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Des agronomes algériens se mettent en réseau pour partager informations et connaissances
En Algérie, l'agriculture contribue à hauteur de 22,8% au PIB et le marché agro-alimentaire ne cesse de croître. Pourtant, ''la sève'' du secteur, les chercheurs et les instituts de recherche, restent relativement marginalisés dans les décisions prises au niveau central. Pis, ils ne communiquent pas ou prou entre eux.
L'idée de la création d'un réseau de partage de connaissances dans le secteur agricole est née de cette ''évidence'', résume une agronome. Face à un timide échange de connaissances et d’informations entre les instituts, les associations agricoles et les responsables des projets et programmes de développement ruraux, des agronomes ont décidé de créer leur propre réseau de partage de connaissances.
Le réseau a été baptisé ''KariaNet Algérie'' (Knowledge Acces For Rural Inter-Connected Areas Network) par ses 25 membres fondateurs qui seront appelés à l’élargir à d’autres acteurs locaux du développement agricole et rural, quel que soit leur statut.
Les missions de ce réseau seront, dans un premier temps, le lancement d’une plate-forme de capitalisation des connaissances déjà acquises, préalable à la constitution d’un marché de l’information agricole.
L'idée de la création de ce réseau, explique un de ses membres à Maghrebemlergent.info, a germé lors d’un atelier de formation sur la ''gestion des connaissances pour le développement'', organisé à l'ENSA (ex-INA) à El Harrach du 18 au 22 juin, en collaboration avec le programme international ''KariaNet'', initié par le Centre de recherche et de développement international (CRDI).
''Nous nous sommes inspirés de KariaNet pour la création de notre réseau, d’où l’appellation KariaNet Algérie'', explique le Pr. Daoudi, chef du département d’économie rurale à l’ENSA. ''La connaissance est le principal capital durable d’une société, sa gestion ne doit pas être laissée au hasard'', estiment un autre membre du réseau algérien Karianet.
MaghrebEmergent
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La création du réseau KariaNet Algérie correspond à un besoin vital : l’échange de savoirs et des résultats de recherches dans le secteur agricole. Ses missions seront, dans un premier temps, le lancement d’une plate-forme de capitalisation des connaissances déjà acquises, préalable à la constitution d’un marché de l’information agricole.En Algérie, l'agriculture contribue à hauteur de 22,8% au PIB et le marché agro-alimentaire ne cesse de croître. Pourtant, ''la sève'' du secteur, les chercheurs et les instituts de recherche, restent relativement marginalisés dans les décisions prises au niveau central. Pis, ils ne communiquent pas ou prou entre eux.
L'idée de la création d'un réseau de partage de connaissances dans le secteur agricole est née de cette ''évidence'', résume une agronome. Face à un timide échange de connaissances et d’informations entre les instituts, les associations agricoles et les responsables des projets et programmes de développement ruraux, des agronomes ont décidé de créer leur propre réseau de partage de connaissances.
Le réseau a été baptisé ''KariaNet Algérie'' (Knowledge Acces For Rural Inter-Connected Areas Network) par ses 25 membres fondateurs qui seront appelés à l’élargir à d’autres acteurs locaux du développement agricole et rural, quel que soit leur statut.
Les missions de ce réseau seront, dans un premier temps, le lancement d’une plate-forme de capitalisation des connaissances déjà acquises, préalable à la constitution d’un marché de l’information agricole.
L'idée de la création de ce réseau, explique un de ses membres à Maghrebemlergent.info, a germé lors d’un atelier de formation sur la ''gestion des connaissances pour le développement'', organisé à l'ENSA (ex-INA) à El Harrach du 18 au 22 juin, en collaboration avec le programme international ''KariaNet'', initié par le Centre de recherche et de développement international (CRDI).
''Nous nous sommes inspirés de KariaNet pour la création de notre réseau, d’où l’appellation KariaNet Algérie'', explique le Pr. Daoudi, chef du département d’économie rurale à l’ENSA. ''La connaissance est le principal capital durable d’une société, sa gestion ne doit pas être laissée au hasard'', estiment un autre membre du réseau algérien Karianet.
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