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Mettre les appareils électriques, électroniques et autres en mode veille pendant des heures, les Algériens le font sans penser à la forte consommation d’électricité qui en résulte et à leurs portefeuilles. Les Algériens consomment de l’électricité, intensément, immodéremment. S’éclairer, mettre la clim , écouter la radio ou regarder la télévision, allumer son PC, mettre en marche un démo, des actes normaux, essentiels de la vie quotidienne.
Tous les foyers en Algérie disposent au moins d’un téléviseur, d’un ordinateur ou laptop, d’un démo,d’un climatiseur et autres appareils électriques ou électroniques. Des appareils parfois en double, en triple. Néanmoins, des lampes et des appareils qui consomment fortement de l’électricité, surtout les réfrigérateurs, les téléviseurs et les climatiseurs. Cette consommation représente 82% de la facture d’électricité, indique-t-on au niveau de l’Agence nationale pour la promotion et la rationnalisation de l’utilisation de l’énergie (Aprue). Ainsi, l’éclairage représenterait 32% de cette consommation, la climatisation 10%, la télévision 12% et le réfrigérateur 28%, tandis que les radiateurs, les lave-linges et autres équipements de la vie moderne comptent pour les 18% restants. Mais aussi des appareils qui continuent à consommer du courant, même en dehors de leur temps d’utilisation, mis en position veille, en stand-by.
Or, les Algériens sont assez nombreux à laisser les lampes allumées, sans raison pendant la journée. Comme ils ont tendance à laisser leurs téléviseurs, leurs ordinateurs en mode veille, à laisser les démo allumés, parfois durant toute la journée et pendant la nuit. Ce qu’ils considèrent normal et sans effet, croient-ils, persuadés que c’est de leur droit. Mais ce qui est cependant coûteux, en termes d’énergie gaspillée et d’impact financier.
Selon l’Aprue, la consommation des appareils électroniques en veille représente plus de la moitié de leur consommation, voire 10% en moyenne de la facture d’électricité. Prise indépendamment, cette consommation peut paraître faible, à l’échelle d’un foyer, de l’ordre de 5 à 15 watts, voire 20 watts pour certains appareils. Ainsi, un démodulateur en mode veille consomme entre 4 à 10 watts par heure, alors qu’il use entre 15 watts et 25 watts par heure en mode service (on). Egalement, un téléviseur ancien consomme entre 3 et 10 watts/heure en mode veille, contre 80 et 160 watts par heure. Quant aux téléviseurs LCD et autres LED, la consommation en veille tourne entre 3 et 10 watts/heures, tandis qu’elle représente entre 80 et 300 w/h en mode service. Toutefois, le coût de cette consommation reste important du point de vue pécuniaire, dans la mesure où le prix d’un KWh d’électricité est de l’ordre de 4 dinars et que certains appareils sont assez énergivores, au-delà des innovations apportées et de la qualité du produit... Certes, la facture d’électricité ne fait aucune distinction entre la consommation en mode on et la consommation en veille. Toutefois, vous pourrez faire le compte, en prenant en considération le nombre de watts consommés en stand-by par chaque appareil (mentionné dans certains cas), le nombre d’appareils et la durée de veille, au niveau de chaque foyer, pendant la journée, la semaine et donc le trimestre ou l’année.
Vous saurez donc ce que le mode veille représente en énergie consommée et qu’il coûte pour chaque foyer, et par conséquent pour le pays. Et ce que les Algériens pourraient en fait économiser. Une économie de l’ordre de 300 dinars à 1 000 dinars par an, voire de 2 000 dinars, rendue possible par l’utilisation rationnalisée des appareils électroniques (après usage, mettre les ordinateurs en position arrêt et non en veille ; presser le bouton off du téléviseur, utiliser les multiprises avec interrupteurs.), des climatiseurs (bien régler le thermostat...).
