilité limitée pour pouvoir légalement commencer son activité. Enregistrer une propriété n’est pas une mince affaire en Algérie, note le rapport qui recense 15 étapes contre 5 en Tunisie et seulement 4 au Maroc.

    Il faut, en outre, patienter 51 jours pour que l’enregistrement soit complet contre 46 jours au Maroc, 57 en Tunisie et 31,8 dans les pays de l’OCDE. Sur le chapitre de l’accès au crédit et même si l’Algérie n’est classée qu’à la 117e place, le rapport montre qu’elle a amélioré son classement par rapport à 2005, puisque notre pays était classé à la 143e place.

    En outre, l’Algérie est perçue comme un Etat moyen en matière de protection des investissements. Sur ce chapitre, le rapport a établi une notation de 0 à 10 qui met en exergue la transparence des transactions, le droit des actionnaires à poursuivre les administrateurs et directeurs pour faute professionnelle.

    L’Algérie a obtenu la note de 5,1. Pour ce qui est des procédures administratives en matière de commerce international et d’exportation, le rapport relève des lourdeurs pénalisant l’Algérie, puisque 15 jours sont nécessaires pour pouvoir exporter sa marchandise pour un coût de 1 886 dollars (par container) contre 600 dollars à partir de la Tunisie (18 jours) et 1 500 dollars du Maroc (18 jours).

    En conclusion, le rapport estime que l’Algérie devrait simplifier la réglementation des affaires, renforcer les droits de propriété, alléger la pression fiscale, faciliter davantage l’accès au crédit et réduire les coûts d’import et d’export.

    Le document a établi que les dix premiers pays réformateurs dans le monde en 2006 ont été la Géorgie, la Roumanie, le Mexique, la Chine, le Pérou, la France, la Croatie, le Guatemala, le Ghana et la Tanzanie. Les trente économies les plus favorables aux entrepreneurs sont, dans l’ordre, Singapour, la Nouvelle Zélande, les Etats-Unis, le Canada, Hong-Kong (Chine), le Royaume-Uni, le Danemark, l’Australie, la Norvège, l’Irlande, le Japon, l’Islande, la Suède, la Finlande, la Suisse, la Lituanie, l’Estonie, la Thaïlande, Porto Rico, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique, la Corée, la Lettonie, la Malaisie, Israël, Sainte-Lucie, le Chili, l’Afrique du Sud et l’Autriche.

    Dans ses appréciations par pays, Doing Business se base sur des indicateurs portant sur une partie seulement des éléments qui constituent le climat des affaires, notamment ceux relatifs aux procédures légales et administratives ainsi que sur certains aspects du cadre légal des affaires.

    D’autres éléments essentiels tels que l’environnement macroéconomique, les infrastructures, l’ouverture des marchés, le capital humain, la taille du marché local et le développement du système financier ne sont pas pris en compte dans l’analyse.

    Pour rappel, le rapport 2006 du Forum économique de Davos rendu public le 26 septembre (JI du 27/09/2006) classe l’Algérie à la 76e place sur un total de 125 pays sondés en matière de compétitivité dans le monde. L’Algérie a été pénalisée pour le critère des affaires (103e rang) et la qualité de son marché (96e place).

    La Tunisie arrive en tête dans le monde arabe avec la 30e place décrochée dans le rapport du Forum. Le Maroc a été classé à la 70e place, les Emirats arabes unis à la 32e devant le Qatar, 38e, le Koweït 44e, la Jordanie 52e et l’Egypte 63e.

    source: le jeune indépendant

  • #2
    Eh oui, les années passent mais aucun courage économique ! Le gouvernement sait pertinemment ce qui ne va pas, ce qu'il faut réformer avec les nombreux audits qu'ils font mais ils ne passent pas à l'action !
    La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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    • #3
      Eh oui, les années passent mais aucun courage économique ! Le gouvernement sait pertinemment ce qui ne va pas, ce qu'il faut réformer avec les nombreux audits qu'ils font mais ils ne passent pas à l'action !
      Si il réforme le pays il vont tuer leur gagne pain, ce qu'ils font c'est juste du théâtre et une belle mise en scène dans les déclarations et les discours. Avant ils disaient qu'il manque de l'argent aujourd'hui depuis que l'argent et la et en plus en quantité il n'y a toujours rien à l'horizon c'est l'histoire des années 70 qui se répète.

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      • #4
        Dans les années 70 , la situation de l'Algérie était meilleure !

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        • #5
          J'ai lu un article une fois d'un économiste qui analysait la situation de l'Algérie dans les années 70. Tous les ingrédients étaient réunis pour que l'Algérie devienne un pays développé. Il était même en avance par rapport à beaucoup de pays comme l'Espagne ! C'est vraiment grave ce qui c'est passé par la suite !? Certaines personnes ont des comptes à rendre !
          La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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          • #6
            Et oui ! Dans les années 70, les espagnols venaient à Oran pour chercher du travail.
            Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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            • #7
              Zek

              depuis les année 80 c'est les oranais (les algeriens) qui vont en espagne cherchant du travail , la reaction est reversible ,c'est tres chimique

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              • #8
                L’Algérie est en situation de statu-quo depuis plus de 20 ans : décennie Chadli + décennie terrorisme. Durant la décennie noire, il y a eu beaucoup de changement dans le monde : écroulement du socialisme, mondialisation, économie tournée vers les nouvelles technologies … Nous avons raté ce tournant. Le retard peut être rattrapé mais la situation de statu-quo dure encore avec l’ère de Bouteflika et les vieux dinosaures qu’il a mis en place.
                Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                • #9
                  Shadok

                  Nous avons raté ce tournant. Le retard peut être rattrapé mais la situation de statu-quo dure encore avec l’ère de Bouteflika et les vieux dinosaures qu’il a mis en place.
                  Effectivement le probléme en Algérie c'est les dinausaures mais ils sont pas prés de partir beaucoup de gens les soutiennent Bouteflika était déjà là y a 30 ans on a juste remis les même on a mélangé et on a recommencé si ça ne marchait déjà pas à cette époque c'est pas maintenant que ça ira mieux.

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