Business : Le service promet de trouver les vols les moins chers depuis des aéroports français. Les professionnels du voyage s'inquiètent.
Plus d'un an après son lancement aux Etats-Unis, Google lance son "agence de voyages" en France ce mardi (mais aussi au Royaume-Uni, en Italie, en Espagne et aux Pays-Bas).
Google Flight Search permet en effet de trouver et de comparer les prix de vols au départ d'une quarantaine d'aéroports français, le tout au sein d'une interface plutôt ergonomique. Un tour de force dans le secteur des sites de voyages..
Ce lancement est loin d'être passé inaperçu aux Etats-Unis et en France où les géants du secteur comme Voyage-sncf.com s'inquiètent des ambitions (et des moyens) du géant américain.
Tsunami économique pour des voyagistes français
Outre Atlantique, de nombreuses agences en ligne se sont déjà inquiétées à plusieurs reprises des velléités du géant, jusqu'à tenter de bloquer le rachat d'ITA Software, éditeur du principal logiciel de suivi des billets aériens.
En octobre dernier, des voyagistes français ont rencontré la ministre déléguée à l'Economie numérique, Fleur Pellerin afin de réaffirmer leurs craintes face aux nouveaux produits du géant, qui constituent autant de services proposés également par la SNCF sur son site, même si Google ne vend pas (encore) de billets de train.
Pour un voyagiste interrogé par Les Echos sous couvert d'anonymat, "il y a un vrai problème de conflit d'intérêts entre l'activité originelle de Google qui fonctionne déjà sur une rémunération au référencement, et des services commerciaux autour de la recherche." Et de renvoyer aux autorités européennes la responsabilité de trancher.
C'est le type d'angoisses exprimées par Guillaume Pepy et Jean-François Rial (P-DG de Voyageurs du monde) dans une tribune du Monde. Ils voient dans les activités de Google une "dangereuse hégémonie" propre à déclencher un "tsunami économique."
Google n'est pas seul concerné, mais l'enjeu est pressant : avec l'appétence des utilisateurs pour les réservations de billets en ligne, les voyagistes français craignent que le marché leur échappe.
Par La rédaction de ZDNet.fr
Plus d'un an après son lancement aux Etats-Unis, Google lance son "agence de voyages" en France ce mardi (mais aussi au Royaume-Uni, en Italie, en Espagne et aux Pays-Bas).
Google Flight Search permet en effet de trouver et de comparer les prix de vols au départ d'une quarantaine d'aéroports français, le tout au sein d'une interface plutôt ergonomique. Un tour de force dans le secteur des sites de voyages..
Ce lancement est loin d'être passé inaperçu aux Etats-Unis et en France où les géants du secteur comme Voyage-sncf.com s'inquiètent des ambitions (et des moyens) du géant américain.
Tsunami économique pour des voyagistes français
Outre Atlantique, de nombreuses agences en ligne se sont déjà inquiétées à plusieurs reprises des velléités du géant, jusqu'à tenter de bloquer le rachat d'ITA Software, éditeur du principal logiciel de suivi des billets aériens.
En octobre dernier, des voyagistes français ont rencontré la ministre déléguée à l'Economie numérique, Fleur Pellerin afin de réaffirmer leurs craintes face aux nouveaux produits du géant, qui constituent autant de services proposés également par la SNCF sur son site, même si Google ne vend pas (encore) de billets de train.
Pour un voyagiste interrogé par Les Echos sous couvert d'anonymat, "il y a un vrai problème de conflit d'intérêts entre l'activité originelle de Google qui fonctionne déjà sur une rémunération au référencement, et des services commerciaux autour de la recherche." Et de renvoyer aux autorités européennes la responsabilité de trancher.
C'est le type d'angoisses exprimées par Guillaume Pepy et Jean-François Rial (P-DG de Voyageurs du monde) dans une tribune du Monde. Ils voient dans les activités de Google une "dangereuse hégémonie" propre à déclencher un "tsunami économique."
Google n'est pas seul concerné, mais l'enjeu est pressant : avec l'appétence des utilisateurs pour les réservations de billets en ligne, les voyagistes français craignent que le marché leur échappe.
Par La rédaction de ZDNet.fr
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