Ce faisant, la maîtrise et l’économie d’énergie ne constituent pas encore une préoccupation chez nombre de citoyens qui consomment l’électricité, une énergie au demeurant peu chère, sans aucune modération, sans raison et sans penser à leurs portefeuilles.
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) -
Tous les foyers en Algérie disposent au moins d’un téléviseur, d’un ordinateur ou laptop, d’un démo,d’un climatiseur et autres appareils électriques ou électroniques. Des appareils parfois en double, en triple. Néanmoins, des lampes et des appareils qui consomment fortement de l’électricité, surtout les réfrigérateurs, les téléviseurs et les climatiseurs. Cette consommation représente 82% de la facture d’électricité, indique-t-on au niveau de l’Agence nationale pour la promotion et la rationnalisation de l’utilisation de l’énergie (Aprue). Ainsi, l’éclairage représenterait 32% de cette consommation, la climatisation 10%, la télévision 12% et le réfrigérateur 28%, tandis que les radiateurs, les lave-linges et autres équipements de la vie moderne comptent pour les 18% restants. Mais aussi des appareils qui continuent à consommer du courant, même en dehors de leur temps d’utilisation, mis en position veille, en stand-by.
Or, les Algériens sont assez nombreux à laisser les lampes allumées, sans raison pendant la journée. Comme ils ont tendance à laisser leurs téléviseurs, leurs ordinateurs en mode veille, à laisser les démo allumés, parfois durant toute la journée et pendant la nuit. Ce qu’ils considèrent normal et sans effet, croient-ils, persuadés que c’est de leur droit. Mais ce qui est cependant coûteux, en termes d’énergie gaspillée et d’impact financier.
Selon l’Aprue, la consommation des appareils électroniques en veille représente plus de la moitié de leur consommation, voire 10% en moyenne de la facture d’électricité. Prise indépendamment, cette consommation peut paraître faible, à l’échelle d’un foyer, de l’ordre de 5 à 15 watts, voire 20 watts pour certains appareils. Ainsi, un démodulateur en mode veille consomme entre 4 à 10 watts par heure, alors qu’il use entre 15 watts et 25 watts par heure en mode service (on). Egalement, un téléviseur ancien consomme entre 3 et 10 watts/heure en mode veille, contre 80 et 160 watts par heure. Quant aux téléviseurs LCD et autres LED, la consommation en veille tourne entre 3 et 10 watts/heures, tandis qu’elle représente entre 80 et 300 w/h en mode service. Toutefois, le coût de cette consommation reste important du point de vue pécuniaire, dans la mesure où le prix d’un KWh d’électricité est de l’ordre de 4 dinars et que certains appareils sont assez énergivores, au-delà des innovations apportées et de la qualité du produit... Certes, la facture d’électricité ne fait aucune distinction entre la consommation en mode on et la consommation en veille. Toutefois, vous pourrez faire le compte, en prenant en considération le nombre de watts consommés en stand-by par chaque appareil (mentionné dans certains cas), le nombre d’appareils et la durée de veille, au niveau de chaque foyer, pendant la journée, la semaine et donc le trimestre ou l’année.
Vous saurez donc ce que le mode veille représente en énergie consommée et qu’il coûte pour chaque foyer, et par conséquent pour le pays. Et ce que les Algériens pourraient en fait économiser. Une économie de l’ordre de 300 dinars à 1 000 dinars par an, voire de 2 000 dinars, rendue possible par l’utilisation rationnalisée des appareils électroniques (après usage, mettre les ordinateurs en position arrêt et non en veille ; presser le bouton off du téléviseur, utiliser les multiprises avec interrupteurs.), des climatiseurs (bien régler le thermostat...).
Ce faisant, la maîtrise et l’économie d’énergie ne constituent pas encore une préoccupation chez nombre de citoyens qui consomment l’électricité, une énergie au demeurant peu chère, sans aucune modération, sans raison et sans penser à leurs portefeuilles.
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) -
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