ALGERIE :Dix ans d'investissements publics énormes pour une croissance molle

[absent]

rodmaroc

l'article dit une chose très simple que j'ai déjà souligné dans une précédente intervention: l’état injecte chaque année quelque chose comme 20% du PIB dans l’économie et récolte une petite croissance de l'ordre de 3-4%...il s'agit d'une économie destructrice de richesse.

l'argent injecté créé plus de richesse hors du circuit économique. beaucoup d'argent circule en Algérie. il faut vivre en Algérie pour le constater. sinon comment expliquer les croissances hallucinantes des marchés de l'immobilier et de l'automobile. les algériens construisent et achetent des vehicule 3 fois plus que les voisins.

[jawzia]

il s'agit d'une économie destructrice de richesse.

Drôle de concept !

[rodmaroc]

l'argent injecté créé plus de richesse hors du circuit économique. beaucoup d'argent circule en Algérie. il faut vivre en Algérie pour le constater. sinon comment expliquer les croissances hallucinantes des marchés de l'immobilier et des vehicules. les algériens construisent et achetent des vehicule 3 fois plus que les voisins.

ça alimente l’économie informelle,tu as raison...mais tu sais très bien que c'est pas une bonne chose...la corruption et l’économie parallèle sont un frein pour le développement.
PS: j'ai parlé de corruption parce qu'une bonne partie des sommes injectées par l’état s’évaporent sous forme de corruption, donc difficile de pas en parler.

[haddou]

l'argent injecté créé plus de richesse hors du circuit économique. beaucoup d'argent circule en Algérie. il faut vivre en Algérie pour le constater. sinon comment expliquer les croissances hallucinantes des marchés de l'immobilier et de l'automobile. les algériens construisent et achetent des vehicule 3 fois plus que les voisins

par cne

c'est de la consommation par l'import et non une création de la richesse à partir de la production ,c'est différent ,une fois les prix du pétrole s'effondrent ,c'est tout le processus qui s'écroule ,c'est une fausse richesse
la sous traitance est un passage obligé pour l'industrialisation ,comme l'ont fait les autres pays: chine,malaisie,inde,brésil,singapour,rturquie,,,,, ,,,,

[Djebour95]

tu n'as pas remarqué que j'ai parlé de tous les secteurs? la croissance globale est pénalisée par la contre performance du secteur des hydrocarbures. c'est un fait que tu ne peux nier.

Personne ne le nie.

On se fout de quoi est pénalisée la croissance. On cherche pas à justifier.

La croissance est faible. Le résultat, c'est ce qu'on retient.

ce qui compte c'est la création d'emplois, et les secteurs pourvoyeurs d'emlois crois de 6% en moyenne en Algérie et de 3% au Maroc. ce n'est pas pour rien que les algériens consomme presque deux fois plus que les marocains

Charabia sans tête ni queue.

oui produit phare à l'exportation, quand on sait pas on se documente. le Maroc n'exporte rien endehors de la sous traitance.

Rien que sur le chapitre "mollusques et crustacés" le Maroc exporte plus que l’équivalent en valeur, de ce que exporte l'Algerie en dehors des hydrocarbures et produits dérivés, tous secteurs confondus.

Qui a besoin de se documenter ?

en quoi devant nous? tu confonds économie et exportation. nous produisosn nos tracteurs et nos moissonneuses, nos produisons nos télés et nos ordinateurs. le Maroc ne produit pas un tracteur.

Economie et exportation ?

Je suis scotché par ces énormités.

je te rappelle que le petit PIB marocain croit de 3% en moyenne aussi. qu'en penses tu?

Documente toi encore, tu sors de faux chiffres.

La moyenne de croissance de l’économie marocaine est 4-5%.


Je ne vais plus te répondre, c'est une perte de mon temps.
.

[absent]

haddou

c'est de la consommation par l'import et non une création de la richesse à partir de la production ,c'est différent ,une fois les prix du pétrole s'effondrent ,c'est tout le processus qui s'écroule ,c'est une fausse richesse

oui d'où la politique de développement par la consommation, et la mutliplication des accords d'investissment dans tous les secteurs (médicament avec les américains, textile, agriculture, energie avec ...). pendant que le Maroc multiplie les ALE

la sous traitance est un passage obligé pour l'industrialisation ,comme l'ont fait les autres pays: chine,malaisie,inde,brésil,singapour,rturquie,,,,, ,,,,

je ne dis pas le contraire, le modèle marocain est connu de tout le monde, mais là nous discutons les résultats plus que métigés des deux politiques économiques.

[okba30]

économie destructrice de richesse

En plein dans le mile, une appellation qui sied bien à ce type d'économie inventé en Algérie.
On est en plein dans le concept du ''gâté pourri'', les connaisseurs tenus à distance ne peuvent rien faire pour corriger la situation.

Une économie au ventre mou, l'argent des sous-sol injecté dans le circuit fout le camp le temps de le dire vers d'autres cieux et aux équipementiers étrangers.
Enlevons ces entrées d'argent et voyons si l'économie peut rouler d'elle même ainsi que les vraies capacités des consommateurs.
L'Algérie peut mieux faire, une note de 1/10.

