Une enveloppe de 176 MDH est prévue en 2013 pour la mise en oeuvre du contrat-programme. Les professionnels sont encouragés à investir 71 milliards de DH d'ici à 10 ans.
L'attente des professionnels de la chimie-parachimie est satisfaite. Ce secteur intègre enfin, quelques années après son lancement, le Pacte national pour l’émergence industrielle. Il devient ainsi un «métier mondial du Maroc», et rejoint l’offshoring, l’automobile, l’aéronautique et spatial, l’électronique, le textile et cuir, et l’agroalimentaire. A la clé pour les industriels, un accompagnement de l’Etat marocain pour la modernisation et le développement du secteur pour mieux séduire les marchés extérieurs. Aujourd’hui, la chimie-parachimie contribue à hauteur de 29% de la production industrielle, draine 29% des investissements dans l’industrie et pèse pour 29% des exportations industrielles marocaines. «Tous ces indicateurs ont incité le ministère de l’industrie, du commerce et des nouvelles technologies (MCINT), en collaboration avec la profession, à lancer une étude stratégique de grande envergure pour accompagner le développement du secteur», précise ainsi la note d’information du contrat-programme couvrant la période 2013-2023 signé le 20 février dernier à l’ouverture des Assises de l’industrie qui se tenaient à Tanger. Cet accord-cadre, dont les détails n’ont toujours pas été clairement précisés, a été paraphé par plusieurs ministères (Economie et finances, Enseignement supérieur, recherche scientifique et formation des cadres, Equipement et transport, Emploi et formation professionnelle, Industrie, commerce et nouvelles technologies, Energie et mines), le Groupe OCP, la Fédération de la chimie et de la parachimie et la Fédération marocaine de plasturgie.
A elle seule la plasturgie devra investir 7,5 milliards de DH
L’objectif de cet accord est tout d’abord de faire passer la participation du secteur au PIB de 14,1 milliards de DH à 47 milliards en 2023.
Le chiffre d’affaires doit quant à lui être multiplié par 3 pour passer de 50 milliards de DH à l’heure actuelle à 150 milliards à la même échéance. Idem du côté de l’effectif employé qui doit quant à lui atteindre 83 000 personnes contre actuellement 40 000. Enfin, il s’agit pour la profession d’atteindre un niveau d’investissement productif de 71 milliards de DH, dont 7,5 milliards en particulier pour la plasturgie. Rien que pour l’année 2013, une enveloppe globale de 176,3 millions de DH sera débloquée pour la mise en œuvre de ce contrat-programme.
Pour l’instant, les détails de la stratégie ne sont pas encore connus. Mais l’on sait déjà que sa mise en œuvre repose en particulier sur «la dynamisation des activités existantes et le lancement de nouvelles filières». Une série de mesures s’articulant autour de l’approvisionnement en énergie, de la recherche et développement, de la formation, des infrastructures d’accueil, de la promotion des exportations, de la promotion des investissements étrangers, de la normalisation et la réglementation, et de l’accompagnement des PME du secteur sera prise. Autrement dit, rien de plus que ce qui n’a déjà été fait ou presque pour les 6 autres métiers mondiaux du Maroc.
Plasturgie : 14 000 nouveaux emplois attendus
Le contrat-programme du secteur de la chimie-parachimie, signé le 20 février dernier, a identifié quinze filières qui ont été comme porteuses d’avenir. La plasturgie figure sur la liste. Aujourd’hui, cette profession regroupe plus de 500 entreprises de toutes tailles, qui génèrent un chiffre d’affaires de plis de 6,6 milliards de DH et fournissent près de 13 000 emplois directs et 7 000 indirects. Le contrat-programme ambitionne la création de 14 000 emplois supplémentaires d’ici 2023 et un chiffre d’affaires de 28 milliards de DH. En tant qu’industrie d’accompagnement, le secteur de la plasturgie est également appelé à «contribuer au développement de l’agriculture dans le cadre du plan Maroc Vert», «faire basculer les activités informelles vers l’économie officielle pour favoriser la concurrence loyale» ou encore de «considérer les matières plastiques déjà transformées comme des ressources clés du Maroc et les valoriser par le recyclage».
