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Une force financière et économique fait obstacles aux investissements arabes

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  • #16
    @quasard

    Ca reste de l'investissement bien que ca serait mieux qu'ils utilisent de l'argent venu de l'etranger...

    Elle est bonne celle-là ! "Men lahaytou bakharlou" comme dirait ma ère !

    Merci j'avais remarqué que c'était de l'investissement quand même, seulement je ne vois pas puqruoi irais-je investir chez moi avec mon argent et donner un tiers le bénéfice et le driving de l'investissement en question ?

    ce n'est pas de concession que nous parlons mais d'IDE, Investissements Etarngers Directs non ?
    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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    • #17
      Peut etre parce que chez nous on a pas une culture de l'investissement sur développé... Et on attend toujours qu'on nous tienne par la main

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      • #18
        @quasard

        Je ne sais pas par "nous" qui désignes-tu exactement, mais pour ma part je ne suis concerné que par les intérêts de "mon" pays, l'Algérie en l'occurence.

        Faire appel au savoir-faire étranger dans divers domaines ne me pose donc aucun problème. Mais ce n'est pas pour autant que l'on va me faire marcher comme un plouc dans des marchés de dupes.

        Si j'investit mon argent je le fait moi-même et si je ne peut pas gérer je donne en concession en restant maître à bord. Si quelqu'un veut créer une affaire et faire des bénéfices chez moi il est le bienvenue pour peu qu'il ramène un peu d'argent avec lui ... mon argent à moi je sais ou le mettre !
        "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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        • #19
          Le nous designe les pays arabe en general tant qu'on a pas une culture de l'investissement et qu'on ne devienne mature economiquement il ne faut pas cracher sur ces investissements meme si ce n'est pas parfait.
          Bon c'est notre vision des choses au Maroc apres libre a vous de faire autrement

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          • #20
            @ Harrachi78

            "....Merci j'avais remarqué que c'était de l'investissement quand même, seulement je ne vois pas puqruoi irais-je investir chez moi avec mon argent et donner un tiers le bénéfice et le driving de l'investissement en question ?..."

            l'investissement est avant tous un apport de SAVOIR FAIRE plus qu'un apport d'argent.

            Il n'y a aucun mal à ce que un investisseur étranger s'endette avec l'épargne locale pour créer des projets , si toujours cela se fait selon les regles prudentielles d'usage.

            Tous le monde est gagnant :

            1. L"investisseur concrétise son projet

            2. Les banque locales place leur fonds et recoltent des intérêts

            3. Le citoyen gagne des emplois et des salaires

            4. L'Etat collecte des impots

            5. Le pays récolte des devises si c'est un projet d'export ou un projet de substitution aux imports

            6. Le pays s'accapare d'un SAVOIR FAIRE qu'il pourra un jour lui même exporter.

            D'autre part, l'Algérie n'a pas le choix, il y a d'autres pays qui "offrent" en plus des epargne des banques :*

            1. Le terrain GRATIS

            2. Prends en charge la formation du personnel

            3. Accorde des remises fiscale

            4. Octroi des traitement administratif hyper allégé


            Alors le chois de l'investisseur est rapidement fait.

            Il faut s'aligner sur ce qu'offre la concurrence.
            .
            .
            ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
            Napoléon III

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            • #21
              @pihman

              Niet, IDE = apport d'argent frais en vu d'être investi sur place.

              Si je veux profiter du savoir faire d'autrui sur des investissements qui me sont propres je lui cède la gérance moyenant redevance ou concession ; pas besoin de lui céder des parts de ce que j'ai bâti avec mon propre argent quand même !
              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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              • #22
                Qui a parlé d'IDE?
                On parle seulement d'investissements.

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                • #23
                  @quasard

                  Je parle des Investissemnt dont à besoin mon pays ... IDE
                  "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                  • #24
                    Pas la peine de chercher 12 a 14 heures pour la force de blocage des investissements Arabes (ou autres) dont parle l'article. Rassurez vous, le president dirige bien le pays, et les Algeriens sont bien maitres chez eux. La force de blocage n'est pas a chercher chez un groupe de generaux ou de garagistes. Elle vous regarde droit dans les yeux et elle est représentée dans cette phrase:

                    Envoyé par Harrachi
                    Si je veux profiter du savoir faire d'autrui sur des investissements qui me sont propres je lui cède la gérance moyenant redevance ou concession
                    Je tiens a souligner d'abord que je ne vise pas Harrachi personellement, dont j'apprecie beaucoup d'ailleurs les interventions. Cette phrase, cette façon de penser ne lui est pas propre, loin de là: elle represente un formatage cérébral chez beaucoup d'Algeriens, du simple paysan au haut responsable de l'etat. Ce formatage veut entre autre chose que: l'argent des Algeriens ne soit preté qu'aux Algeriens.

                    Cette pensée formatée participe a beaucoup de blocages. Pas seulement celui des investissements Arabes, mais aussi par exemple au blocage de la réforme bancaire. En effet si on va reformer les banques c'est pour preter l'argent des banques d'une façon efficace. Or il y a 1000 milliards de dinars qui dorment a longueur d'année dans les coffres de nos banques publiques, a quoi nous devons rajouter 5000 milliards de dinars qui dorment dans les coffres de la Banque d'Algérie eux aussi (le Trésor Publique posséde son compte la bas). Ca fait mine de rien un peu plus de 6000 milliards de DA, soit l'equivalent de plus de 80 milliards de $.

