L’avenir des paiements mobiles est assuré. Au niveau mondial, les paiements effectués depuis un téléphone mobile, et débités sur carte bancaire, factures opérateur ou sur un Porte-monnaie électronique, devraient croître de 42% par an en moyenne. A ce rythme, la valeur des transactions s’établira autour de 617 milliards de dollars d’ici 2016. Une étude publiée par Crédit Suisse mardi 7 janvier explique cela par la forte propagation des téléphones portables. En effet, 80% de la population adulte mondiale en possède un. Par contre, les scores de la bancarisation sont assez faibles à côté. 50% de cette population est titulaire d’un compte en banque, 30% d’une carte de débit, et seuls 15% des adultes de la planète possèdent une carte de crédit.
Toujours selon l’étude du Crédit Suisse, les grands foyers mondiaux d’évolution des paiements mobiles sont l’Afrique et l’Asie, où ils répondent à un besoin essentiel de nombreuses populations. Leur croissance est nettement moins rapide dans les marchés développés tels que l’Europe ou les Etats Unis, où les consommateurs ont adopté des services non mobiles avancés pour effectuer leurs paiements sans numéraire.
Avec l’expansion des paiements mobiles, il est légitime de se demander si les détaillants traditionnels, les opérateurs télécom et les banques n’en sortiront pas perdants. La réponse du Crédit Suisse à cette question est sans équivoque : oui. Et pour cause, le marché des paiements mobiles à une bonne longueur d’avance concernant la collecte d’informations sur les clients, considérée dans ce domaine comme le nerf de la guerre. Ainsi, le nombre limité de clients que possède la banque, par exemple, ne leur permettra pas d’asseoir leur propre réseau de paiements mobiles auprès des commerçants. Les détaillants n’arriveront pas non plus à prendre le dessus, malgré leurs efforts pour rattraper des sites comme Amazone ou Ebay. D’une part, ils ne sont en contact qu’avec une fraction du total des clients, et d’autre part, ils n’ont accès qu’aux informations liées à leurs propres produits. Les opérateurs téléphoniques, quant à eux, ont comme principal handicap dans cette course à l’information l’étendue de leurs réseaux, qui s’arrêtent généralement au marché national, qui est lui-même fragmenté
l'économiste
Toujours selon l’étude du Crédit Suisse, les grands foyers mondiaux d’évolution des paiements mobiles sont l’Afrique et l’Asie, où ils répondent à un besoin essentiel de nombreuses populations. Leur croissance est nettement moins rapide dans les marchés développés tels que l’Europe ou les Etats Unis, où les consommateurs ont adopté des services non mobiles avancés pour effectuer leurs paiements sans numéraire.
Avec l’expansion des paiements mobiles, il est légitime de se demander si les détaillants traditionnels, les opérateurs télécom et les banques n’en sortiront pas perdants. La réponse du Crédit Suisse à cette question est sans équivoque : oui. Et pour cause, le marché des paiements mobiles à une bonne longueur d’avance concernant la collecte d’informations sur les clients, considérée dans ce domaine comme le nerf de la guerre. Ainsi, le nombre limité de clients que possède la banque, par exemple, ne leur permettra pas d’asseoir leur propre réseau de paiements mobiles auprès des commerçants. Les détaillants n’arriveront pas non plus à prendre le dessus, malgré leurs efforts pour rattraper des sites comme Amazone ou Ebay. D’une part, ils ne sont en contact qu’avec une fraction du total des clients, et d’autre part, ils n’ont accès qu’aux informations liées à leurs propres produits. Les opérateurs téléphoniques, quant à eux, ont comme principal handicap dans cette course à l’information l’étendue de leurs réseaux, qui s’arrêtent généralement au marché national, qui est lui-même fragmenté
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