L’Entreprise nationale de transport maritime de voyageurs ( ENTMV) durant la saison estivale augmente sa capacité de 5% pour les passagers et de 10% pour les véhicules.
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Considéré comme le moyen de transport le plus accessible aux voyageurs algériens qui partent en France ou en Espagne, l’Entreprise nationale de transport maritime de voyageurs (ENTMV) demeure en position de leader sur le marché avec un taux de 54% en passagers et de 53% en véhicules, au titre de la saison estivale 2005. Plaintes, mécontentements et désagréments sont maintes fois signalés pour cause de retards et de manque de certaines commodités mais cela n’empêche pas de nombreux voyageurs, dont des émigrés de retour dans le pays, de recourir à nouveau aux services de la même compagnie algérienne, la préférant aux deux étrangères.
La cause n’en est pas seulement dans la différence des prix mais aussi dans l’ambiance qui y règne, selon les dires de certains passagers. «Dès que je mets mon pied sur un bateau algérien, je me sens vraiment chez moi. Dans mon pays, avec les miens. L’ambiance est familiale. Conviviale. On ne sent pas le temps passer. Ce n’est pas comme lorsqu’on est à bord d’un navire français ou espagnol où on se sent complètement étranger», affirme un homme d’une cinquantaine d’années. Aussi les tarifs sont-ils abordables si on les compare avec ceux affichés par les autres compagnies et aussi par rapport aux compagnies aériennes et ce, malgré l’augmentation de 2 000 à 3000 DA décidée à partir de cette saison estivale.
«9 000 DA le voyage aller-retour pour une durée de moins de 24 heures. Les repas ne sont pas compris dans le prix du billet», précise M. Hicham Hamad, chef d’études à la direction commerciale de l’ENTMV. Cette augmentation n’a pas été sans susciter quelques mécontentements parmi les passagers dont certains soupçonnent l’entreprise d’avoir des problèmes financiers. Ce que dément catégoriquement M. Cherif Iqbal, le directeur commercial de l’entreprise. «Nous ne souffrons d’aucun problème financier ; la preuve en est que nous sommes en train de renouveler notre flotte et d’acquérir progressivement de nouveaux car-ferries». M. Cherifi rejette le mot «augmentation» et parle plutôt de «réajustement». «Il ne s’agit pas d’augmentation mais d’un réajustement tarifaire imposé par l’augmentation du prix du fuel qui a enregistré une évolution de 85% entre janvier 2004 et décembre 2005». Non sans souligner que «notre tarif n’a pas subi de hausse depuis 1995 et demeure extrêmement compétitif par rapport à ceux appliqués par les autres types de transport».
Pour cette saison estivale, l’entreprise a décidé d’augmenter ses capacités d’accueil de 5% pour les passagers et de 10% pour les véhicules. Ce qui l’a amenée à procéder à l’affrètement de deux car-ferries, outre les trois dont elle dispose déjà. Les deux nouveaux car-ferries sont le Scotia Prince, d’une capacité de 1 000 passagers et 250 véhicules et le Riviera Adriatica, d’une capacité de 1 100 passagers et 360 véhicules. Les trois dont elle dispose déjà sont le Tariq Ibn Ziyad, livré en décembre 1995 avec une capacité de 1300 passagers et 500 véhicules, le Tassili II livré en octobre 2004 avec une capacité de 1 300 passagers et 300 véhicules et El Djazaïr II livré en mai 2005 avec une capacité de 1 300 passagers et 300 véhicules. Les destinations desservies sont : Alger/Marseille/Alger, Oran/Marseille/Oran, Béjaïa/Marseille/Béjaïa,Skikda/Marseille/Skikda et Annaba/Marseille/Annaba pour le réseau France et les deux destinations Oran/Alicante/Oran et Alger/Alicante/Alger pour le réseau Espagne.
Chaque année, l’entreprise enregistre une moyenne de 900 traversées avec 500 000 passagers, selon M. Hamad. Trois mesures de facilitation sont prises ces dernières années au profit des passagers. La première consiste en l’embarquement, durant la saison estivale, des douaniers à bord des car-ferries, la deuxième concerne l’embarquement des agents de la CAAT (Compagnie algérienne des assurances des transports) pour la délivrance des attestations d’assurance au profit de la clientèle émigrée.
Alors qu’à partir de cette saison estivale, une compagnie française d’assurance dénommée AGF a été agréée par l’ENTMV pour émettre des attestations d’assurance à bord, au profit des voyageurs nationaux qui se rendent en Europe. Pour rappel, l’ENTMV dispose de 23 agences sur le territoire national et de 3 agences implantées en France (Paris, Lyon et Marseille).
