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Elle a reculé de 7,3 milliards de dirhams
Les exportations augmentent dans l’automobile et l’aéronautique
Electronique: l’américain Eaton signe un mémorandum d’entente pour une usine à MidParc Casablanca
Les importations ainsi que les exportations ont marqué le pas. Les premières ont baissé de 4,7% alors que les secondes ont reculé de 1,9% allégeant ainsi le déficit commercial de 7,3%
Baisse de la facture énergétique, recul des importations de certains produits alimentaires, hausse des exportations dans l’automobile et l’aéronautique… des résultats qui se sont traduits par un allégement de 7,3% du déficit commercial au terme des cinq premiers mois de l’année. Il s’est établi à 81,6 milliards de dirhams à fin mai 2013 contre 87,9 milliards comparativement à la même période de l’année dernière. Les importations tout autant que les exportations ont marqué le pas. Les premières ont baissé de 4,7% alors que les secondes ont reculé de 1,9%. Une évolution qui a permis d’améliorer le taux de couverture des importations par les exportations de 1,4 point, le ramenant ainsi à 48,2% à fin mai 2013 contre 46,8% l’année dernière. Hors produits énergétiques, le taux de couverture s’établit à 63,5% contre 64,5% en 2012. Dans cette conjoncture internationale assez morose, les transferts des MRE se sont stabilisés à 22,39 milliards de dirhams alors que les recettes de voyages ont augmenté de 3,1%. Le flux des investissements étrangers s’est accru de 47,1% passant de 10,8 milliards de dirhams en 2012 à 15,9 milliards en 2013. Dans le détail, les exportations ont été marquées par la bonne tenue des activités dotées d’une stratégie sectorielle comme c’est le cas pour l’automobile, l’aéronautique ainsi que le secteur électronique. La construction automobile a vu ses ventes augmenter de 50,5%. Renault Tanger, qui fait de 2013 une année charnière pour monter en puissance en termes de production et d’employabilité ainsi que d’intégration locale, commence déjà à améliorer ses ventes à l’étranger. La construction automobile est à 3,1 milliards de dirhams de ventes au terme des cinq premiers mois de l’année. Dans l’aéronautique, un secteur tourné exclusivement vers l’export, les résultats sont bons : le taux d’accroissement des ventes est de 22,5% atteignant ainsi 3,9 milliards de dirhams. Ce secteur a jusque-là réussi à attirer les grandes entreprises comme Boeing, Safran ou encore Bombardier qui a démarré la construction de son usine à Mid
Parc Casablanca Free Zone, la plateforme industrielle dernière génération dédiée à l’aéronautique. Mais en attendant, Bombardier a commencé à produire des pièces dans un atelier relais.
Une reprise est également constatée au niveau de l’électronique avec une hausse des exportations de 7,6%. Dans ce secteur, un mémorandum d’entente a été signé avant-hier mardi 18 juin avec l’entreprise américaine Eaton au salon du Bourget pour une usine de composants électroniques à Mid
Parc. Cette entreprise américaine, spécialisée également dans l’aéronautique, compte déjà d’une unité industrielle à Casablanca. Elle envisage de faire du Maroc sa plateforme d’exportation vers l’Afrique. L’industrie alimentaire a également enregistré une hausse des ventes, soit 17,4% à 1,2 milliard de dirhams. En revanche, une baisse de 10,4% a été relevée dans la pêche et l’aquaculture et de 9,4% pour les agrumes et les primeurs. Cette année, les agrumes en particulier ont souffert des mauvaises conditions climatiques. La bonne tenue de certains secteurs à l’export a été atténuée par le recul des ventes enregistrées par l’industrie chimique (-7,9%), l’industrie extractive de minerais (-18%) et le textile et cuir (-0,9%). Du côté de l’import, l’on note surtout un repli des achats des produits énergétiques de 16,2%. Ce qui s’est traduit par un allégement de la facture de 7,3 milliards de dirhams au cours des cinq premiers mois. Ce qui est attribué au recours de l’ONE à l’hydraulique pour la production de l’électricité ainsi qu’à l’effet baisse des prix au niveau international.
