Encore un épisode dans l’affaire Orascom. Le milliardaire russe Mikhaïl Fridman vient de faire une proposition d’acheter la totalité d'Orascom Telecom Holding appartenant à la compagnie russe VimpelCom.
Ce groupe détient, en effet, la majorité des actions de la compagnie égyptienne de téléphonie mobile et négocie actuellement avec le gouvernement algérien en vue de vendre une participation majoritaire (51 %) de sa filiale algérienne Orascom Telecom Algérie.
Cette offre, venant du milliardaire russe, si elle venait à être débattue au sein de VimpelCom, risque de lézarder sérieusement le processus de conciliabules engagé avec l’Etat algérien, au moment où l’on accrédite la thèse selon laquelle les deux parties, le gouvernement algérien et VimpelCom en l’occurrence, n’ont jamais été si proches d’un accord. L’absence de réaction au niveau de VimpelCom ne suffit pas à éteindre les craintes de voir le différend s’enliser davantage dans le temps.
Le litige opposant le gouvernement à Orascom Telecom Holding, puis à VimpelCom autour du rachat de Djezzy, au du moins une participation majoritaire dans cette filiale appartenant désormais au russe VimpelCom, perdure depuis maintenant plusieurs mois, voire depuis plus de deux années maintenant. L’offre du milliardaire russe Mikhaïl Fridman vient compliquer davantage la donne, si cette proposition venait à être sérieusement prise en charge par VimpelCom. Fridman offre 70 cents par action dans sa tentative de racheter Orascom Telecom Holding auprès du russe VimpelCom, alors que l'autorité de surveillance financière égyptienne a déclaré, hier, avoir estimé la valeur d’OTH à environ 3,67 milliards de dollars. Le milliardaire russe détient déjà environ 47,9 % des participations dans VimpelCom, laquelle compagnie détient, elle, environ 51,7 % dans Orascom Telecom Holding.
Il y a décidément une espèce de comportements troublants dans toute cette affaire entourant la transaction, bien qu’il s’agisse, dans le domaine des affaires, de la vie normale d’une entreprise dans le milieu boursier mondial. En réaction aux bruits qui précédaient cette annonce, la cote d’Orascom Telecom Holding a été frappée d’un coup de foudre sur la place financière. Le titre de cette compagnie de téléphonie mobile a baissé de 0,9 %, soit à 4,37 livres égyptiennes (64 cents) à la clôture du marché boursier cairote, valorisant ainsi la société à environ 3,4 milliards de dollars.
Les certificats de dépôt cotés à Londres, ce qui est équivalent à cinq actions ordinaires, ont clôturé en hausse de 1 % le 28 mars dernier. « Nous nous attendions à cette offre de prendre le contrôle d’Orascom Telecom Holding, mais nous pensons que le prix proposé est très bas », estime Maria Samir, analyste boursier spécialisé dans les télécoms, activant sur la place financière cairote, dont les propos ont été repris par l’agence d’information financière et économique américaine bloomberg. Orascom Telecom Holding, rachetée par VimpelCom, détient des actifs en Algérie, au Canada, en République centrafricaine, au Pakistan, au Bangladesh, au Burundi et au Zimbabwe.
Écrit par Sofiane Bensaid
REPORTERS.DZ
Ce groupe détient, en effet, la majorité des actions de la compagnie égyptienne de téléphonie mobile et négocie actuellement avec le gouvernement algérien en vue de vendre une participation majoritaire (51 %) de sa filiale algérienne Orascom Telecom Algérie.
Cette offre, venant du milliardaire russe, si elle venait à être débattue au sein de VimpelCom, risque de lézarder sérieusement le processus de conciliabules engagé avec l’Etat algérien, au moment où l’on accrédite la thèse selon laquelle les deux parties, le gouvernement algérien et VimpelCom en l’occurrence, n’ont jamais été si proches d’un accord. L’absence de réaction au niveau de VimpelCom ne suffit pas à éteindre les craintes de voir le différend s’enliser davantage dans le temps.
Le litige opposant le gouvernement à Orascom Telecom Holding, puis à VimpelCom autour du rachat de Djezzy, au du moins une participation majoritaire dans cette filiale appartenant désormais au russe VimpelCom, perdure depuis maintenant plusieurs mois, voire depuis plus de deux années maintenant. L’offre du milliardaire russe Mikhaïl Fridman vient compliquer davantage la donne, si cette proposition venait à être sérieusement prise en charge par VimpelCom. Fridman offre 70 cents par action dans sa tentative de racheter Orascom Telecom Holding auprès du russe VimpelCom, alors que l'autorité de surveillance financière égyptienne a déclaré, hier, avoir estimé la valeur d’OTH à environ 3,67 milliards de dollars. Le milliardaire russe détient déjà environ 47,9 % des participations dans VimpelCom, laquelle compagnie détient, elle, environ 51,7 % dans Orascom Telecom Holding.
Il y a décidément une espèce de comportements troublants dans toute cette affaire entourant la transaction, bien qu’il s’agisse, dans le domaine des affaires, de la vie normale d’une entreprise dans le milieu boursier mondial. En réaction aux bruits qui précédaient cette annonce, la cote d’Orascom Telecom Holding a été frappée d’un coup de foudre sur la place financière. Le titre de cette compagnie de téléphonie mobile a baissé de 0,9 %, soit à 4,37 livres égyptiennes (64 cents) à la clôture du marché boursier cairote, valorisant ainsi la société à environ 3,4 milliards de dollars.
Les certificats de dépôt cotés à Londres, ce qui est équivalent à cinq actions ordinaires, ont clôturé en hausse de 1 % le 28 mars dernier. « Nous nous attendions à cette offre de prendre le contrôle d’Orascom Telecom Holding, mais nous pensons que le prix proposé est très bas », estime Maria Samir, analyste boursier spécialisé dans les télécoms, activant sur la place financière cairote, dont les propos ont été repris par l’agence d’information financière et économique américaine bloomberg. Orascom Telecom Holding, rachetée par VimpelCom, détient des actifs en Algérie, au Canada, en République centrafricaine, au Pakistan, au Bangladesh, au Burundi et au Zimbabwe.
Écrit par Sofiane Bensaid
REPORTERS.DZ
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