Bonjour, un milliards de dollars, ça vaut le coup de les dépenser pour sauver les entreprises de la faillite.
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Il faut pas moins de 1 milliard de dollars pour que les entreprises algériennes (publiques ou privées) puissent relever un tant soit peu la tête. C’est en tout cas l’intime conviction du président de la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA), exprimée lors de la réunion bipartite qui l’a regroupé à l’UGTA, jeudi soir.
«Nous ne voulons pas que cet argent aille dans nos poches, mais qu’il serve à rééchelonner le principal de la dette, effacer les intérêts et les pénalités.
C’est à ce prix que les entreprises algériennes qu’elles soient publiques ou privées, pourront redevenir bancables et aspirer à faire plus d’investissements, créer des richesses et de nouveaux emplois».
Abdelaziz Mehenni précisera que ce n’est pas une amnistie fiscale que les entreprises revendiquent. «Nous sommes d’ailleurs catégoriquement contre, parce que ceux qui en bénéficieront les premiers ce seront ceux qui, alors que nous protégions nos entités économiques menacées de disparition par le terrorisme, profitaient de la situation, prenaient des crédits à profusion, sans présenter une quelconque garantie, pour faire entrer des containers que personne ne contrôlait et disparaissaient dans la nature avec armes et bagages.»
M. Mehenni précisera que ce n’est que maintenant que les pots aux roses sont découverts et l’on apprend que ce sont des milliers de milliards qui sont sortis des caisses des banques. «Personne ne nous fera croire que les banquiers agissaient de leur propre chef en n’exigeant pas de garantie, comme les hypothèques.
Cela fonctionnait avec des injonctions et coups de téléphones.» Aujourd’hui, «nous sommes avec les entreprises publiques dans la même galère.
Nous sommes les dernières roues de la charrue, car tous les marchés sont octroyés aux étrangers alors que nous disposons d’un capital industriel qui n’a rien à envier aux autres et un savoir-faire appréciable».
Par Faouzia Ababsa
30 septembre 2006 La Tribune
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Il faut pas moins de 1 milliard de dollars pour que les entreprises algériennes (publiques ou privées) puissent relever un tant soit peu la tête. C’est en tout cas l’intime conviction du président de la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA), exprimée lors de la réunion bipartite qui l’a regroupé à l’UGTA, jeudi soir.
«Nous ne voulons pas que cet argent aille dans nos poches, mais qu’il serve à rééchelonner le principal de la dette, effacer les intérêts et les pénalités.
C’est à ce prix que les entreprises algériennes qu’elles soient publiques ou privées, pourront redevenir bancables et aspirer à faire plus d’investissements, créer des richesses et de nouveaux emplois».
Abdelaziz Mehenni précisera que ce n’est pas une amnistie fiscale que les entreprises revendiquent. «Nous sommes d’ailleurs catégoriquement contre, parce que ceux qui en bénéficieront les premiers ce seront ceux qui, alors que nous protégions nos entités économiques menacées de disparition par le terrorisme, profitaient de la situation, prenaient des crédits à profusion, sans présenter une quelconque garantie, pour faire entrer des containers que personne ne contrôlait et disparaissaient dans la nature avec armes et bagages.»
M. Mehenni précisera que ce n’est que maintenant que les pots aux roses sont découverts et l’on apprend que ce sont des milliers de milliards qui sont sortis des caisses des banques. «Personne ne nous fera croire que les banquiers agissaient de leur propre chef en n’exigeant pas de garantie, comme les hypothèques.
Cela fonctionnait avec des injonctions et coups de téléphones.» Aujourd’hui, «nous sommes avec les entreprises publiques dans la même galère.
Nous sommes les dernières roues de la charrue, car tous les marchés sont octroyés aux étrangers alors que nous disposons d’un capital industriel qui n’a rien à envier aux autres et un savoir-faire appréciable».
Par Faouzia Ababsa
30 septembre 2006 La Tribune
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