Les événements qui se sont succédés, n’étaient pas sans conséquence sur le cours du Baril (les experts avaient même prévu le maintient des ces prix pour une longue durée)…
A présent, la situation s’améliore « la situation au Liban s’est légèrement améliorée, le dossier nucléaire iranien est entraîne de s’améliorer, la saison des ouragans a pour l’heure été sans conséquences….. » et le prix du Baril baisse, en conséquences.... Par ailleurs, les exprets continuent a affirmer que ces prix ne baisseront pas audessous de 60 $.====
Les prix du pétrole ont continué leur glissade cette semaine, pour toucher les plus bas depuis six mois, alors que continuent de refluer les inquiétudes sur l’approvisionnement. A New York, les cours se sont repliés vendredi jusqu’à 62,03 dollars, un niveau pas vu depuis le 22 mars, il y a presque six mois. A Londres, le baril pour livraison en octobre a reculé jusqu’à 61,96 dollars jeudi, un plus bas depuis le 23 mars. Le prix du contrat de référence s’est un peu redressé avec le passage vendredi au contrat pour livraison en novembre.
Une conjonction de facteurs pèse depuis plus d’un mois sur les cours : les réserves américaines de brut sont à un niveau rassurant après le pic estival de consommation, la situation au Liban s’est légèrement améliorée, le dossier nucléaire iranien, à défaut de s’améliorer, a cessé de se dégrader et la saison des ouragans a pour l’heure été sans conséquences sur les infrastructures pétrolières américaines. En outre, le prix du gaz naturel américain a chuté cette semaine dans la foulée de la publication de stocks américains nettement supérieurs aux attentes, et accentué encore la pression sur les prix. Au Nigeria, la grève du secteur pétrolier censée durer trois jours a été suspendue dès jeudi, et n’a pas perturbé l’approvisionnement. «Le sentiment baissier répandu parmi les investisseurs continue de peser sur les prix», ont observé les économistes de la banque Barclays Capital.
Pour autant, tous les facteurs de risque n’ont pas disparu, et les analystes s’accordaient à penser que les prix ne tomberaient pas sous les 60 dollars, un prix d’équilibre alors que l’hiver approche.
Du reste, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a exprimé cette semaine ses inquiétudes face au repli des cour, et laissé entendre qu’elle agirait pour défendre le seuil de 60 dollars si nécessaire, par exemple en diminuant de manière informelle l’approvisionnement du marché. D’un autre côté, l’OPEP a abaissé ses prévisions de hausse de la demande mondiale de pétrole en 2006 malgré une accélération de la croissance économique mondiale, dans son rapport mensuel de septembre paru vendredi à Vienne.
La hausse de la demande mondiale de pétrole en 2006 a été révisée à la baisse de 100 000 barils par jour (…) à 1,2 mbj en raison «d’une demande plus faible qu’attendue au premier semestre», indique l’organisation.
La croissance du produit intérieur brut (PIB) mondial doit s’accélérer cette année à +5,1%, selon les derniers chiffres du Fonds monétaire international. Mais la hausse de la demande de brut est tempérée par une progression moins importante que prévu, notamment aux Etats-Unis, où la consommation d’essence n’a augmenté que de 0,7% cet été contre 1,6% en moyenne les autres années.
Les pays en voie de développement porteront cette année «92% de la hausse de la demande mondiale», avec notamment une accélération de la demande chinoise, qui pourrait croître de 8,3% d’ici à la fin de l’année, note l’OPEP.
«La robuste croissance du produit intérieur brut mondial ne s’est pas accompagnée d’une augmentation proportionnelle de la demande de pétrole», note l’OPEP.
Au sein de l’Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE), il faut aujourd’hui presque deux fois moins de pétrole pour une production donnée qu’en 1970, soit une baisse moyenne de 2,3% par an, souligne l’organisation.
«A long terme, cette tendance devrait s’intensifier avec les prix élevés» du brut, estime l’OPEP. Dans son rapport, l’OPEP révise à la baisse de 200 000 barils par jour la demande moyenne de brut devant lui être adressée cette année, à 28,9 mbj.
L’organisation a laissé inchangée sa prévision de hausse de la demande de brut en 2007, à +1,3 mbj, soit 1,5%.
Cette hausse devra être intégralement supportée par les pays hors OPEP, dont la production se montera à 53 mbj contre 51,1 mbj cette année, selon l’OPEP qui a baissé de 800 000 barils la demande moyenne de brut devant lui être adressée en 2007, à 28,4 mbj.
Lors d’une réunion la semaine écoulée à Vienne, les onze pays membres de l’OPEP avaient décidé de laisser inchangé le plafond quotidien de production du cartel à 28 mbj.
