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Attijariwafa Bank vise une présence dans chaque pays de la zone franc

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  • Attijariwafa Bank vise une présence dans chaque pays de la zone franc

    Premier groupe bancaire au Maghreb et dans l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), également implantée dans la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) et en Europe, Attijariwafa Bank souhaite compléter sa présence d’ici à 2015 avec une feuille de route ambitieuse annoncée avec les résultats financiers le mois dernier. Mohamed El Kettani, PDG du groupe, a répondu aux questions de "Jeune Afrique" en marge de la troisième édition de la conférence économique organisée le 21 mars par Attijariwafa Bank sur le thème Maroc-France : les nouvelles autoroutes de croissance.


    Jeune Afrique : Quelles sont les prochaines étapes dans votre expansion en Afrique subsaharienne ?

    Mohamed El Kettani : Nous envisageons d'être présents dans tous les pays de l’UEMOA et de la Cemac à l’horizon 2015. Au Togo, le comité de privatisation présidé par Okoulou Kantchati nous a officiellement notifié le 15 mars dernier que nous étions adjudicataires pour démarrer les négociations en vue de racheter 55% du capital en vente de BIA Togo. Nous espérons y parvenir dans les prochains jours. Ensuite, pour compléter notre présence dans l’UEMOA, nous comptons ouvrir des succursales au Bénin et au Niger, à travers notre filiale sénégalaise (CBAO Groupe Attijariwafa Bank au Sénégal), qui dispose déjà d’un agrément bancaire dans la zone UEMOA. Cela nous permettra d’aller plus vite dans notre stratégie de croissance. En Afrique centrale, il nous restera la Centrafrique, la Guinée équatoriale et le Tchad. Nous étudions sans cesse les options possibles pour respecter notre feuille de route 2012/2015.

    Jeune Afrique : L’Algérie ne fait toujours pas partie de vos marchés, où en êtes-vous dans ce dossier ?

    Au point mort malheureusement. Cela fait six ans que nous renouvelons périodiquement notre demande d’agrément auprès de la Banque centrale d’Algérie, sans aucune réponse de sa part. C'est dommage que les problèmes politiques prennent le dessus sur les enjeux économiques. Nous souhaitons seulement créer une banque qui aurait des capitaux algériens et marocains au service de nos deux économies.

    Notre structure européenne est au service des investisseurs européens dans tous les pays d'Afrique où nous sommes présents.

    Jeune Afrique : Expliquez-nous les objectifs de votre filiale en Europe.

    Attijariwafa bank Europe dispose d'une licence de la Banque de France avec un passeport européen. Cette filiale est implantée en Allemagne, en Angleterre, en Belgique, en Espagne, en France, en Italie et aux Pays-Bas, donc dans des marchés où il y a plus de trois millions de marocains. Nous avons trois objectifs principaux. Tout d’abord, offrir des produits et services à la diaspora marocaine. Actuellement, nous essayons de dupliquer ce modèle pour l’ensemble de nos filiales africaines, afin de toucher la diaspora malienne, sénégalaise, tunisienne... Ensuite, nous accompagnons le financement du commerce extérieur du Maroc vers l’Europe et inversement, ce qui nécessite une présence sur le Vieux Continent. Enfin, notre structure européenne est au service des investisseurs européens dans tous les pays d'Afrique où nous sommes présents, que ce soit pour le conseil ou pour le financement de leurs projets d'investissement. Pour ce faire, notre filiale européenne attire des clients à la source pour les orienter par la suite au Maroc, afin qu'on leur propose nos services, notamment via des financements locaux.

    jeune afrique.

  • #2
    Jeune Afrique : L’Algérie ne fait toujours pas partie de vos marchés, où en êtes-vous dans ce dossier ?

    Au point mort malheureusement. Cela fait six ans que nous renouvelons périodiquement notre demande d’agrément auprès de la Banque centrale d’Algérie, sans aucune réponse de sa part. C'est dommage que les problèmes politiques prennent le dessus sur les enjeux économiques. Nous souhaitons seulement créer une banque qui aurait des capitaux algériens et marocains au service de nos deux économies.
    Il ne faut pas compter dessus, la junte ne compte pas faire évoluer le système bancaire algerien qui reste l'un des plus archaïque au monde.

