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Investir et réussir en Algérie, c’est possible

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    Colloque sur l’économie algérienne à Paris


    Convaincre des immenses opportunités qui militent en faveur de l’investissement en Algérie, réfléchir sur les apports et les contributions de la diaspora algérienne au développement de l’économie nationale : Ce sont, là, les deux thèmes qui ont dominé les travaux du colloque «Algérie : Potentiel de croissance et investissements», tenu jeudi, à Paris, à l’initiative de Reage (Réseau des Algériens diplômés des grandes écoles et des universités françaises) et de Aida (Algérie internationale diaspora association), sous le patronage de l’ambassadeur d’Algérie en France, Missoum Sbih.

    Environ quatre-cents personnes ont suivi les séances de travail dont l’objectif général a été précisé d’emblée par Abdelouahab Rahim, président de Aida : Renseigner et éclairer sur les possibilités d’investissements en Algérie. Pour ceux qui pouvaient avoir des doutes sur ces possibilités,

    Jean Marie Pinel, président de Kpmg-Algérie, s’est chargé de les convaincre en dressant un panorama chiffré de l’économie algérienne. Le chiffre qui interpelle le plus dans ce panorama est certainement celui, effarant, qui fait état, selon Pinel, de la dépendance algérienne en matière de produits de consommation. «70 à 75% des produits consommés sont importés» a-t-il avancé pour déduire qu’il y a donc de nombreuses opportunités de fabriquer sur place, il y a de la place pour entreprendre. «L’Algérie, un eldorado ? Ne l’est-elle pas déjà ? car les entreprises installées se portent bien» a conclu le patron de Kpmg, qui a été, un peu plus tard, dans la journée, conforté par les témoignages des directeurs : Pierre Boursot de Société Générale- Algérie, Luc Cabella de Lafarge Algérie, et Jean Yves Broussy de Danone-Algérie.

    Mais ces dirigeants ont tenu à souligner que s’installer en Algérie c’est avoir une vision à long terme, être pour un partenariat durable et non pas faire un coup, comme savoir faire face aux problèmes administratifs et bureaucratiques.

    Ces problèmes n’ont pas été esquivés par le colloque, tout comme l’incapacité des entreprises à coopérer entre elles pour résoudre des problèmes communs et créer des synergies.

    Sans oublier le grand préjudice que constitue l’économie informelle en précisant que la lutte contre celle-ci doit se faire surtout à sa source, c’est-à-dire assécher les importations illégales par un sérieux et sévère contrôle aux ports, aéroports et frontières terrestres

    .Intervenant en début de soirée, dans ce colloque qui s’est terminé tardivement, l’ambassadeur algérien à Paris a mis en exergue les mesures prises par les autorités pour faire de l’Algérie un marché attractif aux investisseurs en précisant que la nouvelle orientation économique de l’Algérie vise à la mobilisation des ressources tant financières qu’humaines de notre pays vers les secteurs productifs… et d’impliquer les investisseurs étrangers dans l’effort de production, de création d’emploi et de richesse.

    Evoquant la présence des investissements français en Algérie, Missoum Sbih s’est félicité du niveau appréciable des relations économiques, actuelles mais… il faut admettre que nos relations économiques restent encore en deçà des capacités et des potentialités des deux pays. Il a estimé qu’avec la nouvelle étape des relations algéro-françaises et des efforts déployés par l’Algérie pour l’investissement, on peut envisager de nouvelles perspectives pour l’investissement français en Algérie.

    Et les relations de la diaspora algérienne avec son pays d’origine ?

    Selon Abdelouhab Rahim, qui l’estime à plus de sept millions de personnes à travers le monde, celle-ci est amenée avec sa culture, ses connaissances, son savoir-faire à jouer un rôle déterminant dans le développement du pays. Pour le président de Aida, lui-même issu de la diaspora, la communauté à l’étranger est prête à apporter sa contribution à la construction de l’Algérie. Mais que les pouvoirs publics donnent une visibilité, trace une feuille de route, créent les conditions adéquates à une diaspora prête à venir construire son pays. C’est dans ce sens que Aida organise, du 20 au 23 mai 2013, à l’hôtel Hilton d’Alger, le 1er Salon économique de la diaspora algérienne. Cette diaspora a aussi retenu l’attention de Missoum Sbih.

    Pour le diplomate, il s’agit d’un débat important en vue d’une analyse objective de la situation et de faire état… des difficultés et des obstacles rencontrés pour permettre aux responsables de vous aider à les surmonter mais aussi à des propositions concrètes et réalistes… de grâce, ne baissez pas les bras !

    Merzak Meneceur- la tribune
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