Un pays riche avec une économie dirigée, des recettes provenant dans leur grande majorité des hydrocarbures et un taux de chômage qui reste élevé, notamment chez les jeunes. Dans l’avion qui les menait à Alger en compagnie de la secrétaire d’État, des responsables du département d’État américain ont décrit l’Algérie aux journalistes américains qui les accompagnaient.
« L’Algérie est un pays riche avec d'énormes réserves de gaz […]. C'est l'une des plus grandes réserves de gaz au monde. Mais le problème […], c'est qu'il est déséquilibré », expliquent des diplomates, selon un document résumant les échanges dans l’avion. Près de 60 % des recettes de l’État proviennent des hydrocarbures et l’économie est dirigée. D’où la nécessité de s’ouvrir aux investissements étrangers directs qui permettront de créer des emplois pour les jeunes, selon un diplomate. Car le chômage est l’un des plus grands problèmes du pays, où 70 % de la population a moins de 25 ans. « Le taux de chômage officiel est de 10 %. Nous pensons que le taux de chômage effectif est entre 20 et 25 % pour les jeunes », explique‑t‑il.
Pour « se prémunir » contre le printemps arabe, le gouvernement a déjà tenté de remédier à la situation en augmentant les salaires des fonctionnaires, expliquent les diplomates américains qui soulignent que le gouvernement reste « de loin le plus gros employeur en Algérie ». Les Algériens ont saisi l’opportunité du printemps arabe pour « travailler sur certaines des réformes politiques que nous préconisions depuis très longtemps », ont ils expliqué. Parmi elles, la levée de l’état d’urgence, le renforcement de la présence des femmes dans les assemblées élues et donc dans la vie politique, la suppression « d’un grand nombre de restrictions sur les médias audiovisuels ».
L’Algérie est un pays qui a une grande expérience en matière de lutte contre la violence, selon les Américains. Une expérience acquise d’abord pendant la révolution algérienne, précise le responsable du département d’État, puis pendant la décennie noire du terrorisme. Les relations bilatérales à l’époque étaient « difficiles ». « Mais après le 11 septembre, les Algériens ont décidé de travailler avec nous sur la lutte antiterroriste », ont précisé les diplomates américains.
TSA
« L’Algérie est un pays riche avec d'énormes réserves de gaz […]. C'est l'une des plus grandes réserves de gaz au monde. Mais le problème […], c'est qu'il est déséquilibré », expliquent des diplomates, selon un document résumant les échanges dans l’avion. Près de 60 % des recettes de l’État proviennent des hydrocarbures et l’économie est dirigée. D’où la nécessité de s’ouvrir aux investissements étrangers directs qui permettront de créer des emplois pour les jeunes, selon un diplomate. Car le chômage est l’un des plus grands problèmes du pays, où 70 % de la population a moins de 25 ans. « Le taux de chômage officiel est de 10 %. Nous pensons que le taux de chômage effectif est entre 20 et 25 % pour les jeunes », explique‑t‑il.
Pour « se prémunir » contre le printemps arabe, le gouvernement a déjà tenté de remédier à la situation en augmentant les salaires des fonctionnaires, expliquent les diplomates américains qui soulignent que le gouvernement reste « de loin le plus gros employeur en Algérie ». Les Algériens ont saisi l’opportunité du printemps arabe pour « travailler sur certaines des réformes politiques que nous préconisions depuis très longtemps », ont ils expliqué. Parmi elles, la levée de l’état d’urgence, le renforcement de la présence des femmes dans les assemblées élues et donc dans la vie politique, la suppression « d’un grand nombre de restrictions sur les médias audiovisuels ».
L’Algérie est un pays qui a une grande expérience en matière de lutte contre la violence, selon les Américains. Une expérience acquise d’abord pendant la révolution algérienne, précise le responsable du département d’État, puis pendant la décennie noire du terrorisme. Les relations bilatérales à l’époque étaient « difficiles ». « Mais après le 11 septembre, les Algériens ont décidé de travailler avec nous sur la lutte antiterroriste », ont précisé les diplomates américains.
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