                    Mais comme la pensée formatée dont j'ai parlé plus haut domine la scene cérébrale du pays, il se trouve que la majorité des Algeriens (et surtout une bonne partie de leur elites) sont d'avis que nous devons preter cet argent seulement aux Algeriens. La conséquence (que personne ne mentionnera) est qu'il faut que ces Algériens garantissent les prets avec au moins l'equivalent de 40 milliards de $ de biens et/ou liquidités. Or les Algeriens n'ont pas cette somme sous la main, vu que le secteur privé est encore de taille Liliputienne face a la taille des coffres publiques. Et l'etat n'a pas besoin d'emprunter, vu que c'est lui qui a déposé chez les banques en premier lieu. Donc pourquoi se presser pour la reforme bancaire? A qui va t'on preter le fric de toutes les façons? C'est caricatural mais pas tres loin de la realité. Ensuite quand on constatera que la réforme bancaire ou les investissements Arabes peuvent mieux faire, on va tous faire semblant de chercher la force obscure qui bloque la réforme bancaire et vilipender le jedi anonyme qui se cache derriere tout cela. Kassamane billah que nous sommes des comiques lol

                    Car il est effectivement rigolo de voir que nous preferons regarder une masse de plus de 6000 milliards de dinars dormir dans nos coffres plutot que de la preter a des operateurs privés fussent-ils etrangers, qui l'investiront dans NOTRE economie. On érige les IDE presque au rang de divinité, d'une façon bete et disciplinée en jurant que si un investisseur n'apporte pas une grosse chkara de cash, qu'on le foutera a la porte meme si il aurait dans sa chkara une équipe de gestionnaires, de techniciens et d'ingenieurs qualifiés et qui ont fait leur preuve ailleurs. C'est ce que j'appelle le syndrome du begar. El chkara sinon ma tesouache! A croire que l'Algerie fait face a un probléme de cash.

                    En bref: comme il n'y a pas des milliers d'Algeriens qui possedent chacun des biens valant plus de 100 millions de $ qu'ils pourraient hypothequer pour garantir des emprunts equivalent a plusieurs dizaines de milliards de $, alors on laissera les dizaines de milliards de $ dormir tranquillement dans les coffres. Jusqu'a ce que... l'etat les retire des banques (puisque c'est lui qui a déposé son argent la bas en premier lieu) et qu'il les investira lui meme dans le pays. On s'en fout que l'etat n'est pas et ne sera jamais un meilleur investisseur qu'une armée de privés responsabilisés par des prets bancaires et des hypothéques. On s'en fout aussi que l'état est deja dépassé par un plan d'investissement sur les infrastructures de 7000 milliards de DA et que malgré cela il reste des milliers de milliards de DA dans les coffres des etablissements bancaires. On s'en fout également que l'état risque a force de voir l'argent dormir ainsi chez les banques, de le claquer dans le social tout simplement en gonflant ses budgets avec des augmentations salariales qui ne seront pas du tout liées a la productivité economique et a la croissance economique.

                    C'est ca l'Algerie.

                    P.S: Il était une fois, vers l'an 2000, des banques Algeriennes qui ont pretées de l'argent a un investisseur Arabe. A l'epoque l'élite du pays jurait que ce type etait un escroc, qu'il allait deguerpir avec l'argent des Algeriens sitot qu'il aura encaisser son chéque, que ses promesses de faire de son projet d'investissement l'une des premieres entreprises d'Algérie etaient de la poudre aux yeux. Cette entreprise s'appellait Orascom et son projet d'investissement s'appelait Djezzy. Le type faisant la reconaissance economique pour cette entreprise s'appelait El Shorafa et il etait diabolisé dans des journaux comme Le Matin. En contre partie on jurait qu'il fallait que les Algériens "pretent" leur fric a un Algerien comme eux, Moumen Khalifa de son nom, et que ce dernier le fera fructifier, et remboursera avec des interets.

                    P.P.S: Il etait une fois Khalifa. Il etait une fois Le Matin. Appellez l'une des millions de lignes Djezzy au 070 66 66 66 pour connaitre la suite de l'histoire.

                    Amicalement,
                    double6.
                    Dernière modification par double6, 21 juillet 2006, 02h29.

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                    • #25
                      Double6 résume bien le fond de ma pensée ^^ bravo

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                      • #26
                        Si un pays dispose de liquidités pourquoi doit il exiger des investisseurs etrangers d'investir avec leur argent?

                        Ce qui est demandé, c'est le savoir faire en matiere d'aide au developpement.

                        Il appartient à l'Etat concerné de controler l'utilisation de l'argent qu'il debloque.

                        Les pays du golfe procedent de cette maniere et ils ne s'en porte que bien.

                        Etre un "national" n'est pas un gage de securité .Le cas de Khalifa est édifiant comme l'a si bien dit double 6

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                        • #27
                          Bien decortiqué "Double6"

                          Moi je pousserai le raisonnement plus loin....

                          Pour moi je ne trouverai rien à dire si l'Etat algérien crée un fonds de placement avec une partie de cet argent et l'utilise pour des investissements ou des prêts pour des investissements HORS de l'ALGERIE

                          Alors si c'est dans l'Algérie c'est encore mieux

                          Cela a la seule condition que cela se fasse dans la transparance et selon les regles prudentielle.

                          Ce ne sera que tous bénéfice pour le tresor publique.

                          Comme l'a dit DOUBLE6, il y a un effort à faire au niveau des mentalité pour mettre à sa place le nationalisme qui ne fait pas toujours bon ménage avec l'efficience économique.

                          Surtout de nos jours ou la compétition est universelle
                          .
                          .
                          ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                          Napoléon III

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