La Banque mondiale a approuvé l'octroi d'un prêt de 200 millions de dollars au Maroc afin de soutenir les réformes en faveur d'une gouvernance inclusive.
Baptisé "Hakama", ce prêt à l'appui des politiques de développement pour la transparence et la responsabilité est le premier d'une série de deux opérations qui permettront d'assurer une gestion des ressources publiques plus transparente et responsable, et de promouvoir une gouvernance "ouverte".
"Le programme Hakama permettra de donner des impulsion aux réformes sur la gouvernance actuellement en cours au Maroc", a souligné, à cette occasion, Simon Gray, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb, expliquant que cet appui consistera à agir sur des "domaines clés pour l'amélioration de la performance et de la transparence du secteur public, tout en renforçant l'accès des citoyens à l'information et leur participation aux processus de décision".
Le programme Hakama s'inscrit dans le cadre de ces nouveaux droits constitutionnels et soutiendra leur concrétisation en accompagnant des réformes de gouvernance structurelles aux différents niveaux du secteur public : administration centrale, entreprises publiques, collectivités locales, et relations entre Etat et collectivités locales, ajoute-t-on de même source dans un communiqué.
Composée de deux volets, cette opération soutiendra une série de mesures transversales portant sur la budgétisation axée sur la performance, la réforme de la passation des marchés publics, l'application du Code de bonnes pratiques de gouvernance dans les entreprises publiques clés, l'établissement d'un cadre juridique pour les partenariats public-privé et la mise en place d'un système de gestion financière intégré au niveau des collectivités locales.
Tandis que les nouvelles lois sur le droit à l'information et le droit de pétition sont en cours d'élaboration, cette opération renforcera aussi les mesures de transparence budgétaire et de concertation publique, selon la Banque mondiale.
Le programme a été mis sur pied en collaboration avec l'Union européenne et la Banque africaine de développement, qui mobiliseront des financements complémentaires à hauteur de 250 millions de dollars. Ces fonds soutiendront des interventions stratégiques communes sur le budget, la passation des marchés publics et le processus d'ouverture de la gouvernance.
Le Soir 30-10-2013
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Baptisé "Hakama", ce prêt à l'appui des politiques de développement pour la transparence et la responsabilité est le premier d'une série de deux opérations qui permettront d'assurer une gestion des ressources publiques plus transparente et responsable, et de promouvoir une gouvernance "ouverte".
"Le programme Hakama permettra de donner des impulsion aux réformes sur la gouvernance actuellement en cours au Maroc", a souligné, à cette occasion, Simon Gray, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb, expliquant que cet appui consistera à agir sur des "domaines clés pour l'amélioration de la performance et de la transparence du secteur public, tout en renforçant l'accès des citoyens à l'information et leur participation aux processus de décision".
Le programme Hakama s'inscrit dans le cadre de ces nouveaux droits constitutionnels et soutiendra leur concrétisation en accompagnant des réformes de gouvernance structurelles aux différents niveaux du secteur public : administration centrale, entreprises publiques, collectivités locales, et relations entre Etat et collectivités locales, ajoute-t-on de même source dans un communiqué.
Composée de deux volets, cette opération soutiendra une série de mesures transversales portant sur la budgétisation axée sur la performance, la réforme de la passation des marchés publics, l'application du Code de bonnes pratiques de gouvernance dans les entreprises publiques clés, l'établissement d'un cadre juridique pour les partenariats public-privé et la mise en place d'un système de gestion financière intégré au niveau des collectivités locales.
Tandis que les nouvelles lois sur le droit à l'information et le droit de pétition sont en cours d'élaboration, cette opération renforcera aussi les mesures de transparence budgétaire et de concertation publique, selon la Banque mondiale.
Le programme a été mis sur pied en collaboration avec l'Union européenne et la Banque africaine de développement, qui mobiliseront des financements complémentaires à hauteur de 250 millions de dollars. Ces fonds soutiendront des interventions stratégiques communes sur le budget, la passation des marchés publics et le processus d'ouverture de la gouvernance.
Le Soir 30-10-2013
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