L’opérateur public de téléphonie fixe et mobile, Algérie télécom, s’apprête à lancer la téléphonie 4G sans fil en mode fixe d’ici la fin 2013. C’est ce qu’a annoncé son PDG, Azzouaou Mehmel, cité par l’agence APS.
Le même responsable précise que son entreprise « a lancé un appel d’offres pour le déploiement d’un réseau 4G de type LTE en mode fixe ». Selon la même source, il s’agit d’une connexion haut débit sans fil qui sera destinée, dans un premier temps aux professionnels du fait de son coût assez élevé.« Elle ne sera élargie au grand public une fois l'investissement amorti, a-t-il ajouté.
Pour ce faire, l’opérateur historique a lancé un appel d'offres pour l'acquisition d'équipements pour un investissement évalué entre 40 et 50 millions d'euros et destiné à satisfaire à 150 000 abonnés au départ, ajoute la même source.
Il à noter que cette annonce vient au moment où le lancement de la technologie de troisième génération (3G) est entourée de confusion. Annoncée depuis 2004, le lancement de la 3G a été retardé à cause du non aboutissement du dossier Djezzy.
A ce propos, le ministre des Finances, Karim Djoudi, avait annoncé le 26 avril dernier que « le lancement de la 3G ne connaît aucun couac », sans cependant avancer une date. Il a déclaré que « une action sur la technologie 3G et le dossier Djezzy est en cours au sein du gouvernement algérien ».
La même conviction est portée par le ministre des Postes et des Télécommunications, Mohamed Benhamadi. A ce sujet, le PDG d’Algérie Télécom, est catégorique. Selon lui, la prochaine introduction de la téléphonie mobile de 3G ne portera aucun préjudice à son entreprise. Il a souligné que « la 3G ne détrônera pas ou concurrencera l’ADSL ».
Pour ce faire, Algérie Télécom va opter pour des débits « beaucoup plus importants que la 3G ne pourra pas égaler », a assuré M. Azzouaou Mehmel.
Par ailleurs, il est utile de préciser que l’architecture d’un réseau 4G ressemble beaucoup à celui d’Internet. Durant les appels, la voix ne circule plus sur le réseau téléphonique commuté (RTC) (comme c’est actuellement le cas lorsqu’on passe un coup de fil depuis un téléphone fixe ou un mobile), mais directement sur internet (voix sur IP).
En plus, le réseau recoure massivement au multiplexage (faire passer plusieurs types d’information par un même canal). De ce fait, pour chaque Mhz opéré, la quantité d’information transmise est plus importante, ce qui augmente considérablement les débits, même par rapport aux générations les plus évoluées de 3G.
Par Fatima Bouhaci
Le même responsable précise que son entreprise « a lancé un appel d’offres pour le déploiement d’un réseau 4G de type LTE en mode fixe ». Selon la même source, il s’agit d’une connexion haut débit sans fil qui sera destinée, dans un premier temps aux professionnels du fait de son coût assez élevé.« Elle ne sera élargie au grand public une fois l'investissement amorti, a-t-il ajouté.
Pour ce faire, l’opérateur historique a lancé un appel d'offres pour l'acquisition d'équipements pour un investissement évalué entre 40 et 50 millions d'euros et destiné à satisfaire à 150 000 abonnés au départ, ajoute la même source.
Il à noter que cette annonce vient au moment où le lancement de la technologie de troisième génération (3G) est entourée de confusion. Annoncée depuis 2004, le lancement de la 3G a été retardé à cause du non aboutissement du dossier Djezzy.
A ce propos, le ministre des Finances, Karim Djoudi, avait annoncé le 26 avril dernier que « le lancement de la 3G ne connaît aucun couac », sans cependant avancer une date. Il a déclaré que « une action sur la technologie 3G et le dossier Djezzy est en cours au sein du gouvernement algérien ».
La même conviction est portée par le ministre des Postes et des Télécommunications, Mohamed Benhamadi. A ce sujet, le PDG d’Algérie Télécom, est catégorique. Selon lui, la prochaine introduction de la téléphonie mobile de 3G ne portera aucun préjudice à son entreprise. Il a souligné que « la 3G ne détrônera pas ou concurrencera l’ADSL ».
Pour ce faire, Algérie Télécom va opter pour des débits « beaucoup plus importants que la 3G ne pourra pas égaler », a assuré M. Azzouaou Mehmel.
Par ailleurs, il est utile de préciser que l’architecture d’un réseau 4G ressemble beaucoup à celui d’Internet. Durant les appels, la voix ne circule plus sur le réseau téléphonique commuté (RTC) (comme c’est actuellement le cas lorsqu’on passe un coup de fil depuis un téléphone fixe ou un mobile), mais directement sur internet (voix sur IP).
En plus, le réseau recoure massivement au multiplexage (faire passer plusieurs types d’information par un même canal). De ce fait, pour chaque Mhz opéré, la quantité d’information transmise est plus importante, ce qui augmente considérablement les débits, même par rapport aux générations les plus évoluées de 3G.
Par Fatima Bouhaci
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