    Commentaire


    • #3
      Envoyé par Djebour95
      Il ne faut pas compter dessus, la junte ne compte pas faire évoluer le système bancaire algerien qui reste l'un des plus archaïque au monde.
      hah lmkhazena


      Déjà en 2011 ya plus de 14 banques privées à capitaux étrangers en Algérie:

      - Calyon Algérie

      - Natixis Algérie

      - Trust Bank Algeria

      - Fransabank Al-Djazaïr

      - BNP Paribas Al-Djazaïr

      - Société Générale Algérie

      - CityBank N.A Algéria

      - HSBC Algérie

      - Arab Banking Corporation Algeria

      - Arab Bank PLC Algeria

      - The Housing Bank For Trade And Finance Algeria

      - Gulf Bank Algérie

      - Al Salam Bank Algeria

      - Banque Al Baraka (Finance islamique) Algérie

      ------------------------------------
      Banques publiques

      Banque postale (Algérie Poste).

      Banque nationale d'Algérie (BNA).

      Banque extérieure d'Algérie (BEA).

      Banque de développement local (BDL).

      Banque Crédit populaire d'Algérie (CPA).

      Banque Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA) .

      Banque de l'agriculture et du développement rural (BADR).

      Banque Caisse Nationale d'Epargne et de Prévoyance(CNEP) .



      .
      Dernière modification par MEK, 01 avril 2013, 12h49.

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      • #4
        il faut réformer le système bancaire ,en parallèle avec l'économie du pays qui est toujours en transition vers l'économie du marché voici quelques réponses Finances: Le recul de la monnaie nationale reflète le niveau de l'économie


        L'une des identités d'un pays est sa propre monnaie. Aujourd'hui, 1er avril est une date importante dans l'histoire de la monnaie algérienne puisque c'était le 1er avril 1964 que fut promulguée la loi portant création du dinar algérien, et, du coup, l'Algérie sortait définitivement de la ''zone franc'', en vigueur depuis 1848. Quant aux premiers billets algériens, ils furent émis par la Banque d'Algérie dans la même année et ne seront retirés de la circulation qu'à la fin de 1998. L'Algérie devrait créer sa propre monnaie dès son indépendance en 1962. Et c'est seulement deux ans après l'indépendance, soit le 10 avril 1964, que l'Algérie a émis sa monnaie nationale, le dinar. Ce retard est expliqué par M. Abderrahmane Ammour, un des fondateurs de la Banque centrale d'Algérie, par le fait que les capacités de l'Hôtel des Monnaies étaient limitées après l'indépendance. Ainsi les premières pièces de monnaie étaient au nombre de sept, décomposées en centimes jusqu'à la pièce de 1 DA, mise en circulation pour la première fois le 12 juillet 1965. Ces pièces portaient toutes les armoiries de l'Etat algérien et pour les billets, la représentation, en filigranes, de l'Emir Abdelkader, un symbole de l'Etat algérien moderne. Aujourd'hui, le vice-gouverneur de la Banque centrale d'Algérie, M. Mohamed Chérif Ilmane, a annoncé que la monnaie nationale a perdu 95 % de sa valeur acquise en 1964 et a reculé face à la majorité des monnaies étrangères ce qui reflète, selon lui, le niveau de l'économie nationale. "Il est vrai qu'il est possible d'intervenir politiquement pour contrôler temporairement la valeur de la monnaie, cependant le travail reste le seul moyen de la stabiliser", a-t-il indiqué. De son côté, M. Ammour précise qu'après l'indépendance, l'Algérie visait la mise en circulation de près de deux milliards de dinars pour remplacer le franc. Seulement les capacités de l'Hôtel des Monnaies ne dépassaient pas 60.000 billets par jour. Or, actuellement cette capacité est de l'ordre de deux millions de billets. De plus, il faut aussi savoir qu'il y a cette complexité de l'opération et aux étapes techniques du passage du franc à une nouvelle monnaie symbolisant la souveraineté nationale. Pour superviser l'opération de la mise en circulation, le premier gouvernement algérien a créé le 13 décembre 1962 la Banque centrale d'Algérie qui avait choisi 4 coupures de billets (5 DA, 10 DA, 50 DA et 100 DA) et pour remplacer le franc la Banque avait également décidé la mise en circulation de deux milliards de DA. C'est depuis les années 1970 que le dinar, décliné en billets ou en pièces de monnaie, a entamé le récit des grandes réalisations de l'Algérie indépendante: les révolutions industrielle, agraire et culturelle. Il y aura ainsi les éditions de 1980-1989 et 1990-1999, qui avaient respectivement donné la naissance des billets de 10 DA, 100 DA et de 200 DA et des pièces de 5 à 10 DA pour la première et des billets de 100 à 1000 DA pour la deuxième période. La décennie 1990 a été marquée par l'émission de neuf pièces de monnaie (de 10 DA à 100 DA), d'ailleurs toujours en circulation. En 2011, il y aura deux nouvelles émissions à savoir le billet de 2.000 DA, dernier né, le plus sécurisé de tous, et la nouvelle pièce de 200 DA, mise en circulation le jour du cinquantième anniversaire de l'indépendance nationale, dont elle porte le logo. Mais force est de reconnaître que cinquante ans après l'Indépendance et comme l'a si bien indiqué le vice-gouverneur de la Banque centrale d'Algérie, M. Mohamed Chérif Ilmane "Nous nous dirigeons à pas sûrs vers l'économie de marché, mais il demeure que notre système monétaire, 49 ans après l'émission de la monnaie nationale, vit toujours une transition".
        Saïd B.

