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Maroc : Les boulangers menacent d’augmenter le prix du pain

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  • Maroc : Les boulangers menacent d’augmenter le prix du pain

    Forte tension sur la farine Le manque de pluie attise l’inflation sur le marché des céréales
    Les boulangers menacent d’augmenter le prix du pain
    Pas de visibilité sur l’état des stocks du blé

    «Une semaine avant de procéder à l’actualisation du prix du pain». C’est l’ultimatum fixé par les patrons boulangers au gouvernement. Le ras-le-bol des boulangers se justifie par la non-application de la part de l’exécutif du contrat-programme qui les lie à ce dernier. «Aucun des engagements pris par l’Etat n’a encore été concrétisé», dénonce Lahoucine Azzaz, président de la Fédération des boulangers.

    Mais la goutte qui risque de faire déborder le vase tient à la dernière augmentation des prix de la farine dite libre que la profession vient de subir. Elle est estimée entre 0,10 et 0,20 DH/kg. «Et ce n’est qu’un début», anticipe une source proche du dossier. L’absence de toute visibilité quant à l’état des stocks du blé tendre conjuguée au manque des pluies entretient en effet une psychose de pénurie qui alimente à son tour la hausse des prix qui a déjà touché les légumineuses et l’alimentation du bétail.

    «Depuis que l’Office national interprofessionnel des céréales et légumineuses a cessé de publier les données actualisées sur la situation de collecte, des importations et des utilisations du blé tendre, les professionnels se disent désarmés face à certains organismes stockeurs. A tel point que de gros minotiers de la région du centre tournent à moins de 20% de leur capacité. C’est dans cette région où les boulangers sont unanimes à augmenter de 0,10 à 0,30 DH le prix du pain. «Casablanca, Marrakech, Agadir et Settat seraient les premiers grands centres de consommation à passer à l’action», prévient Azzaz.

    Ce sont ces centres qui enregistrent en effet une baisse des stocks et partant une tension sur les prix de la matière première.

    Théoriquement, le disponible actuel pourrait couvrir les besoins jusqu’au mois de décembre prochain. Mais la moitié de ce stock, constituée pour l’essentiel de blé tendre d’origine locale, se trouve dans la région de Fès. Outre le surcoût relatif aux frais du transport, cette céréale doit être coupée avec le blé d’importation pour obtenir la panification requise par les boulangers. De plus, les organismes stockeurs de cette région procèdent à quelques arbitrages entre les livraisons directes aux minotiers et la participation aux appels d’offres ciblant la farine nationale subventionnée. Ce qui n’est pas sans impacter le niveau des prix du blé cédé de manière directe à la minoterie.

    Au-delà, c’est la réduction des stocks issus de l’import.

    En cause, l’annonce de deux avis d’appel d’offres révélés infructueux. Le premier, portant sur 400.000 tonnes de blé tendre pour apurer le contingent américain n’a pas suscité d’intérêt en raison de la cherté de cette origine. Le second, du même volume, ciblant le quota européen a été carrément boycotté par les importateurs. (Voir notre édition du 28 octobre). Finalement, à peine 55.000 tonnes ont été importées dans le cadre du quota européen.

    Leconomiste
    Dernière modification par jawzia, 12 novembre 2013, 22h24.

  • #2
    Théoriquement, le disponible actuel pourrait couvrir les besoins jusqu’au mois de décembre prochain
    On nous a triomphalement annoncé que la dernière récolte est exceptionnelle et qu'elle est de l'ordre de 100 millions de quintaux!
    La moisson se fait les mois juillet & août, donc la veille, et voilà que les stocks ne tiennent pas plus que le mois de décembre, bizarre !
    A moins que sidna a confisqué toute la récolte pour sa valeureuse armée pour sa prochaine guerre contre les "ennemis" de son royaume !

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    • #3
      Salat Istisqa pour soutenir le PIB

      Lancée fin octobre dernier dans la région du Tadla-Azilal, la nouvelle campagne agricole tarde à démarrer réellement pour manque de pluviométrie. Du moins dans les zones d’agriculture pluviale où les semis sont en attente de précipitations. Le retard est estimé à plus de 45 jours par rapport à la campagne précédente.

      Cependant, tous les ingrédients pour capitaliser sur les bons résultats de la dernière saison paraissent avoir été mis à contribution. Il s’agit de l’approvisionnement du marché en quantités suffisantes de semences sélectionnées (2 millions de quintaux) et engrais (1,2 million de tonnes), la poursuite du programme d’assurance multirisque agricole sur une superficie de 600.000 hectares pour atteindre 1 million d’hectares en 2015.

      La poursuite du programme d’économie d’eau pour l’équipement de 50.000 ha supplémentaires en irrigation localisée pour atteindre 410.000 hectares fin 2014, est aussi à l’ordre du jour. Ceci, sans oublier l’extension des aides financières à de nouvelles filières et aux équipements de pompage à énergie solaire.
      Dernière modification par jawzia, 12 novembre 2013, 23h55.

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      • #4
        Le sujet de prédilection de certains !!

        Et ces marocains qui ne veulent toujours pas crever de faim malgré les vaines prières rogatoires !!

        Allah ya3fou et il est préférable d'en rire !!


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