Les achats de l’huile brute de pétrole ont diminué d’environ 30% à 4,4 milliards de dirhams, le gas-oil et fuel-oil de 8% à 1,3 milliard de dirhams ainsi que le gaz de pétrole et autres hydrocarbures de 10,5%. «Au niveau de la consommation, nous avons remarqué une légère baisse de 5% durant les cinq premiers mois de l’année mais qui sera rattrapée d’ici à fin juin. Elle est due à l’effet pluviométrie, au retard qui avait été pris dans le lancement des appels d’offres des grands chantiers et aussi à la contrebande», confie à L’Economiste Adil Ziadi, président du Groupement des pétroliers du Maroc. Du côté des produits bruts et des produits finis de consommation, les importations se sont repliées respectivement de 21,2% et de 5,7%. Dans le détail, les achats de voitures de tourisme ont régressé de 12,3%, les parties et pièces pour voitures et véhicules de tourisme de 15,7% alors que les vêtements confectionnés ont reculé de 27,1%. La même tendance baissière est enregistrée au niveau des importations des produits alimentaires, et ce, à l’exception du blé : -90% pour l’orge, -26,9% pour le maïs et -19,6% pour le sucre brut ou raffiné. En revanche, les achats des demi-produits sont en hausse: 32,5% pour l’ammoniac et 43,7% pour les engrais naturels et chimiques. Idem pour les biens d’équipement
l'économiste
Les exportations augmentent dans l’automobile et l’aéronautique
Electronique: l’américain Eaton signe un mémorandum d’entente pour une usine à MidParc Casablanca
Les importations ainsi que les exportations ont marqué le pas. Les premières ont baissé de 4,7% alors que les secondes ont reculé de 1,9% allégeant ainsi le déficit commercial de 7,3%
Baisse de la facture énergétique, recul des importations de certains produits alimentaires, hausse des exportations dans l’automobile et l’aéronautique… des résultats qui se sont traduits par un allégement de 7,3% du déficit commercial au terme des cinq premiers mois de l’année. Il s’est établi à 81,6 milliards de dirhams à fin mai 2013 contre 87,9 milliards comparativement à la même période de l’année dernière. Les importations tout autant que les exportations ont marqué le pas. Les premières ont baissé de 4,7% alors que les secondes ont reculé de 1,9%. Une évolution qui a permis d’améliorer le taux de couverture des importations par les exportations de 1,4 point, le ramenant ainsi à 48,2% à fin mai 2013 contre 46,8% l’année dernière. Hors produits énergétiques, le taux de couverture s’établit à 63,5% contre 64,5% en 2012. Dans cette conjoncture internationale assez morose, les transferts des MRE se sont stabilisés à 22,39 milliards de dirhams alors que les recettes de voyages ont augmenté de 3,1%. Le flux des investissements étrangers s’est accru de 47,1% passant de 10,8 milliards de dirhams en 2012 à 15,9 milliards en 2013. Dans le détail, les exportations ont été marquées par la bonne tenue des activités dotées d’une stratégie sectorielle comme c’est le cas pour l’automobile, l’aéronautique ainsi que le secteur électronique. La construction automobile a vu ses ventes augmenter de 50,5%. Renault Tanger, qui fait de 2013 une année charnière pour monter en puissance en termes de production et d’employabilité ainsi que d’intégration locale, commence déjà à améliorer ses ventes à l’étranger. La construction automobile est à 3,1 milliards de dirhams de ventes au terme des cinq premiers mois de l’année. Dans l’aéronautique, un secteur tourné exclusivement vers l’export, les résultats sont bons : le taux d’accroissement des ventes est de 22,5% atteignant ainsi 3,9 milliards de dirhams. Ce secteur a jusque-là réussi à attirer les grandes entreprises comme Boeing, Safran ou encore Bombardier qui a démarré la construction de son usine à Mid
Parc Casablanca Free Zone, la plateforme industrielle dernière génération dédiée à l’aéronautique. Mais en attendant, Bombardier a commencé à produire des pièces dans un atelier relais.
Une reprise est également constatée au niveau de l’électronique avec une hausse des exportations de 7,6%. Dans ce secteur, un mémorandum d’entente a été signé avant-hier mardi 18 juin avec l’entreprise américaine Eaton au salon du Bourget pour une usine de composants électroniques à Mid
Parc. Cette entreprise américaine, spécialisée également dans l’aéronautique, compte déjà d’une unité industrielle à Casablanca. Elle envisage de faire du Maroc sa plateforme d’exportation vers l’Afrique. L’industrie alimentaire a également enregistré une hausse des ventes, soit 17,4% à 1,2 milliard de dirhams. En revanche, une baisse de 10,4% a été relevée dans la pêche et l’aquaculture et de 9,4% pour les agrumes et les primeurs. Cette année, les agrumes en particulier ont souffert des mauvaises conditions climatiques. La bonne tenue de certains secteurs à l’export a été atténuée par le recul des ventes enregistrées par l’industrie chimique (-7,9%), l’industrie extractive de minerais (-18%) et le textile et cuir (-0,9%). Du côté de l’import, l’on note surtout un repli des achats des produits énergétiques de 16,2%. Ce qui s’est traduit par un allégement de la facture de 7,3 milliards de dirhams au cours des cinq premiers mois. Ce qui est attribué au recours de l’ONE à l’hydraulique pour la production de l’électricité ainsi qu’à l’effet baisse des prix au niveau international.
Les achats de l’huile brute de pétrole ont diminué d’environ 30% à 4,4 milliards de dirhams, le gas-oil et fuel-oil de 8% à 1,3 milliard de dirhams ainsi que le gaz de pétrole et autres hydrocarbures de 10,5%. «Au niveau de la consommation, nous avons remarqué une légère baisse de 5% durant les cinq premiers mois de l’année mais qui sera rattrapée d’ici à fin juin. Elle est due à l’effet pluviométrie, au retard qui avait été pris dans le lancement des appels d’offres des grands chantiers et aussi à la contrebande», confie à L’Economiste Adil Ziadi, président du Groupement des pétroliers du Maroc. Du côté des produits bruts et des produits finis de consommation, les importations se sont repliées respectivement de 21,2% et de 5,7%. Dans le détail, les achats de voitures de tourisme ont régressé de 12,3%, les parties et pièces pour voitures et véhicules de tourisme de 15,7% alors que les vêtements confectionnés ont reculé de 27,1%. La même tendance baissière est enregistrée au niveau des importations des produits alimentaires, et ce, à l’exception du blé : -90% pour l’orge, -26,9% pour le maïs et -19,6% pour le sucre brut ou raffiné. En revanche, les achats des demi-produits sont en hausse: 32,5% pour l’ammoniac et 43,7% pour les engrais naturels et chimiques. Idem pour les biens d’équipement
l'économiste
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