        le maghreb dz

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        • #5
          Envoyé par MEK
          Déjà en 2011 ya plus de 14 banques privées à capitaux étrangers en Algérie:
          Ca reste un des systèmes bancaires les plus archaïques au monde.

          Car encore largement dominé par le secteur public, notamment la banque de Sonatrach BEA, les banques publiques détiennent environ 90% du total des actifs.

          La surliquidité est là, mais les textes sont archaïques, et il y a une incompétence flagrante des ressources humaines.

          Il faut laisser les banques étrangères, pourquoi pas marocaines qui sont des références dans la région, nous transférer un peu de leur savoir faire.

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          • #6
            Envoyé par Djebour95
            Il faut laisser les banques étrangères, pourquoi pas marocaines qui sont des références dans la région, nous transférer un peu de leur savoir faire
            T un regolo

            d’où les baques marocaines ont acquérir leur savoir faire ? demande a la france ...

            a ce que le maroc l'aventure des systèmes bancaire ou bien chtih chekhete




            .

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            • #7
              Envoyé par MEK
              T un regolo

              d’où les baques marocaines ont acquérir leur savoir faire ? demande a la france ...

              a ce que le maroc l'aventure des systèmes bancaire ou bien chtih chekhete
              Écris bien déjà, c'est "rigolo" et pas regolo.

              Admettons que les banques marocaines ont acquis le savoir faire de la France, maintenant c'est le tour aux banques algeriennes d’acquérir le savoir faire du Maroc. Enchainement naturel

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              • #8
                ... mais les textes sont archaïques, ...
                Quels textes ?

                Commentaire


                • #9
                  De la reforme bancaire et monétaire en Algerie, qui se fait toujours attendre.

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                  • #10
                    @djebour95

                    sache que je ne paie pas un centime de frais de tenue de compte en ALGERIE et ceux malgre que je touche des interets vive le systeme algerien!

                    Commentaire


                    • #11
                      sache que je ne paie pas un centime de frais de tenue de compte en ALGERIE et ceux malgre que je touche des interets vive le systeme algerien
                      PAR MOMS

                      à quel TAUX sont sont les intérêts ?

                      Commentaire


                      • #12
                        @djebour95

                        sur compte dinards exclusivement ! le taux est interessant !

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                        • #13
                          @MOMS13
                          un compte d'epargne sans doute...

                          Commentaire


                          • #14
                            @djebour95

                            un compte depot! pour l equivalent de 1000 euros tu recoit 100 euros par an!

                            Commentaire


                            • #15
                              avec 8% d'inflation ,il ne reste que 2% comme gain

                              Commentaire

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