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Tiguentourine : Redémarrage de la production avant le 24 février

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  • Tiguentourine : Redémarrage de la production avant le 24 février

    À l’arrêt depuis l’attaque terroriste qui l’avait visé le 16 janvier dernier, le complexe gazier de Tiguentourine à In Amenas, qui a fait objet de travaux de remise en état des installations endommagées, devra reprendre dans peu de temps. “Je pense que nous allons démarrer juste avant le 24 février”, date anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures, a indiqué hier le P-DG de Sonatrach, Abdelhamid Zerguine, en marge du 4e symposium de l’Association algérienne de l’industrie gazière à l’hôtel Sheraton.

    Ce redémarrage pourrait même se faire le 24 février.


    La base-vie de Tiguentourine se prépare, à l’occasion, à être baptisée du nom de l’agent qui avait pu donner l’alerte avant d’être assassiné, Mohamed-Amine Lahmar. Tout porte à croire que ce redémarrage va se faire avec l’un des trois trains le moins endommagé. C’est d’ailleurs ce qu’avait déclaré le P-DG de Sonatrach récemment, soit peu avant son déplacement en Norvège pour présenter ses condoléances aux familles des travailleurs de Statoil, victimes de l’attaque terroriste.

    Donc, comme étape de démarrage, le site gazier de Tiguentourine fonctionnera avec le tiers de ses capacités qui sont de 9 milliards de m3. Le train no1 du site a satisfait toutes les assurances techniques et sécuritaires relatives à sa mise en service, avait affirmé le chef de la division exploitation du site lors d’une visite d’une délégation parlementaire.
    “La mise en gaz a été faite et on est en stand-by pour redémarrer la production”, avait-t-il expliqué.

    S’agissant du train no2 qui a été épargné, il est sous inspection, alors que le train no3 qui a été partiellement touché durant l’attaque, il est actuellement isolé dans l’attente d’une inspection relevant de Sonatrach. Ce train no3 de l'usine est celui où les terroristes ont tué leurs sept derniers otages étrangers le 19 janvier, lors de l'assaut final de l'Armée algérienne, selon des témoins.
    Au total 37 otages étrangers, dont des Occidentaux et des Asiatiques, et un Algérien ont été tués lors de cette prise d'otages.
    Vingt-neuf ravisseurs ont également péri et trois autres ont été capturés. Cette attaque avait, pour rappel, soulevé un tollé d’indignation et de condamnation à l’international. Lors de la matinée d’hier, tous les intervenant lors du 4e symposium de l’Association algérienne de l’industrie gazière ont condamné cette attaque et rendu hommage aux victimes.

    Pour ce qui est de ce 4e symposium, les 600 participants à cet événement de deux jours ont planché sur la problématique de la globalisation du marché gazier.Entre les consommateurs tenants de la globalisation avec une libéralisation des prix et la fin des contrats à long terme, et les producteurs qui sont plutôt adeptes du statu quo avec le maintien de l’indexation sur le prix du pétrole et des contrats à long terme, le consensus est difficile à trouver.

    Pour l’expert Nordine Aït Laoussine, le débat tourne autour de ces deux options. Mais même si on ne peut pas ignorer les données du marché, il ne faut pas aussi déstabiliser le marché. Selon lui, la cohabitation de deux systèmes est insoutenable.

    Said SMATI- Liberté
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