Par La tribune
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Considéré comme le moyen de transport le plus accessible aux voyageurs algériens qui partent en France ou en Espagne, l’Entreprise nationale de transport maritime de voyageurs (ENTMV) demeure en position de leader sur le marché avec un taux de 54% en passagers et de 53% en véhicules, au titre de la saison estivale 2005. Plaintes, mécontentements et désagréments sont maintes fois signalés pour cause de retards et de manque de certaines commodités mais cela n’empêche pas de nombreux voyageurs, dont des émigrés de retour dans le pays, de recourir à nouveau aux services de la même compagnie algérienne, la préférant aux deux étrangères.
La cause n’en est pas seulement dans la différence des prix mais aussi dans l’ambiance qui y règne, selon les dires de certains passagers. «Dès que je mets mon pied sur un bateau algérien, je me sens vraiment chez moi. Dans mon pays, avec les miens. L’ambiance est familiale. Conviviale. On ne sent pas le temps passer. Ce n’est pas comme lorsqu’on est à bord d’un navire français ou espagnol où on se sent complètement étranger», affirme un homme d’une cinquantaine d’années. Aussi les tarifs sont-ils abordables si on les compare avec ceux affichés par les autres compagnies et aussi par rapport aux compagnies aériennes et ce, malgré l’augmentation de 2 000 à 3000 DA décidée à partir de cette saison estivale.
«9 000 DA le voyage aller-retour pour une durée de moins de 24 heures. Les repas ne sont pas compris dans le prix du billet», précise M. Hicham Hamad, chef d’études à la direction commerciale de l’ENTMV. Cette augmentation n’a pas été sans susciter quelques mécontentements parmi les passagers dont certains soupçonnent l’entreprise d’avoir des problèmes financiers. Ce que dément catégoriquement M. Cherif Iqbal, le directeur commercial de l’entreprise. «Nous ne souffrons d’aucun problème financier ; la preuve en est que nous sommes en train de renouveler notre flotte et d’acquérir progressivement de nouveaux car-ferries». M. Cherifi rejette le mot «augmentation» et parle plutôt de «réajustement». «Il ne s’agit pas d’augmentation mais d’un réajustement tarifaire imposé par l’augmentation du prix du fuel qui a enregistré une évolution de 85% entre janvier 2004 et décembre 2005». Non sans souligner que «notre tarif n’a pas subi de hausse depuis 1995 et demeure extrêmement compétitif par rapport à ceux appliqués par les autres types de transport».
Pour cette saison estivale, l’entreprise a décidé d’augmenter ses capacités d’accueil de 5% pour les passagers et de 10% pour les véhicules. Ce qui l’a amenée à procéder à l’affrètement de deux car-ferries, outre les trois dont elle dispose déjà. Les deux nouveaux car-ferries sont le Scotia Prince, d’une capacité de 1 000 passagers et 250 véhicules et le Riviera Adriatica, d’une capacité de 1 100 passagers et 360 véhicules. Les trois dont elle dispose déjà sont le Tariq Ibn Ziyad, livré en décembre 1995 avec une capacité de 1300 passagers et 500 véhicules, le Tassili II livré en octobre 2004 avec une capacité de 1 300 passagers et 300 véhicules et El Djazaïr II livré en mai 2005 avec une capacité de 1 300 passagers et 300 véhicules. Les destinations desservies sont : Alger/Marseille/Alger, Oran/Marseille/Oran, Béjaïa/Marseille/Béjaïa,Skikda/Marseille/Skikda et Annaba/Marseille/Annaba pour le réseau France et les deux destinations Oran/Alicante/Oran et Alger/Alicante/Alger pour le réseau Espagne.
Chaque année, l’entreprise enregistre une moyenne de 900 traversées avec 500 000 passagers, selon M. Hamad. Trois mesures de facilitation sont prises ces dernières années au profit des passagers. La première consiste en l’embarquement, durant la saison estivale, des douaniers à bord des car-ferries, la deuxième concerne l’embarquement des agents de la CAAT (Compagnie algérienne des assurances des transports) pour la délivrance des attestations d’assurance au profit de la clientèle émigrée.
Alors qu’à partir de cette saison estivale, une compagnie française d’assurance dénommée AGF a été agréée par l’ENTMV pour émettre des attestations d’assurance à bord, au profit des voyageurs nationaux qui se rendent en Europe. Pour rappel, l’ENTMV dispose de 23 agences sur le territoire national et de 3 agences implantées en France (Paris, Lyon et Marseille).
Par La tribune