En août, sa production effective s’est établie à 29,8 mbj, soit 100 000 barils de plus qu’en juillet, indique l’OPEP , qui affirme souhaiter que «l’offre et la demande restent en équilibre, à des prix raisonnables et pour les producteurs et pour les consommateurs».
Mais la production reste encore fortement amputée au Nigeria ou dans le champ du britannique BP à Prudhoe Bay, en Alsaka, notent les analystes. L’OPEP note cependant que Prudhoe Bay pourrait «redémarrer plus tôt que prévu». «Il semble que le marché soit maintenant en train de tâtonner pour déterminer le plancher des prix. Et plus on s’approche des 60 dollars, plus les prix vont trouver de soutien», a expliqué un analyste au cabinet Global Insight.
C’est dans ce conteste qu’à Londres, le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 62,63 dollars vendredi vers 16h15 GMT et à New York, le baril de brut pour l’échéance d’octobre valait 62,55 dollars.
Pour autant, tous les facteurs de risque n’ont pas disparu, et les analystes s’accordaient à penser que les prix ne tomberaient pas sous les 60 dollars, un prix d’équilibre alors que l’hiver approche.
Du reste, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a exprimé cette semaine ses inquiétudes face au repli des cour, et laissé entendre qu’elle agirait pour défendre le seuil de 60 dollars si nécessaire, par exemple en diminuant de manière informelle l’approvisionnement du marché. D’un autre côté, l’OPEP a abaissé ses prévisions de hausse de la demande mondiale de pétrole en 2006 malgré une accélération de la croissance économique mondiale, dans son rapport mensuel de septembre paru vendredi à Vienne.
La hausse de la demande mondiale de pétrole en 2006 a été révisée à la baisse de 100 000 barils par jour (…) à 1,2 mbj en raison «d’une demande plus faible qu’attendue au premier semestre», indique l’organisation.
La croissance du produit intérieur brut (PIB) mondial doit s’accélérer cette année à +5,1%, selon les derniers chiffres du Fonds monétaire international. Mais la hausse de la demande de brut est tempérée par une progression moins importante que prévu, notamment aux Etats-Unis, où la consommation d’essence n’a augmenté que de 0,7% cet été contre 1,6% en moyenne les autres années.
Les pays en voie de développement porteront cette année «92% de la hausse de la demande mondiale», avec notamment une accélération de la demande chinoise, qui pourrait croître de 8,3% d’ici à la fin de l’année, note l’OPEP.
«La robuste croissance du produit intérieur brut mondial ne s’est pas accompagnée d’une augmentation proportionnelle de la demande de pétrole», note l’OPEP.
Au sein de l’Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE), il faut aujourd’hui presque deux fois moins de pétrole pour une production donnée qu’en 1970, soit une baisse moyenne de 2,3% par an, souligne l’organisation.
«A long terme, cette tendance devrait s’intensifier avec les prix élevés» du brut, estime l’OPEP. Dans son rapport, l’OPEP révise à la baisse de 200 000 barils par jour la demande moyenne de brut devant lui être adressée cette année, à 28,9 mbj.
L’organisation a laissé inchangée sa prévision de hausse de la demande de brut en 2007, à +1,3 mbj, soit 1,5%.
Cette hausse devra être intégralement supportée par les pays hors OPEP, dont la production se montera à 53 mbj contre 51,1 mbj cette année, selon l’OPEP qui a baissé de 800 000 barils la demande moyenne de brut devant lui être adressée en 2007, à 28,4 mbj.
Lors d’une réunion la semaine écoulée à Vienne, les onze pays membres de l’OPEP avaient décidé de laisser inchangé le plafond quotidien de production du cartel à 28 mbj.
En août, sa production effective s’est établie à 29,8 mbj, soit 100 000 barils de plus qu’en juillet, indique l’OPEP , qui affirme souhaiter que «l’offre et la demande restent en équilibre, à des prix raisonnables et pour les producteurs et pour les consommateurs».
Mais la production reste encore fortement amputée au Nigeria ou dans le champ du britannique BP à Prudhoe Bay, en Alsaka, notent les analystes. L’OPEP note cependant que Prudhoe Bay pourrait «redémarrer plus tôt que prévu». «Il semble que le marché soit maintenant en train de tâtonner pour déterminer le plancher des prix. Et plus on s’approche des 60 dollars, plus les prix vont trouver de soutien», a expliqué un analyste au cabinet Global Insight.
C’est dans ce conteste qu’à Londres, le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 62,63 dollars vendredi vers 16h15 GMT et à New York, le baril de brut pour l’échéance d’octobre valait 62,55 dollars.
- La Tribune
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