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AMD avale ATI pour rivaliser avec Intel

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  • AMD avale ATI pour rivaliser avec Intel

    La guerre (commerciale, celle là) entre Intel et AMD va etre passionnelle pour les amateurs des équipements informatiques.
    Que seront les futurs microprocesseurs......attendons, on verra!
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    AMD rachète le spécialiste des cartes graphiques ATI pour se renforcer face à Intel, bouleversant l'équilibre du marché informatique. Offensive sur les ordinateurs portables, les appareils mobiles et dans le foyer numérique, tels sont les principaux défis du nouveau groupe.

    AMD et ATI n'ont pris personne par surprise. Depuis mai, la rumeur de leur rapprochement était dans l'air, si bien que l'officialisation, lundi matin, du mariage des deux groupes pouvait déjà apparaître comme une évidence. Moyennant 5,4 milliards de dollars, dont 4,2 milliards en liquide et le reste via ses propres actions, l'américain AMD, éternel rival d'Intel, rachète donc ATI, le spécialiste canadien des cartes graphiques, cette extension désormais essentielle des PC qui soulage les processeurs de calculs lourds, notamment pour le jeu et le traitement multimédia. L'entité commune AMD/ATI, qui sera basée à Sunnyvale en Californie, emploiera près de 15.000 personnes (les licenciements ne seront pas en nombre significatif, assure-t-on), et représentera un chiffre d'affaires annuel de 7,3 milliards de dollars. Soit encore cinq fois moins qu'Intel.

    Ce sont bien là les seules certitudes. Car derrière la relative tranquillité de l'annonce, l'équilibre de l'industrie informatique s'en trouve quelque peu bouleversé. Longtemps, la situation a été simple, puisque les fabricants de PC pouvaient choisir entre les micro-processeurs d'Intel ou d'AMD et les cartes graphiques d'ATI ou de nVidia. Avec la création d'un pôle AMD/ATI, les relations entre ces quatre acteurs devraient donc se compliquer. Même si ATI continuera de produire des cartes graphiques pour d'autres acteurs qu'AMD, on imagine mal Intel travailler avec son concurrent à la compatibilité entre ses processeurs et les cartes graphiques d'ATI. De même, nVidia pourrait éprouver quelques difficultés face à ATI, en position de force sur les processeurs d'AMD, et donc se rapprocher d'Intel.

    Cependant, l'un des attraits de cette fusion n'est à chercher ni du côté des processeurs, ni du côté des cartes graphiques, mais entre les deux, sur le « chipset ». Situé sur la carte-mère, cet élément assure le dialogue entre les puces d'Intel ou d'AMD et la mémoire, le disque dur, les périphériques USB et de nombreux autres composants. Jusqu'à présent, AMD se reposait sur les chipsets conçus par… ATI, nVidia ou Via. A l'inverse d'Intel, qui fabrique ses propres chipsets en harmonie avec ses puces et en tire un certain avantage. Conçus pour des plates-formes spécifiques, les chipsets peuvent parfois intégrer des fonctions d'accélération graphique, dispensant de l'achat d'une carte graphique ; parfaitement approprié sur les modèles d'entrée de gamme ou les portables, un secteur qu'Intel domine justement. Avec l'expérience d'ATI, AMD peut donc espérer disposer du même catalogue qu'Intel et se repositionner sur des marchés où il est en retrait. Une architecture unifiée est attendue d'ici à 2008.

    Le nouveau groupe insiste également sur la complémentarité de ses activités. ATI vend des puces graphiques pour les téléviseurs, les téléphones portables et les consoles de jeux vidéo, des secteurs dans lesquels AMD pourrait envisager une diversification. Aussi certains analystes craignent-ils que le fondeur américain se détourne de ses préoccupations premières, et rappellent que c'est en se concentrant sur les micro-processeurs, au prix de l'abandon de son activité dans les mémoires flash, qu'AMD a su mieux concurrencer Intel ces dernières années. Reflétant ces doutes, l'action du groupe perdait 4,4% à 17,45 dollars peu après l'ouverture du Nasdaq, pendant que celle d'ATI s'envolait de 17,45%, à 19,45 dollars. AMD prévoit que l'opération aura un impact « légèrement » positif sur le bénéfice net du groupe en 2007 et « important » en 2008, avec une réduction des coûts d'exploitation de 75 millions de dollars la première année et 125 millions l'année suivante.

    L'Expression.fr

  • #2
    C'est donc le chipset qui justifie le mieux la fusion AMD/ATI. Mais à l'évidence, les investisseurs ont compris autre chose puisqu'ils ont sanctionné le titre AMD...

    En tout cas, cette union va peut être inciter nVidia à chercher des alliances. Avec Intel ?

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