La compagnie aérienne française Aigle Azur est confrontée à un problème : elle est empêchée par les autorités algériennes de transférer ses revenus en devises, issus de la vente de billets sur le sol algérien. Selon nos informations, toutes les tentatives d’Aigle Azur pour régler ce problème ont échoué. La compagnie aérienne a demandé l’aide du gouvernement français dans ce dossier.
TSA ignore les raisons ayant motivé la décision des autorités algérienne et le montant concerné. Mais ce dernier serait important. La compagnie réalise en effet une grande partie de son chiffre d’affaires sur la destination Algérie. Habituellement, les compagnies aériennes, en vertu des conventions entre pays, sont autorisées à rapatrier une partie de leurs revenus locaux en devises vers leurs pays d’origines. La législation algérienne autorise les compagnies étrangères à rapatrier leurs revenus en devises. Mais en cas de litige avec les services fiscaux ou des soupçons de fraude par exemple, des décisions de blocage sont prises. Elles peuvent durer de nombreuses années, selon les cas.
Le dossier relatif au transfert des revenus d’Aigle Azur devrait être abordé, dès mardi, avec la visite du ministre algérien de l’Industrie Amara Benyounes à Paris. Il devrait également être évoqué lors du sommet algéro-français qui sera coprésidé par le Premier ministre Abdelmalek Sellal et son homologue français Jean-Marc Ayrault, les 16 et 17 décembre à Alger.
Interrogé, le service presse d’Aigle Azur a précisé dans un courriel que la compagnie « ne souhaite pas faire de déclaration à ce sujet ». Ce n’est pas la première fois que la compagnie privée rencontre des problèmes avec les autorités algériennes. Ces dernières avaient déjà refusé, en 2009, de lui accorder des autorisations de vols supplémentaires durant l’été. Aigle Azur est la propriété de l’homme d’affaires franco-algérien Arezki Idjerouidène.
TSA
TSA ignore les raisons ayant motivé la décision des autorités algérienne et le montant concerné. Mais ce dernier serait important. La compagnie réalise en effet une grande partie de son chiffre d’affaires sur la destination Algérie. Habituellement, les compagnies aériennes, en vertu des conventions entre pays, sont autorisées à rapatrier une partie de leurs revenus locaux en devises vers leurs pays d’origines. La législation algérienne autorise les compagnies étrangères à rapatrier leurs revenus en devises. Mais en cas de litige avec les services fiscaux ou des soupçons de fraude par exemple, des décisions de blocage sont prises. Elles peuvent durer de nombreuses années, selon les cas.
Le dossier relatif au transfert des revenus d’Aigle Azur devrait être abordé, dès mardi, avec la visite du ministre algérien de l’Industrie Amara Benyounes à Paris. Il devrait également être évoqué lors du sommet algéro-français qui sera coprésidé par le Premier ministre Abdelmalek Sellal et son homologue français Jean-Marc Ayrault, les 16 et 17 décembre à Alger.
Interrogé, le service presse d’Aigle Azur a précisé dans un courriel que la compagnie « ne souhaite pas faire de déclaration à ce sujet ». Ce n’est pas la première fois que la compagnie privée rencontre des problèmes avec les autorités algériennes. Ces dernières avaient déjà refusé, en 2009, de lui accorder des autorisations de vols supplémentaires durant l’été. Aigle Azur est la propriété de l’homme d’affaires franco-algérien Arezki Idjerouidène.
TSA
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