[haddou]

je ne dis pas le contraire, le modèle marocain est connu de tout le monde, mais là nous discutons les résultats plus que métigés des deux politiques économiques.

par cne

on ne pourrait pas tirer les conclusions sur un modèle économique ,il faut du temps et même ,s'il y a des résultats mitigés ,il faudrait apporter les corrections nécessaires

[Iberius]

L'Algérie peut mieux faire, une note de 1/10.

Tes trop gentille, de ce point de vue les gouvernements successifs méritent tout juste un 0.5/20 quant aux questions économiques, dans les années 65-75 l'Algérie était au même niveau que l'Espagne, ou en est t-on aujourd'hui ? (et on avait le pétrole pour arriver là où on est)... enfin en ce moment l'Espagne ça va pas vraiment et son pétrole a elle ça été la CEE...

[pioto]

@DJEBOUR95

Tu n'as pas lu ce passage :


La croissance hors hydrocarbures a été en moyenne de 6%. Mais il ne faut pas se faire d'illusions. Le vrai marqueur est celui du PIB global de l'Algérie qui n'a progressé que de 3,5% au cours de la décennie. C'est une croissance médiocre au regard des montants engagés.

Je suis pas d'accord!Une croissance hors hydrocarbures soutenu de 6% en moyenne reflète plutôt la bonne tenue de l'économie réelle et non basée sur l'extraction du gaz et pétrole qui gonflent artificiellement le PIB en fonction de la bourse du Brent !

[ott]

c'est de la consommation par l'import et non une création de la richesse à partir de la production ,c'est différent ,une fois les prix du pétrole s'effondrent ,c'est tout le processus qui s'écroule ,c'est une fausse richesse
la sous traitance est un passage obligé pour l'industrialisation ,comme l'ont fait les autres pays: chine,malaisie,inde,brésil,singapour,rturquie,,,,, ,,,,

Assez spécieux comme verdict, qui cache mal des réalités économiques en rien enviables de nos "chers frères" marocains, et qui ont comme objectif avoué, de s'exclamer systématiquement sur tout ce qui est algérien.

L'économie algérienne a vécu aussi le traumatisme des années 90 (86-97), 11 ans où les investissements publiques et privées ont été freinés d'une manière drastique, pour des raisons évidentes. La paix et la stabilité étant une condition nécessaire à tout investissement économique. Il est dans ce cadre tout à fait normal que l'état essaie de rattraper l'énorme retard accumulé dans tout les secteurs, avec une population qui demande légitimement de meilleures conditions de vie et de travail, après avoir vécu les affres du terrorisme des années 90 qu'on à l'air d'oublier trop vite dans ce pays et ailleurs.

Que l'état renoue avec une politique de soutien à l'économie, est tout à fait légitime, voir salutaire. Que l'état ait choisi de faire appel à certains groupes internationaux pour accompagner ses projets d'infrastructure et d'investissement est un élément explicatif du faible facteur multiplicatif investissement publique/création de richesse, observé en Algérie, pour une raison simple, que les entreprises algériennes capables d'absorber autant d'investissement ne sont pas présentes, ni en nombre, ni en taille critique, ni en capacité de réaliser les projets avec les exigences techniques et commerciales. Ce n'est pas une critique absolue, mais une réalité tout à fait compréhensible, du fait de la nature du marché algérien. L'ancien ministre de l'économie, Benachenhou avait d'ailleurs fait le même constat, disant que l'économie algérienne n'était pas capable d'absorber autant d'investissements. Cependant, fallait-il attendre d'avoir des sociétés algériennes de taille critique pour absorber autant de commandes, fallait il attendre et ralentir le niveau d'investissement, pour faire en sorte qu'il puisse mieux être digéré par l'économie algérienne et générer de la richesse algérienne, ou il fallait considérer que les infrastructures de base, avec 15 ans de retard et de destruction, nécessitaient d'aller vite, et rattraper un retard certain.

Beaucoup de choses restent à faire, cependant il est incontestable que les acquis d'une telle politique d'investissement sont là, que des entreprises algériennes se sont développés, et qu'elles continuent de le faire, et qu'une meilleure répartition de ces masses d'investissement, en cours, permettra des résultats bien plus importants dans les années avenirs.

Les performances économiques algériennes sont bien plus importantes que celles qui sont affichées par les chiffres officiels, du fait d'un calcul du PIB qui ne prend pas suffisamment en compte le secteur privé, largement sous terrain. L'état va continuer à investir, ce qui va progressivement permettre un meilleur "rendement" des investissements en terme de croissance, l'Algérie ayant des capacités de financement encore très prometteuses...

[Djebour95]

Je suis pas d'accord!Une croissance hors hydrocarbures soutenu de 6% en moyenne reflète plutôt la bonne tenue de l'économie réelle et non basée sur l'extraction du gaz et pétrole qui gonflent artificiellement le PIB en fonction de la bourse du Brent !

D'une manière ou du'ne autre tout ce ci découle de la bourse du Brent.

C'est grâce aux cumuls des excédents que l'etat investit dans le BTP, et par ricochet tire la croissance HH à ce niveau.