Anne-Sophie Martin. La Vie éco
L'attente des professionnels de la chimie-parachimie est satisfaite. Ce secteur intègre enfin, quelques années après son lancement, le Pacte national pour l’émergence industrielle. Il devient ainsi un «métier mondial du Maroc», et rejoint l’offshoring, l’automobile, l’aéronautique et spatial, l’électronique, le textile et cuir, et l’agroalimentaire. A la clé pour les industriels, un accompagnement de l’Etat marocain pour la modernisation et le développement du secteur pour mieux séduire les marchés extérieurs. Aujourd’hui, la chimie-parachimie contribue à hauteur de 29% de la production industrielle, draine 29% des investissements dans l’industrie et pèse pour 29% des exportations industrielles marocaines. «Tous ces indicateurs ont incité le ministère de l’industrie, du commerce et des nouvelles technologies (MCINT), en collaboration avec la profession, à lancer une étude stratégique de grande envergure pour accompagner le développement du secteur», précise ainsi la note d’information du contrat-programme couvrant la période 2013-2023 signé le 20 février dernier à l’ouverture des Assises de l’industrie qui se tenaient à Tanger. Cet accord-cadre, dont les détails n’ont toujours pas été clairement précisés, a été paraphé par plusieurs ministères (Economie et finances, Enseignement supérieur, recherche scientifique et formation des cadres, Equipement et transport, Emploi et formation professionnelle, Industrie, commerce et nouvelles technologies, Energie et mines), le Groupe OCP, la Fédération de la chimie et de la parachimie et la Fédération marocaine de plasturgie.
A elle seule la plasturgie devra investir 7,5 milliards de DH
L’objectif de cet accord est tout d’abord de faire passer la participation du secteur au PIB de 14,1 milliards de DH à 47 milliards en 2023.
Le chiffre d’affaires doit quant à lui être multiplié par 3 pour passer de 50 milliards de DH à l’heure actuelle à 150 milliards à la même échéance. Idem du côté de l’effectif employé qui doit quant à lui atteindre 83 000 personnes contre actuellement 40 000. Enfin, il s’agit pour la profession d’atteindre un niveau d’investissement productif de 71 milliards de DH, dont 7,5 milliards en particulier pour la plasturgie. Rien que pour l’année 2013, une enveloppe globale de 176,3 millions de DH sera débloquée pour la mise en œuvre de ce contrat-programme.
Pour l’instant, les détails de la stratégie ne sont pas encore connus. Mais l’on sait déjà que sa mise en œuvre repose en particulier sur «la dynamisation des activités existantes et le lancement de nouvelles filières». Une série de mesures s’articulant autour de l’approvisionnement en énergie, de la recherche et développement, de la formation, des infrastructures d’accueil, de la promotion des exportations, de la promotion des investissements étrangers, de la normalisation et la réglementation, et de l’accompagnement des PME du secteur sera prise. Autrement dit, rien de plus que ce qui n’a déjà été fait ou presque pour les 6 autres métiers mondiaux du Maroc.
Plasturgie : 14 000 nouveaux emplois attendus
Le contrat-programme du secteur de la chimie-parachimie, signé le 20 février dernier, a identifié quinze filières qui ont été comme porteuses d’avenir. La plasturgie figure sur la liste. Aujourd’hui, cette profession regroupe plus de 500 entreprises de toutes tailles, qui génèrent un chiffre d’affaires de plis de 6,6 milliards de DH et fournissent près de 13 000 emplois directs et 7 000 indirects. Le contrat-programme ambitionne la création de 14 000 emplois supplémentaires d’ici 2023 et un chiffre d’affaires de 28 milliards de DH. En tant qu’industrie d’accompagnement, le secteur de la plasturgie est également appelé à «contribuer au développement de l’agriculture dans le cadre du plan Maroc Vert», «faire basculer les activités informelles vers l’économie officielle pour favoriser la concurrence loyale» ou encore de «considérer les matières plastiques déjà transformées comme des ressources clés du Maroc et les valoriser par le recyclage».
Anne-Sophie Martin. La Vie éco